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-====== Monde – Gérard Collomb, ancien maire de Lyon et ministre de l’intérieur, est mort à l’âge de 76 ans](  ====== 
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-[Le Monde – Gérard Collomb, ancien maire de Lyon et ministre de l’intérieur, est mort à l’âge de 76 ans](https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/11/25/gerard-collomb-ancien-maire-de-lyon-et-ministre-de-l-interieur-est-mort-a-l-age-de-76-ans_6202348_3382.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/11/25/gerard-collomb-ancien-maire-de-lyon-et-ministre-de-l-interieur-est-mort-a-l-age-de-76-ans_6202348_3382.html 
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-DISPARITIONS 
-Gérard Collomb, ancien maire de Lyon et ministre de l’intérieur, est mort à l’âge de 76 ans 
-Longtemps cadre éminent du Parti socialiste avant de rallier le mouvement En marche !, en 2016, il a marqué durablement la métropole lyonnaise de son empreinte. Cet infatigable travailleur s’est éteint le samedi 25 novembre, à l’âge de 76 ans. 
-Par Richard Schittly (Lyon, correspondant) 
-Par Richard Schittly (Lyon, correspondant) 
-Par Richard Schittly (Lyon, correspondant) 
-Aujourd’hui à 22h30 
-Lecture 5 min 
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-Gérard Collomb, ancien ministre de l'intérieur et maire de Lyon, à Paris le 2 février 2018. EDOUARD CAUPEIL/ PASCO POUR « LE MONDE  » 
-Maire de Lyon pendant près de vingt ans, successivement député, sénateur, président de métropole et ministre de l’intérieur au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, Gérard Collomb est mort le samedi 25 novembre, à l’âge de 76 ans, des suites d’un cancer, qu’il avait choisi d’annoncer publiquement. « Je vais me battre contre la maladie avec la même énergie que j’avais mise au service de Lyon, de notre métropole, quand j’exerçais les fonctions de maire et de président », écrit-il dans un tweet, le 16 septembre 2022, suscitant en retour des centaines de messages de soutien, preuve d’une notoriété intacte. 
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-Voué corps et âme à la chose publique, Gérard Collomb a construit sa carrière politique avec une persévérance peu commune, longtemps solitaire et en butte à l’hostilité de son propre camp, puis dans les arcanes du pouvoir. L’agrégé de lettres classiques a bataillé trente ans durant, avant de conquérir la capitale des Gaules. 
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-Sans doute devait-il cette énergie à ses racines rurales. Sa mère est employée de maison, son père réparateur de meubles pour les riches familles des monts du Lyonnais. Proche de la CGT du Front populaire, son père devient ouvrier dans l’industrie électrique et termine sa carrière comme contremaître à Chalon-sur-Saône. C’est dans cette ville de Saône-et-Loire que naît Gérard Collomb, le 20 juin 1947. Le père, qui le voudrait ingénieur, lui offre des Meccano et lui fait réviser ses leçons au petit matin, dans la loge du concierge de l’usine. Cette atmosphère d’abnégation conduit le fils cadet vers de brillantes études. Admis en classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne) au lycée du Parc, à Lyon, Gérard Collomb poursuit son cursus à la faculté et obtient l’agrégation de lettres classiques, en 1969. 
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-Socialiste atypique 
-« Un énorme bosseur, doué d’une très forte mémoire. Il a toujours travaillé à fond ses dossiers avant de prendre la parole », se souvient Martine Roure, ancienne députée européenne socialiste (1999-2009), amie du couple Collomb depuis le temps de leurs études. Gérard se marie en 1968. Alors que Geneviève suit les cours du soir à l’université, et travaille comme dactylo-facturière la journée, son mari entre en politique en adhérant à Démocratie et université. Ce club étudiant est issu de la Convention des institutions républicaines, parti créé par François Mitterrand et Charles Hernu, préfiguration du Parti socialiste, refondé au congrès d’Epinay, en 1971. Cette année-là, Gérard Collomb se présente pour la première fois à une élection municipale, à Sainte-Foy-lès-Lyon. Premier revers électoral, dans une commune trop cossue pour la gauche, suivi d’un échec aux législatives de 1973. 
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-Le couple décide alors de s’installer dans le 9e arrondissement de Lyon. Moustache et veste élimée, le professeur de lettres a du mal à s’imposer auprès des militants socialistes de l’industrieux quartier de Vaise. Réunions de section, assemblées générales, apéritifs du dimanche, Gérard Collomb se lance dans la conquête électorale en fantassin infatigable. Non sans risque, lorsque les collages d’affiches tournent aux rixes avec les partisans de l’Algérie française. Même s’il échoue de nouveau aux législatives, en suppléant d’Yvette Roudy, il accroche un score suffisant aux municipales de 1977 pour intégrer l’hémicycle de la mairie centrale de Lyon. Porté par la vague rose, Gérard Collomb enregistre sa première victoire significative en 1981. A 34 ans, il est élu député de la 2e circonscription du Rhône. 
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-En 1995, l’ancien premier ministre Raymond Barre (UDF) devient maire de Lyon, après Michel Noir (RPR), et la gauche remporte trois arrondissements sur neuf. Elu maire du 9e arrondissement, Gérard Collomb invente la gauche plurielle en ralliant les écologistes emmenés par Gilles Buna, maire du 1er arrondissement. Se disant saint-simonien, convaincu que le progrès social passe par la croissance des entreprises, l’élu socialiste travaille à l’implantation, dans son secteur, de grandes sociétés, telles que la Compagnie européenne de gestion par l’informatique décentralisée, dirigée par Jean-Michel Aulas, ou Infogrames, pilotée par Bruno Bonnell. 
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-Déterminé, il assimile les traités d’économie, aussi patiemment qu’il potassait les versions grecques et latines. Socialiste atypique, caractère fort et sensible, capable de faire du karaoké en Perfecto, Gérard Collomb creuse obstinément son sillon. Il fait de son arrondissement un laboratoire politique précurseur. Avec une liberté de parole que Raymond Barre, plus soucieux de contenir la droite bonapartiste de sa majorité, lui laisse volontiers. 
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-« Ce premier mandat a été sublime » 
-Gérard Collomb bénéficie aussi de la distance que les hautes instances du PS entretiennent avec cette ville indéchiffrable qu’est pour eux la capitale des Gaules. François Mitterrand n’apprécie pas le Lyonnais, qui a suivi le courant de Pierre Mauroy, en 1979, au congrès de Metz. « Mitterrand avait ses têtes. Il a toujours eu une attitude méfiante envers lui. Et il pensait que Lyon était imprenable. Alors il l’a dédaigné avec constance, sans jamais l’appeler au gouvernement », analyse Yvon Deschamps, ancien secrétaire fédéral du PS du Rhône. L’absence de « parachutage » à Lyon arrange les « éléphants » des villes environnantes, comme Charles Hernu à Villeurbanne, Jean Poperen à Meyzieu ou Louis Mermaz à Vienne (Isère). 
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-En contrepartie, l’élu lyonnais est tout de même nommé secrétaire national du PS, délégué aux relations extérieures, puis il devient, en 1992, le premier secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès. A cette époque, il voyage beaucoup. Il va rencontrer Mikhaïl Gorbatchev en Russie, Lula au Brésil, et la plupart des opposants aux dictatures. Membre du Conseil économique et social, conseiller régional de Rhône-Alpes, il enchaîne ensuite trois mandats de sénateur du Rhône. 
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-Lire aussi : 
-La malédiction nationale des maires de Lyon 
-Après avoir méticuleusement écarté ses rivaux, dont le professeur Jean-Louis Touraine, battu de quelques voix dans le vote interne au PS lyonnais, Gérard Collomb prend la tête de liste des municipales de 2001. Il est triomphalement élu maire de Lyon, consécration d’un investissement tenace. « Ce premier mandat a été sublime, on faisait équipe autour d’un maire directement accessible », confie un ancien adjoint. 
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-Relance du quartier d’affaires de la Part-Dieu, piétonnisation des berges du Rhône, création du quartier de la Confluence, construction du grand stade de foot : l’homme laisse une empreinte durable sur la métropole. Bien avant Paris, Lyon est équipé des premiers Vélo’v, un système public de location de vélos proposé par Jean-Claude Decaux. Franc-maçon, sensible au dialogue interreligieux, Gérard Collomb épouse parfaitement les circonvolutions du centrisme lyonnais, tout en arbitrant d’une main de fer le jeu politique local. 
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-Des larmes à l’Elysée 
-Le maire de Lyon soutient François Hollande à la présidentielle de 2012, puis se prendra d’admiration pour son ministre de l’économie, Emmanuel Macron. Fasciné par son agilité intellectuelle et sa fougue transpartisane, Gérard Collomb est très tôt convaincu de sa capacité à réformer. Le patriarche lyonnais verse une larme à l’Elysée le jour de l’investiture du jeune président, en mai 2017, autant par attachement affectif que dans l’espoir de voir s’accomplir le rêve social-démocrate. 
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-Deuxième dans l’ordre protocolaire du gouvernement, il est nommé ministre d’Etat, ministre de l’intérieur. Il reste seize mois en poste, le temps de porter la loi renforçant la lutte antiterroriste et celle sur l’asile et l’immigration. Epuisé par le rythme de la Place Beauvau, agacé par l’affaire Benalla, il démissionne le 1er octobre 2018, en déclarant sur le perron du ministère de l’intérieur : « Aujourd’hui, c’est plutôt la loi du plus fort qui s’impose – des narcotrafiquants, des islamistes radicaux –, qui a pris la place de la République (…). Aujourd’hui, on vit côte à côte. Je crains que demain on ne doive vivre face à face. » 
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-Lire aussi : 
-A Lyon, l’empire Gérard Collomb sur le déclin : « Son passage au ministère de l’intérieur a cassé quelque chose en lui » 
-La prise en compte, insuffisante à ses yeux, des fractures de la société n’explique pas tout de son départ. Après deux divorces et un troisième mariage, le père de cinq enfants mesure les sacrifices personnels dans ce chemin parcouru. Et reste lié à sa ville. Eloigné de la métropole lyonnaise, il a pu croire en perdre le contrôle. Son retour autoritaire brise les amitiés, l’isole et le contraint de s’allier avec la droite locale, dans l’espoir de sauver, sinon la présidence de la métropole, du moins son siège de maire. En pleine crise sanitaire, entre deux confinements, l’écologiste Grégory Doucet est élu en 2020 par les Lyonnais. Gérard Collomb continuera d’intervenir au conseil municipal. Ses envolées nostalgiques seront écoutées, avec le respect dévolu à ceux qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes à la recherche de l’intérêt collectif. 
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-Gérard Collomb en quelques dates 
-20 juin 1947 Naissance à Chalon-sur-Saône 
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-1981 Elu député (PS) de la 2e circonscription du Rhône 
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-2001 Elu maire de Lyon (il sera réélu en 2008, 2014 et 2018) 
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-2017-2018 Ministre de l’intérieur d’Emmanuel Macron 
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-25 novembre 2023 Mort à 76 ans 
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-Richard Schittly (Lyon, correspondant) 
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