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-======  Le Monde – Quelques avancées lors de la rencontre entre Joe Biden et Xi   ====== 
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-[Le Monde – Quelques avancées lors de la rencontre entre Joe Biden et Xi Jinping](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/16/quelques-avancees-lors-de-la-rencontre-entre-joe-biden-et-xi-jinping_6200414_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/16/quelques-avancees-lors-de-la-rencontre-entre-joe-biden-et-xi-jinping_6200414_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-Quelques avancées lors de la rencontre entre Joe Biden et Xi Jinping 
-Au cours de leur sommet, mercredi, en Californie, les deux dirigeants ont notamment convenu de rouvrir les canaux de communication entre leurs armées, de s’accorder sur la lutte contre le trafic de fentanyl et de mener des discussions sur l’intelligence artificielle. 
-Par Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant), Piotr Smolar (Washington, correspondant) et Corine Lesnes (San Francisco, correspondante) 
-Par Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant), Piotr Smolar (Washington, correspondant) et Corine Lesnes (San Francisco, correspondante) 
-Par Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant), Piotr Smolar (Washington, correspondant) et Corine Lesnes (San Francisco, correspondante) 
-Aujourd’hui à 05h50, modifié à 06h07 
-Lecture 4 min 
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-Le président américain, Joe Biden, et son homologue chinois, Xi Jinping, à Woodside (Californie), le 15 novembre 2023. KEVIN LAMARQUE / REUTERS 
-Malgré l’absence de conférence de presse et de communiqué commun, la rencontre au sommet entre Joe Biden et Xi Jinping, mercredi 15 novembre, dans la baie de San Francisco – la première entre les présidents américain et chinois en un an – n’en a pas moins donné lieu à de « vrais progrès », selon le chef de la Maison Blanche. Pour Joe Biden, ces heures de discussion ont été parmi « les plus constructives et les plus productives » qu’il a eues jusqu’à présent avec son homologue chinois. Un optimisme qui tranche singulièrement avec des communiqués chinois plus réservés. 
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-Lire aussi : 
-Sommet très attendu entre Joe Biden et Xi Jinping aux Etats-Unis 
-Les Américains ont obtenu satisfaction sur les deux sujets qu’ils avaient publiquement affichés comme prioritaires : la réouverture des canaux de communication entre les armées des deux pays – gelés depuis la visite de Nancy Pelosi, alors speaker de la Chambre des représentants, à Taïwan en 2022 –, ainsi que l’engagement de Pékin de lutter contre les exportations illégales de fentanyl, l’opioïde de synthèse qui fait chaque année des dizaines de milliers de morts aux Etats-Unis. 
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-Mais la Chine ne fait pas preuve du même optimisme. Sur le fentanyl, son communiqué indique simplement un accord des deux présidents pour « l’établissement d’un groupe de travail sur la coopération contre les narcotiques ». L’administration Trump avait sanctionné des laboratoires chinois et des personnes impliquées dans le commerce de produits entrant dans la composition du fentanyl. Jusqu’à présent, la Chine a refusé de coopérer avec les Etats-Unis tant que ces sanctions n’étaient pas levées. 
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-Lire aussi : 
-Nancy Pelosi à Taïwan : Pékin accroît ses menaces 
-Taïwan, la question « la plus sensible » 
-Surtout, la question de Taïwan reste entière. Pour la Chine, rappelle le communiqué de Pékin, cette question « reste la plus importante et la plus sensible des relations sino-américaines ». Le texte adopte même un ton martial : « La Chine réalisera la réunification. Rien n’arrêtera celle-ci. » Selon ce communiqué, lors de la précédente rencontre entre Joe Biden et Xi Jinping, à Bali en 2022, les Etats-Unis s’étaient engagés à « ne pas soutenir l’indépendance de Taïwan, à cesser d’armer l’île et à soutenir la réunification pacifique de la Chine ». 
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-Lire aussi : 
-Sommet du G20 en Indonésie : Joe Biden et Xi Jinping font assaut de bonne volonté, sans avancée sur les sujets qui fâchent 
-A San Francisco, Xi a demandé son homologue américain, selon le communiqué chinois, de respecter ses engagements. En fait, le communiqué de la Maison Blanche du 14 novembre 2022 était plus vague. « Notre politique d’une seule Chine n’a pas changé, les Etats-Unis s’opposent à tout changement unilatéral du statu quo par quelque partie que ce soit et le monde a intérêt au maintien de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan », avait-elle indiqué à l’époque. 
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-Lire aussi : 
-La Chine appelle une nouvelle fois les Etats-Unis à cesser d’armer Taïwan et sanctionne deux entreprises de défense américaines 
-Cette année, alors que les Taïwanais sont appelés aux urnes le 13 janvier 2024 pour renouveler à la fois leur président et leur Parlement, Joe Biden a mis en garde la Chine contre toute ingérence dans la campagne électorale en cours. Hasard du calendrier, mercredi, à Taipei, deux des trois candidats de l’opposition ont annoncé faire liste commune, ce qui va rendre beaucoup plus difficile la campagne du candidat du Parti démocrate progressiste (DPP), au pouvoir, très hostile à Pékin et qui, jusqu’à présent, fait la course en tête. 
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-« Leadership conjoint » 
-Outre le groupe de travail sur le fentanyl et la reprise des communications entre militaires, Joe Biden et Xi Jinping se sont engagés à augmenter la fréquence des liaisons aériennes entre les deux pays et à favoriser les échanges humains. Enfin, les deux pays vont mener des discussions sur l’intelligence artificielle. 
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-Si les deux dirigeants ont évoqué le climat, c’est juste pour indiquer qu’ils souhaitaient « travailler ensemble », laissant à leurs spécialistes le soin de s’accorder. Ni le Proche-Orient ni l’Ukraine ne semblent avoir été évoqués lors de cet entretien qui s’est tenu en marge du sommet des vingt-et-un pays de l’APEC (Forum de coopération économique pour l’Asie-pacifique), qui se réunit à San Francisco. 
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-Alors que le centre de la ville était perturbé par plusieurs manifestations, les dirigeants chinois et américain se sont rencontrés 40 kilomètres plus au sud, au domaine historique de Filoli, à Woodside. Après un premier entretien de plus de deux heures avec leurs délégations, et un déjeuner restreint à quelques collaborateurs, ils sont sortis faire quelques pas dans les jardins, sous l’œil des caméras. L’Américain a levé les pouces – signe de succès. « Il y a des défis mondiaux critiques qui demandent notre leadership conjoint. Et aujourd’hui, nous avons effectué de vrais progrès », a écrit Joe Biden sur X avant même la fin de l’entretien. 
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-Du « dictateur » au « gars » 
-Xi Jinping avait répondu sur le même ton mais sans parler de « progrès ». Le président chinois a insisté sur la responsabilité des deux grandes puissances dans le maintien de la stabilité mondiale. « Pour deux grands pays comme la Chine et les Etats-Unis, se tourner mutuellement le dos n’est pas une option », a-t-il estimé. « La planète Terre est assez grande pour que les deux pays réussissent. » Selon le communiqué chinois, « la Chine n’a pas de plan pour dépasser ou détrôner les Etats-Unis. De même, les Etats-Unis ne devraient pas chercher à réprimer ou à contenir la Chine ». 
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-Lire la chronique : 
-« En Chine, l’heure est à la confrontation directe avec les Etats-Unis » 
-Toute confrontation aurait, selon Xi Jinping, de lourdes conséquences. « Il n’est pas réaliste pour un pays d’essayer d’en remodeler un autre », a-t-il averti. Hors caméras, le dirigeant chinois a signifié à ses interlocuteurs que les sanctions américaines « nuisent gravement aux intérêts légitimes » de Pékin. Or, sur ce point, il semble qu’il n’ait rien obtenu, ce qui explique peut-être la prudence des commentaires en Chine dans les heures qui ont suivi la rencontre. 
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-La différence de ton s’explique aussi peut-être par la situation de chaque protagoniste. A moins d’un an d’une élection présidentielle qui s’annonce difficile pour lui, Joe Biden a tout intérêt à présenter ce sommet sur ses terres comme un succès. En revanche, si Xi Jinping a intérêt à ce que les Etats-Unis lèvent les sanctions à l’exportation de semi-conducteurs vers la Chine ou soutiennent moins Taïwan, il n’entend pas forcément soutenir Joe Biden, qui, contrairement à Donald Trump, a réussi à ce que les Occidentaux serrent les rangs face à Moscou et Pékin. 
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-A l’issue de sa conférence de presse, une simple remarque de Joe Biden a révélé le fossé qui le sépare de son homologue. Interrogé pour savoir s’il qualifiait toujours Xi Jinping de « dictateur », comme il l’avait fait en juin devant des donateurs du Parti démocrate, Joe Biden a réfléchi puis a répondu : « Il l’est. Il l’est comme le gars qui dirige un pays dont le système est totalement différent du nôtre. » 
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-Alors que Joe Biden tenait sa conférence de presse, le « gars » regagnait San Francisco, où il devait participer à un dîner de gala donné par le forum des chefs d’entreprise des pays de l’APEC, en présence des grands noms de la Silicon Valley – Elon Musk, Sundar Pichai – et du monde américain des affaires – Jane Fraser, de Citigroup. Objectif : presser les patrons américains de revenir investir en Chine. Jeudi soir, le « dictateur » devait recevoir d’autres patrons – qui ont payé 40 000 dollars (37 000 euros) pour dîner à ses côtés –, avant de s’envoler vers la Chine vendredi. 
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-Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant), Piotr Smolar (Washington, correspondant) et Corine Lesnes (San Francisco, correspondante) 
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