Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2023-11b:senateur5corropt [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2023-11b:senateur5corropt

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2023-11b:senateur5corropt [26/12/2025/H08:15:02]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
-~~NOTOC~~ 
-@DATE@ 
  
- 
- 
----- 
- 
-======  [Le Monde – Les arrangements avec les règles du sénateur (LR) Stéphane Le Rudulie  ====== 
- 
- 
-[Le Monde – Les arrangements avec les règles du sénateur (LR) Stéphane Le Rudulier](https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/19/stephane-le-rudulier-l-ambitieux-senateur-lr-qui-s-arrange-avec-les-regles_6201061_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
- 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-Vous pouvez partager un article en cliquant sur l’icône de partage en bas à droite de celui-ci. 
-La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. 
-Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. 
-Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. 
-En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». 
- 
-https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/19/stephane-le-rudulier-l-ambitieux-senateur-lr-qui-s-arrange-avec-les-regles_6201061_3224.html 
- 
-SOCIÉTÉ 
-Les arrangements avec les règles du sénateur (LR) Stéphane Le Rudulier 
-Les largesses de l’élu Les Républicains avec l’argent public et ses rapports avec la mairie de Rognac (Bouches-du-Rhône), qu’il n’a jamais vraiment quittée, donnent une autre image de cet ambitieux parlementaire, qui se veut irréprochable. 
-Par Laura Motet et Gilles Rof (Marseille, correspondant) 
-Par Laura Motet et Gilles Rof (Marseille, correspondant) 
-Par Laura Motet et Gilles Rof (Marseille, correspondant) 
-Aujourd’hui à 06h00, modifié à 10h56 
-Lecture 8 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Le sénateur (Les Républicains, LR) des Bouches-du-Rhône, Stéphane Le Rudulier (à gauche), avec l’ancien maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, lors d’un meeting de la fédération LR du département à La Ciotat, le 17 septembre 2022. CLEMENT MAHOUDEAU / AFP 
-Dissolution de La France insoumise, pénalisation de l’antisionisme, limitation du droit de grève dans les raffineries… Ces derniers mois, Stéphane Le Rudulier, sénateur Les Républicains (LR) des Bouches-du-Rhône et conseiller municipal de Rognac, la petite ville de 12 000 habitants dont il a été maire de 2016 à 2020, fait parler de lui par ses coups médiatiques. 
- 
-Au sein de LR, l’ambitieux élu de 49 ans, charmeur, teint hâlé, chemises à col ouvert, change régulièrement de sillage. Un temps porte-parole du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, il a rallié le sénateur de Vendée Bruno Retailleau pour l’élection du président des Républicains. Fin août, c’est sa présence lors de la rentrée politique de Gérald Darmanin à Tourcoing (Nord), plutôt qu’à celle d’Eric Ciotti au Cannet (Alpes-Maritimes), qui a « estomaqué » certains parlementaires de son camp, et fait pâlir son étoile de figure montante du parti. 
- 
-LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ 
- 
-En 2022, Le Monde révélait que sa thèse en sciences de l’information et de la communication était entachée de plagiat. Cette fois, ce sont les largesses avec l’argent public de Stéphane Le Rudulier et ses rapports avec la mairie de Rognac, qu’il n’a jamais vraiment quittée, qui interrogent. 
- 
-Lire aussi l’enquête : 
-Stéphane Le Rudulier : des ombres dans le parcours du « professeur », figure montante des Républicains 
-Dès son arrivée au Sénat, à l’automne 2020, sa gestion des 5 900 euros mensuels d’avance de frais de mandat (AFM) suscite des interrogations au sein du comité de déontologie de la chambre. Son achat d’un stylo Montblanc a plus de 900 euros et de pochettes en cuir pour plus de 1 000 euros est discuté, fin juillet 2021. 
- 
-A cette époque, son AFM paie également les 2 000 euros que coûte le buffet de la « soirée des sponsors » du tournoi de tennis du club de Rognac – une passion qu’il partage avec l’un de ses assistants parlementaires, président du club. Auprès du comité, il affirme qu’il s’agissait d’une « rencontre politique » avec quarante-cinq élus, « en marge d’un événement sportif ». Le même été, il déjeune, un dimanche, à La Villa Madie, un restaurant étoilé sur les hauteurs de Cassis (Bouches-du-Rhône), avec deux autres convives pour près de 900 euros – dont 300 euros d’alcools divers, du Dom Pérignon à la vodka orange. 
- 
-Stéphane Le Rudulier affirme d’abord à plusieurs reprises qu’il s’agissait d’un déjeuner de travail : « Je ne dirai pas les personnes avec qui j’étais. (…) Il faut avoir un minimum de déontologie, si je commence à dire les noms… », avant d’assurer, dans un second temps, le contraire par écrit. « Il s’agissait d’un repas à caractère privé, [dont] le montant total (…) n’a pas été pris en charge sur [mes] frais de mandat mais bien sur [mes] deniers personnels. » 
- 
-Apéritifs au vin blanc et au champagne 
-Toutes ces dépenses dépassent de loin le référentiel – non public – des frais de mandat « raisonnables » accordés aux parlementaires. L’achat d’un stylo ne doit pas dépasser 150 euros et un repas 100 euros par convive, expliquent deux anciens membres du comité de déontologie au Monde. En cas de dépassement non justifié, le Sénat demande le règlement de la différence à l’élu, ce qu’il a fini par faire pour le stylo et la sacoche à hauteur de 770 euros et de 550 euros. Pour expliquer les demandes qui lui ont été faites, le sénateur indique découvrir ces règles « au compte-gouttes (…) car elles ne sont pas écrites ». Elles sont pourtant toutes énoncées aux nouveaux sénateurs à leur arrivée, puis rappelées au moins une fois par an lors de réunions de groupe. 
- 
-Avec son AFM, l’élu acquiert également du Ruinart Blanc de Blancs, un champagne à 90 euros la bouteille, dont il est friand. « En plein Covid, avec certains sénateurs, nous avons effectivement reçu des élus dans l’enceinte du Sénat, mais c’était une dépense exceptionnelle », explique l’élu. Interrogé sur les témoignages faisant état d’achats plus réguliers, le sénateur déclare : « Il me semble que ces achats-là, je les ai faits avec ma carte personnelle. Ou alors ça a été partagé. » 
- 
-Lire aussi : 
-Frais de mandat des députés : un respect des règles « en progression constante », mais une transparence encore incomplète 
-Lorsqu’il était maire de Rognac, la cohésion du cabinet et des élus était également assurée par des apéritifs au vin blanc et au champagne, sur fonds municipaux. Une tradition qui a perduré sous sa successeure désignée, Sylvie Miceli-Houdais (UDI). 
- 
-Malgré l’interdiction du cumul des mandats, qui l’a obligé à céder son fauteuil, en 2020, à Mme Miceli-Houdais, son ancienne première adjointe, Stéphane Le Rudulier n’a jamais vraiment lâché la mairie. Entre son élection au Sénat et 2021, il a installé son bureau dans l’ancien hôtel de ville. La pratique est autorisée si elle donne lieu à une convention prévoyant le paiement d’un loyer à la municipalité. Ce qui n’a pas été le cas. « J’avais demandé qu’on puisse faire une convention, [mais] on n’est pas tombés d’accord sur l’enveloppe », explique d’abord le sénateur, avant de préciser par écrit que ce bureau n’a été occupé exclusivement qu’au titre de son mandat municipal. Une facture de 3 000 euros de meubles a pourtant été soumise au Sénat en juin 2021, justifiée par l’« équipement de la permanence parlementaire située sur Rognac ». 
- 
-Professeur de tennis 
-Les liens entre la maire et Stéphane Le Rudulier fluctuent au gré de leurs relations, parfois tendues. Quatre des sept assistants parlementaires ayant travaillé pour le sénateur ont bénéficié de contrats de travail à temps partiel avec la commune. Des contrats légaux si les horaires établis sont effectués pour la collectivité locale. Contacté par Le Monde, l’un de ces collaborateurs a fait disparaître son expérience municipale de son profil LinkedIn – avant de la faire réapparaître lorsque nous la lui mentionnions. 
- 
-Un de ces assistants parlementaires est professeur de tennis, président du club local. Stéphane Le Rudulier l’avait initialement embauché à la mairie, lorsqu’il était en poste, pour « préparer Rognac aux Jeux olympiques » dans le cadre du label « Terre de Jeux 2024 », obtenu en 2019. Finalement, « la mairie n’a pas souhaité mettre en place » les projets sur lesquels il a travaillé, explique-t-il au Monde, et l’a remercié. Le sénateur l’a alors embauché comme collaborateur parlementaire, chargé de la gestion de l’AFM et de l’accompagnement du sénateur dans ses déplacements. 
- 
-M. Le Rudulier reconnaît avoir « pu jouer au tennis avec » son collaborateur, sans qu’il ait jamais été son entraîneur. L’élu préfère mettre en avant la carrière de cet ancien cadre de La Poste : « Quand vous lui posez la question d’un code postal, il sait exactement le nombre d’habitants de la commune. Il connaît bien la cartographie électorale [des grands électeurs]. » 
- 
-Une jeune femme, embauchée à temps plein au cabinet de la maire en mai 2022, a également travaillé en partie pour le sénateur, sans être déclarée auprès du Palais du Luxembourg. Après que le sénateur a affirmé ne pas la connaître, il explique « n’en avoir eu aucun souvenir » en raison d’une relation « éphémère et distante ». Des élus des Bouches-du-Rhône confirment pourtant avoir échangé avec celle qui leur avait été présentée comme la « conseillère juridique et politique » du sénateur en circonscription. Son nom figure par ailleurs, en juillet 2022, dans le Trombinoscope, prestigieux annuaire du personnel politique national. Le professeur de tennis, pourtant en poste depuis près d’un an, n’y figure pas. « Une simple erreur matérielle d’un stagiaire nouvellement arrivé », au moment de transmettre la liste des collaborateurs, selon le sénateur. 
- 
-Un « job d’été » jusqu’à fin décembre 
-En retrait de Rognac pendant quelques mois après son élection au Sénat, l’ancien maire est à nouveau omniprésent dans les affaires de la commune. En juin, Mme Miceli-Houdais lui a officiellement confié plusieurs délégations liées au sport, en s’affranchissant de la loi sur le cumul des mandats. Le sénateur explique n’avoir jamais signé ces délégations, conscient qu’elles étaient illégales, et l’avoir expliqué à la maire. L’arrêté porte pourtant bien sa griffe. 
- 
-Selon le sénateur, ces délégations ont été abrogées le 7 septembre, ce que confirme la maire. Interrogée le 3 novembre par Le Monde, la préfecture des Bouches-du-Rhône ne semble pas avoir connaissance de cette abrogation et assure que ces délégations « demeurent illégales ». « En l’absence de précision, au sein de l’acte, relative à la qualité de sénateur de l’intéressé, cette illégalité n’a pas été identifiée. Un recours gracieux est en cours de notification [à la mairie de Rognac] », afin d’obtenir l’abrogation de l’arrêté, poursuivent les services préfectoraux. 
- 
-Malgré l’annulation de ses délégations, le poids du sénateur dans sa commune reste évident. Lors du conseil municipal du 12 octobre, il a présenté près de la moitié des délibérations, dont plusieurs ventes de parcelles à des promoteurs privés. En septembre, son second fils est embauché en CDD au sein du centre de supervision urbaine municipal. Un lieu sensible, géré par des agents assermentés, où arrivent les images de l’ensemble des caméras de vidéosurveillance de la commune. Auprès du Monde, le sénateur insiste sur le fait que son fils « n’a pris la place de personne », ajoutant qu’il n’a pas participé au processus de recrutement « qui s’est fait entre un individu adulte de la commune et la collectivité ». Le CDD, présenté dans un premier temps comme un « job d’été » par le sénateur, court jusqu’à fin décembre. 
- 
-Lire aussi : 
-Benoît Payan, le maire de Marseille, riposte après avoir été mis en cause par un sénateur LR 
-Les arrangements avec les règles ne sont pas une première pour lui. Le 24 octobre 2006, c’est la chambre régionale des comptes qui, en plein contrôle de la gestion de la commune de Rognac, demande la copie complète « des notations annuelles de M. Le Rudulier, responsable informatique d’avril 2004 à juin 2006 ». Dans son viseur, un marché public de renouvellement et de maintenance de photocopieurs, qui sera finalement stoppé par le conseil municipal. 
- 
-Le cahier des charges du marché « ne pouvait qu’aboutir à la désignation d’un candidat déterminé », estiment les rapporteurs. Une note interne rappelle alors à tous les chefs de service de la municipalité qu’« aucun avantage en nature n’est possible (…) pour les agents d’une collectivité ». « La note n’était pas personnalisée, mais elle visait directement Stéphane Le Rudulier », affirme Corinne Lucchini, alors première adjointe. 
- 
-Malaise de l’équipe municipale 
-A Rognac, la présence du parlementaire renforce encore le climat de crise aiguë qui agite la mairie, où il occupe désormais une pièce contiguë au bureau de la maire lorsqu’il est en circonscription. Depuis le début de l’année 2023, six des neuf adjoints de Sylvie Miceli-Houdais ont présenté leur démission ou se sont vu retirer leurs délégations. Deux autres conseillers municipaux ont renoncé à leurs mandats depuis l’été. Une hécatombe qui en dit long sur le malaise d’une équipe municipale, pourtant élue trois ans plus tôt avec 90 % des voix. 
- 
-Démissionnaire fin août, le troisième adjoint, Yvan Vesperini, soutien politique de Stéphane Le Rudulier depuis 2014, avance comme cause de son départ une gestion défaillante de la ville, avec « l’abandon sans raison » de grands projets structurants, la brutalité des méthodes de management de la maire, mais aussi l’interventionnisme du sénateur. Sur Facebook, il ajoute, sibyllin : « On doit servir par l’exemple en excluant les déviances, dont celle de se servir. » En réponse sur le même réseau social, la maire renvoie à son ex-adjoint l’accusation de manque de probité : « C’est la raison pour laquelle j’ai été malheureusement contrainte de saisir le conseil municipal pour te retirer tes fonctions. » 
- 
-« J’ai démissionné car, avec mon travail, il n’est pas concevable de cautionner certaines pratiques », résume, sans s’étendre, l’ex-adjoint à la sécurité et fonctionnaire de police, Willy Nicollet, parti mi-juillet. Il évoque, lui aussi, des « fonctionnaires traumatisés » par les coups de colère de Mme Miceli-Houdais. 
- 
-Car, à Rognac, le malaise ne concerne pas que les élus. Depuis l’accession au fauteuil de maire de Stéphane Le Rudulier en 2016, le turnover des agents y est exceptionnel. « L’ambiance à la mairie était délétère. Beaucoup de cadres sont partis ou ont été poussés dehors, raconte un ex-chargé des affaires juridiques. Il était courant d’entendre le maire et sa première adjointe hurler ou jeter des objets. » 
- 
-« Une gouvernance toxique » 
-Le mouvement ne s’est pas arrêté avec l’élection de Sylvie Miceli-Houdais, en novembre 2020. Sur les deux dernières années, Rognac a vu passer cinq directeurs de cabinet du maire, une flopée de directeurs généraux des services, de responsables des services techniques, de directeurs de la communication… « Une quarantaine de cadres sur un total de 245 agents » calcule, liste à l’appui, une ancienne responsable des ressources humaines. 
- 
-« La maire est quelqu’un de très excessif, au verbe fleuri, explique un cadre, démissionnaire après trois mois. Ses crises quotidiennes sont particulièrement gênantes quand elles tombent sur quelqu’un d’autre, et humiliantes quand vous en êtes la victime. » Responsable de Force ouvrière-Territoriaux dans les Bouches-du-Rhône, Patrice Ayache évoque, lui, « une gouvernance toxique et irrationnelle. On est sur un territoire de non-droit, avec une priorité aux amis des amis, voire à la famille ». 
- 
-A la préfecture des Bouches-du-Rhône, l’avalanche de démissions et de mises à l’écart qui secoue Rognac ne semble pas provoquer d’alerte. « Le conseil municipal est aujourd’hui incomplet », concèdent les services de l’Etat, avant de souligner qu’« il faudrait que quatre conseillers démissionnent » encore pour provoquer une nouvelle élection. 
- 
-Laura Motet et Gilles Rof (Marseille, correspondant) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué une députée, évoque une « erreur de manipulation » 
- 
-Aujourd’hui à 05h30 
-Viens chez moi, j’habite chez mes enfants 
- 
-Aujourd’hui à 06h00 
-« Le climatoscepticisme n’a rien à voir avec le scepticisme » 
- 
-Aujourd’hui à 05h00 
-Comment le Hamas a imposé son hégémonie sur le mouvement national palestinien 
- 
-Aujourd’hui à 06h00 
-Face aux difficultés dans l’exercice du mandat, la « fatigue républicaine » des maires de France 
- 
-Aujourd’hui à 06h00 
-Comment le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, tente d’imprimer sa marque 
- 
-Aujourd’hui à 05h45 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: