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-======  [Le Monde – Pour la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, « nous avons trop longtemps insisté sur les bénéfices de la mondialisation »](   ====== 
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-[Le Monde – Pour la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, « nous avons trop longtemps insisté sur les bénéfices de la mondialisation »](https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/12/pour-la-directrice-du-fmi-kristalina-georgieva-nous-avons-trop-longtemps-insiste-sur-les-benefices-de-la-mondialisation_6199727_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/12/pour-la-directrice-du-fmi-kristalina-georgieva-nous-avons-trop-longtemps-insiste-sur-les-benefices-de-la-mondialisation_6199727_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-Pour la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, « nous avons trop longtemps insisté sur les bénéfices de la mondialisation » 
-Dans un entretien au « Monde », la directrice générale du Fonds monétaire international s’inquiète du danger de fragmentation de l’économie mondiale et de la montée des risques géopolitiques. 
-Propos recueillis par Marie Charrel 
-Propos recueillis par Marie Charrel 
-Propos recueillis par Marie Charrel 
-Hier à 23h00, modifié à 11h03 
-Lecture 6 min Read in English 
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-La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, au siège du FMI, à Washington, le 14 avril 2023. STEFANI REYNOLDS / AFP 
-Si l’inflation reflue enfin, la crise au Moyen-Orient et les risques géopolitiques pourraient de nouveau faire décoller les prix du pétrole, prévient Kristalina Georgieva. Présente à Paris du 9 au 11 novembre, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) s’alarme du risque de fragmentation du commerce mondial, susceptible, selon elle, d’augmenter la pauvreté et l’insécurité pour tous. 
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-La tentation protectionniste monte sur tous les continents. La mondialisation basée sur le libre-échange est-elle morte ? 
-Pendant longtemps, nous avons trop insisté sur les bénéfices de la mondialisation. Ils ont été considérables : sur les trois dernières décennies, l’économie mondiale a triplé, en particulier au profit des économies en développement qui, elles, ont quadruplé, et il en a résulté une incroyable réduction de la pauvreté. Mais tout le monde n’en a pas profité. Trop longtemps, l’attention n’a pas suffisamment porté sur ceux dont les emplois et les moyens de subsistance se sont évaporés, parce que les mécanismes de compensation ont été insuffisants. Cela a créé un terrain fertile pour les mouvements altermondialistes et le populisme. 
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-Lire aussi : 
-Le grand retour des Etats dans la mondialisation 
-Pire, depuis la pandémie de Covid-19, nous assistons à des chocs exogènes en série qui entraînent des interruptions massives des chaînes d’approvisionnement. Cela peut pousser des entreprises à vouloir rapprocher une partie de leur production. Mais cela ne va pas sans poser de problème, car cela concentre les risques au même endroit en cas de nouveau choc. 
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-Comment, alors, réinventer la mondialisation ? 
-Nous ne pouvons pas revenir au modèle passé, où trop de personnes ont perdu, et qui ne reconnaît pas suffisamment que la sécurité des approvisionnements est aussi une question de sécurité économique, et pas uniquement de sécurité nationale. Il convient de repenser la mondialisation autant que possible en collaboration avec nos partenaires. Notre conseil aux pays est de ne pas jouer la carte de l’intérêt national contre les autres, mais de réfléchir aux mécanismes permettant de poursuivre l’intégration mondiale et d’équilibrer les risques. Car une plus grande fragmentation du commerce mondial aurait une conséquence très claire : nous serions tous plus pauvres et moins en sécurité. 
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-Lire aussi : 
-Norbert Gaillard, économiste : « L’élargissement des BRICS vise entre autres à dédollariser l’économie mondiale » 
-Quel pourrait être le coût, précisément, de cette fragmentation ? 
-Selon les scénarios, il pourrait atteindre entre 0,2 % et 7 % du produit intérieur brut (PIB) mondial, 7 %, le cas extrême, équivaudrait à exclure deux pays comme l’Allemagne et le Japon de l’économie mondiale. Pour limiter ce risque, nous devons résister à la tentation d’imposer des barrières commerciales, dont le nombre est passé de 500 environ en 2017 à 2 000 en 2019 et 3 000 en 2022. Or, nos recherches montrent que, si l’une des trois grandes économies du monde (les Etats-Unis, l’Europe, la Chine) prend une mesure fondamentalement protectionniste, la probabilité qu’un pays partenaire prenne une mesure protectionniste en réponse est de 73 % dans les douze mois. C’est une pente dangereuse. 
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-Lire aussi : 
-L’Europe est sur le chemin d’une reprise fragile, juge le Fonds monétaire international 
-Les politiques industrielles engagées en Europe et aux Etats-Unis vont-elles dans le bon sens ? 
-Nous assistons en effet à un regain de passion autour des politiques industrielles. Certaines cherchent à corriger les erreurs commises par le passé dans la mondialisation. Mais il convient de réfléchir aux implications potentielles de ces mesures pour les pays partenaires. 
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-Un gouvernement souhaitant faire monter en gamme son industrie peut par exemple agir en rendant son économie plus attractive pour les investissements plutôt qu’en instaurant des barrières commerciales, au mépris des règles de l’Organisation mondiale du commerce – ce qui se révélerait négatif pour le monde. 
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-N’y a-t-il donc jamais de bon protectionnisme, ne serait-ce que pour protéger l’environnement, ou éviter que des produits ne fassent trois fois le tour de la planète avant d’être vendus ? 
-Nous devons tirer les leçons de l’histoire. Celle-ci nous a appris que la division du travail entre les pays est bénéfique, car elle permet d’apporter de la nourriture, des biens et des services à tous, et ce, à moindre coût. Mais ces échanges doivent prendre en considération le bien-être de la société. 
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-Il convient de réfléchir aux chaînes d’approvisionnement mondiales en tenant compte de leur empreinte carbone, mais là encore, en prenant garde également à l’ampleur des préjudices que leur restructuration pourrait causer à des travailleurs ailleurs sur la planète. Il est possible d’accélérer la décarbonation de nos sociétés sans engendrer de tels préjudices. Des subventions à la R&D permettant aux technologies vertes de pénétrer plus rapidement l’économie sont, par exemple, une bonne utilisation de l’argent public. 
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-Lire aussi : 
-La grande évasion fiscale des multinationales continue 
-Les pays pauvres sont en première ligne face à la série de chocs que nous traversons. Comment les aider ? 
-Il est certain qu’ils seront les plus affectés par le changement climatique, qu’ils n’ont pas engendré, par le protectionnisme des pays industrialisés et par les répercussions de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Non seulement cela rend les choses plus coûteuses, mais l’augmentation du protectionnisme et des conflits complique la coopération internationale sur d’autres questions. Cette coopération est aujourd’hui cruciale pour de nombreuses raisons, y compris pour soutenir les pays pauvres et vulnérables. J’ai deux petits-enfants, et je me dois de parler haut et fort de l’importance pour le monde de s’unir pour le climat, de s’unir pour la dette, de s’unir pour surmonter la chose la plus horrible à laquelle nous sommes confrontés, à savoir les guerres et les conflits dans trop d’endroits du monde. 
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-L’Europe va entamer son deuxième hiver en se passant du gaz russe. Le pire de la crise énergétique est-il derrière nous ? 
-L’Europe a fait un excellent travail pour transformer cette crise terrible, la guerre russe en Ukraine, en une force : elle est parvenue à sécuriser rapidement ses approvisionnements énergétiques en réduisant sa dépendance à l’égard de la Russie, et en diminuant sa consommation de gaz de 20 %. C’est un progrès important et, sur ce point, on peut espérer que le pire soit derrière nous. Mais les risques géopolitiques ont considérablement augmenté ces dernières années. 
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-Lire aussi : 
-L’économie de la zone euro décroche face aux Etats-Unis 
-Quelles conséquences la crise au Moyen-Orient pourrait-elle avoir ? 
-On ne peut que souhaiter que la paix prévale au plus vite, en raison des conséquences dramatiques pour les civils, mais aussi sur l’économie mondiale. 
- 
-L’impact le plus profond est pour l’économie de Gaza, dévastée. Israël en subit les conséquences, car 8 % de sa main-d’œuvre est désormais réquisitionnée par l’armée. Le Liban est également très vulnérable. L’Egypte a été touchée par la guerre russe en Ukraine l’année dernière, et elle l’est à nouveau aujourd’hui – son tourisme, notamment –, et la Jordanie, certes plus stable, comporte une importante population de réfugiés palestiniens. Nous soutiendrons autant que possible ces pays. Nous allons d’ailleurs verser une aide de 1,2 milliard de dollars (1,12 milliard d’euros) à la Jordanie, dans le cadre d’un nouveau programme de quatre ans. 
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-Lire aussi : 
-Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI, tire la sonnette d’alarme sur la dette 
-Jusqu’à présent, les risques semblent limités pour le reste de l’économie mondiale. Mais tout accident qui pourrait perturber les approvisionnements énergétiques, ou laisser craindre que la sécurité en la matière ne soit pas assurée, pourrait se traduire par une hausse des prix du pétrole et de l’inflation en Europe. Sans parler de l’islamophobie et de l’antisémitisme, dont les conséquences irradient bien au-delà de la région. 
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-Avez-vous peur ? 
-Pour revenir à l’histoire, la perte de contrôle des prix a eu des conséquences dramatiques dans le passé – notamment dans l’Allemagne des années 1920 – sur la population. Le discours sur l’importance de contenir l’inflation et de s’attacher à des fondamentaux macroéconomiques sains peut paraître ennuyeux, mais cela rappelle à quel point c’est fondamental. 
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-Jusqu’ici, nous sommes sur la bonne voie : l’inflation mondiale, de 8,7 % en 2022, devrait baisser à 6,9 % cette année et 5,8 % en 2024. Mais cela ne va pas assez vite. Y compris en Europe, où elle ne retrouvera pas son niveau de 2 % avant 2025. Or, tant que l’inflation sera élevée, les taux d’intérêt le resteront aussi, et cela érode les bases de la croissance. Nous étions à une croissance moyenne de 3,8 % avant la pandémie. Ce niveau ne cesse de faiblir : il est aujourd’hui autour de 3 %. 
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-La seule bonne nouvelle est que jusqu’à présent les marchés du travail ont fait preuve d’une remarquable résilience. C’est rassurant, car quand les gens ont du travail, ils sont en mesure de gérer davantage d’incertitudes économiques. Si le chômage commence à monter significativement, nous nous trouverons dans une situation très difficile. 
- 
-Lire aussi l’éditorial du « Monde » : 
-La double logique de l’élargissement des BRICS 
-Le club des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) a récemment accueilli de nouveaux pays (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Iran, Egypte, Ethiopie et Argentine), et ne cache pas sa défiance à l’égard des institutions de Washington, comme la vôtre. Comment le FMI peut-il se réinventer pour mieux les intégrer ? 
-Il est toujours positif que des pays construisent de nouveau cadres de coopération entre eux. Les BRICS reconnaissent aujourd’hui que le FMI, qui compte 190 membres, et dont ils font partie, est une institution inclusive. Tous désirent qu’elle soit solide financièrement et en mesure d’aider leurs voisins en cas de choc. Ils ont vu que, en 2020, nous avons agi une semaine après que l’OMS a déclaré la pandémie. Depuis, nous avons prêté 320 milliards de dollars (299,5 milliards d’euros) à 96 pays. 
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-Preuve de leur soutien, le conseil d’administration du Fonds a, le 7 novembre, accepté d’augmenter de 50 % les ressources des quotas des Etats [les quotes-parts reflétant la position de chaque pays membre dans l’économie mondiale]. Cette hausse permettra de renforcer nos ressources permanentes, grâce à une augmentation des contributions des Etats membres, et d’augmenter les financements en faveur des pays en difficulté économique. 
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-La Chine a voté en faveur de cette augmentation. Cela a pris du temps, mais comme l’Inde, elle reconnaît aujourd’hui les compétences techniques du FMI et son utilité dans les crises. La Chine s’engage aujourd’hui de plus en plus lors des négociations collectives, avec le Club de Paris, lorsqu’il s’agit d’aider un pays en difficulté à restructurer sa dette. 
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-Marie Charrel 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
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-Hier à 09h00 
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