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-====== [Le Monde – L’Ukraine craint de tomber dans l’oubli face au conflit au Proche-Orient ====== 
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-[Le Monde – L’Ukraine craint de tomber dans l’oubli face au conflit au Proche-Orient](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/03/l-ukraine-craint-de-tomber-dans-l-oubli-face-au-conflit-au-proche-orient_6197996_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/03/l-ukraine-craint-de-tomber-dans-l-oubli-face-au-conflit-au-proche-orient_6197996_3210.html 
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-INTERNATIONAL 
-L’Ukraine craint de tomber dans l’oubli face au conflit au Proche-Orient 
-Kiev s’inquiète de l’avenir du soutien des Etats-Unis et de ses alliés occidentaux qui se détournerait au profit d’Israël. Dans une tribune publiée dans l’hebdomadaire britannique « The Economist », le commandant en chef des forces ukrainiennes, Valeri Zaloujny, dresse un constat alarmant de la situation. 
-Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
-Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
-Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
-Aujourd’hui à 09h30 
-Lecture 5 min 
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-Offrir 
-L’hiver en Ukraine s’annonce sombre et cruel. Un peu moins d’un mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les Ukrainiens craignent que leur guerre ne tombe dans l’oubli. Les autorités de Kiev s’inquiètent aussi de l’avenir du soutien des États-Unis, alors que leur allié américain peine à sécuriser l’aide internationale à l’Ukraine devant un Congrès américain divisé sur le dossier. 
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-Jeudi 2 novembre, la Chambre des représentants a d’ailleurs adopté une aide militaire de 14,3 milliards de dollars (13,4 milliards d’euros) en faveur d’Israël, alors que le président Joe Biden réclame une enveloppe commune de 105 milliards de dollars rassemblant Israël, l’Ukraine et des partenaires en Asie, afin de contrer les élus républicains rétifs à maintenir le soutien américain à Kiev. Au-delà de la supposée « fatigue » des Occidentaux, vingt mois après le début d’invasion russe, la situation autour et dans la bande de Gaza semble avoir momentanément éclipsé l’Ukraine des priorités de l’Occident. 
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-« Ce n’est pas un jeu en ligne » 
-« L’attention du monde entier s’est détournée pour suivre ce qui se passe au Moyen-Orient », se désole Olexiy Haran, professeur de sciences politiques au sein de la prestigieuse université Mohyla, à Kiev. « Nous devons agir avec pragmatisme. Parce qu’avec ce nouveau conflit, et toutes ses conséquences, nous nous retrouvons face à de nombreux nouveaux défis », s’alarme Solomiia Bobrovska, députée de la Verkhovna Rada, le Parlement ukrainien, et membre de la commission pour la sécurité nationale et la défense. « Je comprends que ce soit difficile de continuer à suivre, que les gens se fatiguent, poursuit-elle. Mais ce n’est pas un jeu en ligne. Il s’agit du monde dans lequel vivent des gens, des familles… Ce que l’on vit n’est pas normal, c’est anormal. » 
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-LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ 
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-Ces derniers jours, alors que la couverture médiatique de l’Ukraine a rétréci dans le monde pour se concentrer sur le Moyen-Orient, deux articles publiés par la presse internationale ont eu un fort retentissement dans le pays, comme un signal d’alarme supplémentaire. Le premier, publié par le magazine américain Time, le 30 octobre, décrit une atmosphère terriblement défaitiste au sein de la présidence ukrainienne, entre colère et désillusion face à la baisse de soutien des pays alliés. « Le plus effrayant, c’est qu’une partie du monde s’est habituée à la guerre en Ukraine, dit Volodymyr Zelensky, cité dans l’article. L’épuisement dû à la guerre se propage comme une vague. On le voit aux États-Unis, en Europe », poursuit le dirigeant ukrainien. 
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-L’article, rédigé par un journaliste qui avait hissé M. Zelensky en couverture du Time un peu moins d’un an plus tôt comme « personnalité de l’année 2022 », s’attarde cette fois sur les difficultés auxquelles fait face la présidence ukrainienne : un front enlisé, des difficultés à mobiliser dans l’armée, une corruption profonde… Le texte, massivement repris et traduit dans les médias ukrainiens, a été salué pour sa lucidité par une partie de l’opinion du pays, et critiqué par d’autres. Certains reprochent au journaliste l’utilisation de citations de conseillers anonymes, à l’image d’Oleksii Danilov, secrétaire du conseil national de sécurité et de défense, qui a dénoncé un article « totalement faux », biaisé par des personnes mal intentionnées. 
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-Une « impasse » 
-Deux jours plus tard, l’hebdomadaire britannique The Economist, repris par les médias du pays, a lui aussi fait sensation sans toutefois faire l’objet de critiques, tant la personne qui s’y livre fait l’unanimité au sein de la population. Pourtant, le constat que le commandant en chef des forces armées, Valeri Zaloujny, dresse de la situation sur le front, dans cette tribune parue le 1er novembre, est particulièrement alarmiste. A propos de la contre-offensive ukrainienne lancée au début du mois de juin pour récupérer les territoires occupés par la Russie, le général reconnaît un « échec » et la dépeint bloquée, dans une « impasse ». 
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-Le haut gradé, animé, sans doute aussi, par la volonté d’attirer l’attention internationale sur la guerre qui continue de ravager son pays, n’y va pas par quatre chemins. Il évoque la transformation du front en une guerre de positions, très défavorable à l’Ukraine, et qui ne pourra pas, à ses yeux, tenir en termes de ressources humaines face à la Russie. Si l’Ukraine ne trouve pas les moyens technologiques permettant d’atteindre une « victoire rapide », alors « tôt ou tard, nous allons nous apercevoir que nous n’avons tout simplement pas assez de monde pour nous battre », affirme-t-il. Le général va même jusqu’à évoquer une « défaite » en cas de retard dans les livraisons d’armement, de méthodes et de matériel « dépassés ». 
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-« Je pense que cela souligne à quel point il est important que nous continuions à soutenir l’Ukraine », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, en évoquant les propos de Valeri Zaloujny lors d’une conférence de presse, jeudi. La Maison Blanche et le Congrès ont jusqu’au 17 novembre pour s’accorder sur un budget visant à maintenir le financement des opérations régulières du gouvernement. Le 30 septembre, le Congrès avait évité de justesse une rupture, faisant l’impasse sur l’aide à l’Ukraine et déclenchant l’éviction du président du Congrès de l’époque, Kevin McCarthy. 
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-« Défendre l’Ukraine ou de vaincre la Russie ? » 
-Pour Solomiia Bobrovska, les conséquences d’une enveloppe séparée entre l’aide à Israël et à l’Ukraine pourraient être catastrophiques. « Si cela se produit, je pense que l’attention principale ira à coup sûr à Israël, et cela signifie que plus personne ne prêtera attention à ce que fait la Russie et à toutes ses violations et attaques terroristes contre l’Ukraine », souligne-t-elle. La députée du parti d’opposition Golos (« Voix ») considère aussi qu’un recul américain sur ce dossier pourrait avoir des conséquences sur le soutien européen. « L’Amérique et l’Europe semblent indécises quant à l’objectif politique ultime de la guerre. S’agit-il de défendre l’Ukraine ou de vaincre la Russie ? », interroge amèrement Mick Ryan, major général de l’armée australienne à la retraite, et stratège militaire. 
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-C’est aussi à l’aune de cette dépendance à l’allié américain que se joue le positionnement ukrainien sur Israël, aligné sur les États-Unis au risque de se faire des ennemis du côté des pays dits du « Sud global ». « À l’heure actuelle, l’Ukraine est largement tributaire du soutien occidental, et principalement du soutien américain », reconnaît Ihor Semyvolos, directeur du centre d’étude sur le Moyen-Orient, basé à Kiev. Pour le chercheur, la position des autorités ukrainiennes explique que Kiev cherche à établir de bonnes relations avec Israël, bien que ce pays a toujours refusé de lui faire parvenir de l’aide militaire en raison, notamment, de ses relations avec la Russie. 
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-Lire aussi l’analyse : 
-La Palestine, ligne de fracture entre les Occidentaux et une partie du Sud global 
-Très vite après l’attaque du Hamas en Israël, Volodymyr Zelensky a ainsi été l’un des premiers dirigeants à proposer de venir témoigner, sur place, sa solidarité avec l’Etat hébreu – en vain – alors que le premier ministre israélien, à la différence des Occidentaux, ne s’est jamais rendu à Kiev depuis l’invasion russe en février 2022. Participant par visioconférence à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, réunie début octobre, le numéro ukrainien avait aussi tracé un parallèle entre l’agression russe et celle du Hamas. « La seule différence, avait-il déclaré, est qu’une organisation terroriste a attaqué Israël et qu’ici, il s’agit d’un État-terroriste [la Russie] qui a attaqué l’Ukraine. » 
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-Or, ce positionnement pourrait dégrader les relations déjà compliquées de Kiev avec le « Sud Global » que l’Ukraine et ses alliés occidentaux tentent de convaincre depuis le début de l’invasion russe de se ranger à leurs côtés face à Moscou. Ces dernières semaines, des pays comme la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar, soutiens de l’Ukraine à des degrés divers, ont accusé l’Occident de pratiquer « deux poids deux mesures » à Gaza, comparant la condamnation unanime des crimes de guerre de la Russie avec la discrétion qui entoure les bombardements israéliens sur l’enclave palestinienne. 
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-Lire aussi : 
-La Russie utilise le conflit à Gaza pour affaiblir le soutien à l’Ukraine 
-Pour Iliya Kusa, analyste des relations internationales au sein de l’Institute for the Future, basé à Kiev, « il est inévitable que plus l’Ukraine s’aligne sur l’Occident, ce qui est la seule stratégie à l’heure actuelle, plus elle risque de souffrir de l’impact négatif de certaines choses, par exemple les bombardements de Gaza ou tout autre incident survenant dans d’autres régions. » 
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-Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) 
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