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| - | ÉCONOMIE | ||
| - | Immobilier de bureau : WeWork se déclare en faillite pour tenter une énième fois de se relancer | ||
| - | Le spécialiste des bureaux partagés, lancé en 2010 en fanfare et avec de grandes ambitions, n’a cessé d’engouffrer l’argent des investisseurs sans jamais approcher la rentabilité. | ||
| - | Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) | ||
| - | Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) | ||
| - | Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) | ||
| - | Aujourd’hui à 03h30 | ||
| - | Lecture 4 min | ||
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| - | Devant l’entrée des bureaux de WeWork, à New York, le 7 novembre 2023. PETER MORGAN / AP | ||
| - | Il y a quelques années, un concept innovant avait été imaginé : travailler dans un espace de bureaux partagés, en ville, en apportant son ordinateur. C’était avant la pandémie de Covid-19, qui a généralisé l’usage du travail à domicile. L’entreprise américaine de location d’espaces de bureaux WeWork espérait alors « ubériser » l’organisation du travail et avait été valorisée jusqu’à 47 milliards de dollars courant 2019. Aujourd’hui, | ||
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| - | Selon les documents judiciaires, | ||
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| - | LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ | ||
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| - | Ainsi s’effondre WeWork, fondée en 2010 au sud de Manhattan par Adam Neumann, jeune entrepreneur israélien alors âgé de 31 ans, et l’Américain Miguel McKelvey. Le concept était ingénieux : | ||
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| - | Lire aussi : | ||
| - | WeWork : l’agonie annoncée d’un géant du bureau partagé | ||
| - | Excellent vendeur, M. Neumann levait sans cesse des fonds, pour pouvoir prendre de vitesse ses concurrents. Le jeune homme charismatique séduit le japonais Masayoshi Son, milliardaire fondateur de Softbank, qu’il rencontre en 2016, et qui engloutira dans l’aventure plus de 10 milliards de dollars. WeWork signe des baux en plein boom, juste avant le Covid-19, avec des locaux dans une centaine de pays, de Sao Paulo au Brésil à Shanghai en Chine. A New York et Londres, la firme était devenue le premier bailleur privé. | ||
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| - | L’une des start-up les plus prometteuses des Etats-Unis | ||
| - | Elle est l’une des start-up les plus prometteuses des Etats-Unis. C’est ainsi qu’elle fut valorisée 47 milliards de dollars début 2019. M. Neumann, | ||
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| - | Cet été-là, WeWork a préparé un prospectus d’introduction en Bourse, où le prénom « Adam » apparaissait 169 fois, selon un décompte du Washington Post. Deux ans plus tôt, Adam Neumann avait déclaré à Forbes que la valorisation de son entreprise était « davantage basée sur notre énergie et notre spiritualité que sur un multiple de revenus ». Mais soudain, l’inquiétante martingale apparaît aux yeux de tous : plus WeWork se développe, plus elle perd de l’argent. | ||
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| - | Lire aussi la chronique (2019) : | ||
| - | Echec de l’introduction en Bourse de WeWork : « Quand le gagnant peut tout perdre » | ||
| - | L’introduction en Bourse est annulée, Adam Neumann est remercié tandis que son actionnaire, | ||
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| - | Lire aussi (2019) : | ||
| - | La descente aux enfers d’Adam Neumann, l’omnipotent PDG de WeWork | ||
| - | Début 2020 arrive une nouvelle équipe, dirigée par Sandeep Mathrani, un spécialiste de l’immobilier de bureau. En pleine épidémie de Covid-19, ce dernier a le choix entre restructurer brutalement l’entreprise et dénoncer tous azimuts des baux signés trop cher ou parier sur un rebond du marché, pour préserver son réseau immobilier. Sandeep Mathrani choisit la deuxième approche, qui permettrait de maintenir l’empire des bureaux de WeWork, et il persistera dans ce pari risqué pendant les trois années suivantes. | ||
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| - | Folle course en avant | ||
| - | « Nous avons payé nos factures, et effectivement nous faisons [ce choix stratégique] parce qu’à mesure que nous sortons de cette situation, nous voulons être des bailleurs de choix », déclara M. Mathrani au Wall Street Journal en juillet 2020. Le nouveau patron espère que WeWork deviendra rentable en 2021 avec le retour des Américains au bureau. L’inverse se passe : le télétravail s’ancre dans les habitudes occidentales, | ||
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| - | En 2021, l’entreprise perd 4, | ||
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| - | Pendant ces années, les bailleurs s’adaptent, | ||
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| - | Lire aussi : | ||
| - | Le coworking fait sa révolution de palace | ||
| - | En réalité, le destin de l’entreprise est scellé. Début août, WeWork annonce qu’« il existe des doutes substantiels quant à la capacité de l’entreprise à poursuivre ses activités ». La menace était claire : sans révision drastique des baux, l’entreprise déposera le bilan pour renégocier librement. C’est fait. Les pertes totales englouties par WeWork depuis sa création ont dépassé 16 milliards de dollars. L’entreprise a dépensé tout l’argent qu’elle a levé au cours de la dernière décennie. David Tolley a assuré que la procédure de faillite durerait moins de sept mois. WeWork a indiqué être opérationnelle et que ses activités hors des Etats-Unis et du Canada n’étaient pas affectées par le dépôt de bilan. | ||
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| - | Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) | ||
| - | NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE | ||
| - | En Afghanistan, | ||
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| - | Aujourd’hui à 03h23 | ||
| - | Ligue des champions : | ||
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| - | Aujourd’hui à 00h18 | ||
| - | Loi « immigration » : | ||
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| - | Hier à 19h59 | ||
| - | Suicide de Nicolas : l’ancienne rectrice de Versailles dénonce « une mise en cause totalement injustifiée » après la demande de sanction de Gabriel Attal | ||
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| - | Hier à 23h41 | ||
| - | La production mondiale de vin au plus bas depuis soixante ans | ||
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| - | Hier à 15h00 | ||
| - | A Saint-Etienne, | ||
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| - | Aujourd’hui à 05h23 | ||
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