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-====== [Le Monde – Pourquoi Sam Altman, star de l’intelligence artificielle, a été débarqué d’OpenAI](  ====== 
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-[Le Monde – Pourquoi Sam Altman, star de l’intelligence artificielle, a été débarqué d’OpenAI](https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/18/pourquoi-sam-altman-star-de-l-intelligence-artificielle-a-ete-debarque-d-openai_6200929_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/18/pourquoi-sam-altman-star-de-l-intelligence-artificielle-a-ete-debarque-d-openai_6200929_3234.html 
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-ÉCONOMIE 
-Pourquoi Sam Altman, star de l’intelligence artificielle, a été débarqué d’OpenAI 
-Vendredi, le conseil d’administration de l’entreprise créatrice de ChatGPT a limogé son directeur général et cofondateur. Un séisme dans le monde de la tech, et un révélateur de divergences internes quant au modèle de cette structure atypique. 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Par Alexandre Piquard 
-Aujourd’hui à 10h16, modifié à 11h22 
-Lecture 5 min 
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-C’est l’une des annonces les plus inattendues de l’histoire de la Silicon Valley. Pour tenter de refléter le sentiment de surprise ressenti, certains connaisseurs de la tech convoquaient, vendredi sur X, le souvenir du limogeage du PDG d’Apple, Steve Jobs,en 1985, pourtant considéré comme l’un des patrons les plus emblématiques du secteur. Vendredi 17 novembre, le conseil d’administration d’OpenAI a démis Sam Altman, son directeur général et cofondateur. Quasiment un an, jour pour jour, après le lancement à succès du robot conversationnel ChatGPT, qui a ravivé l’intérêt dans l’intelligence artificielle, le patron de la start-up la plus en vue du secteur a été poussé vers la sortie. Cette mise à l’écart est le résultat d’un coup interne qui trouve ses raisons dans des divergences sur la stratégie d’OpenAI, tournée, aux yeux de certains de ses collègues, vers un développement commercial trop rapide et imprudent. Le changement de tête reflète aussi l’ambiguïté du projet d’OpenAI, à la structure atypique, et du discours de Sam Altman, qui s’annonce, lui, déjà prêt à rebondir. 
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-Lire aussi : 
-Le limogeage de Sam Altman, le patron d’OpenAI et prodige de l’intelligence artificielle, sidère la Silicon Valley 
-Une chose est certaine : aucun signe avant-coureur extérieur n’annonçait le communiqué d’OpenAI proclamant « une transition du leadership » au nom du fait que « le conseil d’administration n’a plus confiance dans la capacité de Sam Altman à diriger la structure ». Vendredi matin, le PDG envoyait encore des e-mails professionnels, rapporte l’agence Bloomberg. La veille, il faisait partie des VIP invités au forum de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), à San Francisco, et avait participé à une réunion avec Microsoft, le partenaire et investisseur majeur dans OpenAI. Selon plusieurs médias américains, le géant de Seattle n’était pas non plus au courant du changement à venir. La semaine précédente, Sam Altman était sur scène à présenter des nouveautés pour la première journée des développeurs d’OpenAI. Et, début novembre, il côtoyait tout le gratin du secteur et un parterre d’hommes et femmes d’Etat de vingt-huit pays pour le premier sommet sur les risques de l’intelligence artificielle, au Royaume-Uni. 
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-Lire aussi : 
-La domination des géants du numérique sur l’IA est déjà une source d’inquiétude 
-Selon Greg Brockman, qui était président du conseil d’administration, mais a annoncé son départ en raison de l’exclusion de Sam Altman, le communiqué est le résultat d’un coup interne. « Sam et moi sommes choqués et triste de ce qu’a fait le conseil », a-t-il écrit sur X. Selon son récit, M. Altman a reçu, jeudi soir, un message d’Ilya Sutskever, un des membres du conseil et cofondateur d’OpenAI, le conviant, vendredi midi, à une visioconférence avec le conseil, au cours de laquelle son éviction lui a été signifiée. 
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-Convoqué par message 
-M. Brockman, qui dit ne pas avoir été convié à cette réunion, aurait ensuite été lui aussi convoqué par message et écarté du conseil. Le communiqué lui proposait de garder un rôle à OpenAI, mais il a souhaité partir. Le management n’aurait, selon M. Brockman, été informé que vendredi, à l’exception de Mira Murati, la directrice technique, nommée vendredi PDG par intérim, le temps du processus de recherche d’un dirigeant permanent. 
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-Pourquoi une telle révolution de palais ? Celle-ci semble trouver ses racines dans des désaccords internes, reflétant l’ambiguïté du projet d’OpenAI. Ce dernier est né en 2015 comme une structure à but non lucratif. Celle-ci s’est donné pour mission de créer « une intelligence artificielle générale de façon sûre et bénéfique pour l’humanité », afin d’éviter les risques d’une telle « superintelligence », déjà jugée par certains de ses cofondateurs, dont Elon Musk, potentiellement plus dangereuse que les armes nucléaires. Depuis, en 2019, sous la houlette de Sam Altman, devenu PDG, OpenAI a créé une société à but lucratif – elle est toujours contrôlée par le conseil à but non lucratif. Puis M. Altman a accepté près de 11 milliards d’investissements de Microsoft, afin de lancer des produits, comme ChatGPT ou son puissant modèle de traitement du langage GPT-4. 
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-Lire aussi : 
-Sam Altman, pompier pyromane de l’intelligence artificielle 
-Comme en 2019, année du départ d’Elon Musk mais aussi d’autres employés, plusieurs membres d’OpenAI, dont Ilya Sutskever, estimaient ces derniers temps que Sam Altman cherchait à avancer et à lancer des produits à un rythme trop rapide, dans un but jugé commercial et contraire à la politique de sûreté et de sécurité d’OpenAI, rapportent plusieurs médias américains. « Le conseil n’a fait que remplir sa mission, qui est de s’assurer qu’OpenAI construit une IA qui bénéficie à toute l’humanité », a répondu M. Sutskever vendredi, lors d’une réunion interne, alors que des employés lui demandaient s’il avait mené un coup d’Etat interne, rapporte le média en ligne The Information. « M. Altman n’a pas été franc dans sa communication avec le conseil », accuse le communiqué, donnant l’impression d’un patron qui fonce sans consulter. 
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-Double discours de Sam Altman 
-« La journée des développeurs a joué un rôle », ajoute la journaliste spécialiste de la Silicon Valley Kara Swisher. Le 6 novembre, Sam Altman, seul en scène, a organisé un show typique des patrons stars de la tech pour annoncer notamment le « GPT Store », qui donne la possibilité à tout un chacun de développer et de diffuser sa version de ChatGPT, avec l’incitation financière de toucher une part des revenus générés. M. Altman a aussi récemment dit vouloir souhaiter d’autres investissements de Microsoft, qui détenait déjà plus de 30 % des parts de la société à but lucratif, et a, vendredi, assuré poursuivre son partenariat avec OpenAI. 
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-Lire aussi : 
-Sam Altman, PDG d’OpenAI : « Il faut trouver le bon équilibre entre régulation et innovation » 
-Par ailleurs, M. Sutskever, avait, en juillet, créé une équipe consacrée au « superalignement ». Ce néologisme désigne les recherches sur les possibles façons d’amener une « superintelligence, bien plus intelligente que nous, à respecter les intentions humaines ». Or, raconte Bloomberg, le rôle de M. Sutskever, dont l’équipe s’était vu allouer 20 % des précieuses ressources de calcul informatique d’OpenAI, avait, à l’automne, été réduit, créant des frictions avec MM. Altman et Brockman. Le chercheur en IA israélo-canadien, débauché de Google DeepMind, a alors rallié à sa croisade anti-Altman des membres du conseil, dont Helen Toner, du Center for Security and Emerging Technology, un groupe de réflexion de l’université de Georgetown. 
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-Ce clash reflète en partie la fragilité du conseil de la structure à but non lucratif d’OpenAI – qui a ces derniers mois perdu plusieurs membres expérimentés, dont le cofondateur de Linkedin, Reid Hoffman, pour des raisons sans lien avec ce conflit. Le différend illustre aussi le caractère hypothétique voire fictionnel des anticipations alarmistes sur les dangers d’une « superintelligence ». Mais il découle aussi d’une forme de double discours de Sam Altman, qui a souvent appelé à sécuriser et réguler l’IA, tout en jugeant par exemple trop restrictif le projet de règlement européen AI Act. 
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-L’ex-PDG d’OpenAI – également investisseur dans de nombreuses start-up de tech mais aussi et biologie et de fusion nucléaire – semble en tout cas déterminé à rebondir vite. « Mon travail à OpenAI m’a transformé – et a peut-être transformé le monde un peu aussi. J’aurai bientôt des choses à dire sur la suite », a tweeté M. Altman. M. Brockman a promis d’annoncer avec lui « de grandes choses, bientôt ». M. Altman a été salué par plusieurs noms de la tech, comme le fondateur d’Airbnb Brian Chesky – qu’il avait conseillé quand il dirigeait l’incubateur de start-up YCombinator – ou Eric Schmidt, l’ex-PDG de Google –qui a dit voir en lui un « héros ». Dans l’imaginaire collectif de la Silicon Valley, tout le monde a en tête que Steve Jobs est ensuite retourné chez Apple, qui a racheté la start-up qu’il avait entretemps fondée. 
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-Alexandre Piquard 
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