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-====== Le Monde: « L'IA générative est une affaire trop sérieuse pour la laisser dans les seules mains du capital   ====== 
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-[Le Monde: « L'IA générative est une affaire trop sérieuse pour la laisser dans les seules mains du capital »](https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/27/l-ia-generative-est-une-affaire-trop-serieuse-pour-la-laisser-dans-les-seules-mains-du-capital_6202603_3232.html ) 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/27/l-ia-generative-est-une-affaire-trop-serieuse-pour-la-laisser-dans-les-seules-mains-du-capital_6202603_3232.html 
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-« L’IA générative est une affaire trop sérieuse pour la laisser dans les seules mains du capital » 
-CHRONIQUE 
- 
-Stéphane Lauer 
- 
-Editorialiste au « Monde » 
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-La crise de gouvernance que vient de connaître OpenAI montre que les bonnes intentions éthiques ne seront pas suffisantes pour encadrer les avancées de l’intelligence artificielle. Il y a urgence à mettre en place une régulation capable de borner les ambitions des apprentis sorciers, affirme Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique. 
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-Publié hier à 15h30   Temps deLecture 3 min. 
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-Dix jours après l’éviction de Sam Altman de la direction d’OpenAI, le calme semble être revenu au sein de la société qui a développé ChatGPT, le célèbre robot conversationnel utilisant l’intelligence artificielle (IA). Le PDG a retrouvé son poste et ceux qui étaient à l’origine de son départ ont été écartés, à la satisfaction des salariés et de Microsoft, l’un des principaux actionnaires. 
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-La saga n’a rien d’une crise de gouvernance classique. Son dénouement est riche d’enseignements sur la façon dont l’IA peut évoluer. OpenAI a clairement tranché le débat fondamental entre éthique et profit en faveur de ce dernier. Ce dénouement montre que les bonnes intentions ne seront pas suffisantes pour préserver l’IA générative d’une logique économique classique qui ne peut être le cadre adéquat pour se prémunir des risques que cette technologie fait courir. 
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-Deux camps s’opposaient au sein d’OpenAI. Celui qui tentait de maintenir des garde-fous au développement d’une technologie appelée à bouleverser la marche du monde, quitte à rater des opportunités commerciales. En face, ceux qui pensent que la dimension éthique de la recherche n’a rien d’incompatible avec la poursuite du profit. Ils sont les grands vainqueurs de la séquence. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés OpenAI : aux sources de l’affaire Sam Altman 
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-Lancée en 2015, la société avait été pourtant conçue comme une organisation à but non lucratif pour « créer une intelligence artificielle générale, de façon sûre et bénéfique pour l’humanité ». Très vite, le projet s’est heurté à une limite de taille : l’argent. L’IA nécessite d’énormes investissements afin de bénéficier de la puissance de calcul de superordinateurs indispensables pour mouliner les quantités de données, qui permettent à la machine d’apprendre et d’être de plus en plus « intelligente ». 
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-Le ver était dans le fruit 
-Les dotations philanthropiques qui ont permis d’amorcer l’aventure se sont révélées insuffisantes, poussant Altman à trouver d’autres sources de financement. Dès 2018, il obtenait le feu vert pour créer une filiale à but commercial, capable de lever de l’argent auprès d’investisseurs, à commencer par le géant informatique Microsoft. Même si cette nouvelle entité restait supervisée par un conseil d’administration attaché à œuvrer pour le bien de l’humanité, le ver était dans le fruit. 
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-Il était écrit que Microsoft, qui a déjà injecté 10 milliards de dollars (9,1 milliards d’euros), ne se contenterait pas de satisfaire les objectifs sociétaux d’OpenAI dès lors que la société pouvait se transformer en poule aux œufs d’or, au moment où la course à l’IA s’emballe. 
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-Tout a basculé avec le spectaculaire succès de ChatGPT, lancé il y a un an. Les limites de cette gouvernance bancale sont apparues lorsque Sam Altman a décidé d’accélérer le développement commercial de la société. L’une des administratrices d’OpenAI, Helen Toner, directrice du Centre pour la sécurité et les technologies émergentes de l’université de Georgetown, à Washington, a commencé à critiquer en creux dans un article scientifique la stratégie d’OpenAI. Avec deux coauteurs, Andrew Imbrie et Owen J. Daniels, elle y saluait la décision de son concurrent, Anthropic, de ne pas commercialiser Claude, l’équivalent de ChatGPT. Les trois chercheurs soulignaient qu’entre opportunité économique et risque technologique, Anthropic avait fait le bon choix. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés OpenAI : dans la tête des créateurs de ChatGPT 
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-Pour le PDG, cet affront ne pouvait rester sans suite. Mais c’est Helen Toner qui, dans un premier temps, a obtenu gain de cause en écartant le PDG accusé d’accélérer la mutation de la société de façon trop rapide et peu transparente vis-à-vis du conseil d’administration. Cette conviction a été renforcée quelques jours avant qu’il ne soit débarqué, quand les administrateurs ont appris subrepticement qu’OpenAI venait de réaliser une percée révolutionnaire, baptisée « Q* ». 
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-Trois leçons 
-En droit, le conseil d’administration était fondé à congédier Sam Altman, qui, de fait, trahissait la raison d’être d’OpenAI. Mais la mobilisation en faveur du PDG de la quasi-totalité des salariés de la société, ainsi que de la direction de Microsoft, a permis de retourner en quelques jours la situation en sa faveur. Et c’est désormais aux empêcheurs de tourner en rond du conseil d’administration de faire leurs valises. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « Sam Altman contre Ilya Sutskever : le schisme de l’intelligence artificielle est consommé » 
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-Trois leçons peuvent être tirées de cet épisode. La première est que celui qui détient le capital, est celui qui, in fine, décide. Microsoft a obtenu le maintien de Sam Altman à son poste, mais aussi un siège d’administrateur et surtout une remise à plat de la gouvernance censée lever les ambiguïtés qui ont conduit au psychodrame. 
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-Deuxième enseignement, cette saga signifie la fin d’une utopie, celle d’une entreprise aux allures de fondation, promettant de publier toutes ses recherches en accès libre, capable de faire concurrence aux géants de l’Internet pour développer une IA responsable. 
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-En l’espace d’une semaine, OpenAI est devenue une excroissance d’un géant de l’informatique, dont la finalité sera avant tout de faire de l’argent. La composition du conseil d’administration, qui doit, dans les prochaines semaines, recruter neuf nouveaux membres, sera un bon indicateur de l’orientation future de la société. Mais même si quelques grands noms de l’IA et de personnalités indépendantes apportent leur caution, le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, prendra sans doute toutes les précautions pour ne pas revivre le cirque de ces derniers jours. 
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-La troisième leçon, sans doute la plus importante, est qu’il n’a jamais été aussi urgent de mettre en place une régulation de l’IA, capable d’encadrer les ambitions des apprentis sorciers. Malgré leurs professions de foi bienveillantes, les promesses d’autorégulation et de contribution mirifique à l’humanité, ils risquent à tout moment de se faire submerger par leur hubris, leur avidité et celle de leurs bailleurs de fonds. L’IA générative est une affaire trop sérieuse pour la laisser dans les seules mains du capital. La façon dont le pouvoir démesuré des géants de l’Internet s’est imposé ces dernières années doit nous inciter cette fois à procéder différemment, car les conséquences sur nos existences pourraient être encore plus dévastatrices. 
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-Stéphane Lauer(Editorialiste au « Monde ») 
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