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-[Le Monde – Que reste-t-il des promesses d’Elon Musk, un an après le rachat de X (ex-Twitter) ?](https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/10/26/x-ex-twitter-un-an-apres-le-rachat-que-reste-t-il-des-promesses-d-elon-musk_6196648_4408996.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/10/26/x-ex-twitter-un-an-apres-le-rachat-que-reste-t-il-des-promesses-d-elon-musk_6196648_4408996.html 
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-SOLÈNE REVENEY / LE MONDE 
-Que reste-t-il des promesses d’Elon Musk, un an après le rachat de X (ex-Twitter) ? 
-Par Damien Leloup 
-Par Damien Leloup 
-Par Damien Leloup 
-Hier à 18h00, modifié à 07h14 
-Article réservé aux abonnés 
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-ANALYSE Nul doute que Twitter, rebaptisé X, a changé depuis que le multimilliardaire en a pris les rênes. Mais les grands plans pour le réseau social annoncés par le fantasque homme d’affaires n’ont été que très partiellement mis en œuvre. 
-Lecture 6 min Read in English 
-26 octobre 2022 : un Elon Musk rigolard, portant un lavabo, fait son entrée au siège de Twitter, à San Francisco (Californie). Après plusieurs mois d’un feuilleton rocambolesque, l’homme le plus riche du monde (à l’époque) s’apprête à finaliser le rachat du réseau social, pour 44 milliards de dollars (41,6 milliards d’euros), et à prendre possession de la plate-forme. 
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-Au cours des mois précédents, le créateur de SpaceX avait exposé sa vision pour relancer la firme à l’oiseau bleu et pris toute une série d’engagements. Un an plus tard, ces promesses, comme souvent avec Elon Musk, n’ont pas vraiment été tenues. 
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-Une transparence toute relative 
-Elon Musk l’a dit et répété avant, pendant et après le rachat de Twitter : la transparence est la vertu cardinale qui conditionne toutes les autres, particulièrement pour un réseau social. Sous sa direction, la plate-forme allait afficher les sanctions de modération en toute transparence, et il allait rendre public le code source de ses algorithmes. 
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-Twitter, rebaptisé X au mois de juillet, a bien diffusé une partie du code informatique utilisé par ses outils de classement et de recommandation de messages, même si cette publication est partielle et que le code est difficile à analyser. Mais sur d’autres points, Elon Musk a largement reculé : la société a cessé de divulguer certains indicateurs chiffrés, comme les données – déjà lacunaires – sur sa modération, fournies jusque-là à l’Union européenne (UE). 
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-Surtout, le milliardaire a démontré, au cours de l’année écoulée, une conception assez particulière, voire partisane, de la transparence. En décembre 2022, il donne accès à une poignée de journalistes, sélectionnés par ses soins et tous conservateurs ou libertariens, à des documents et messages internes de l’entreprise sous la précédente direction. Ces « Twitter Files », comme il les appelle alors, doivent montrer que ses précurseurs ont censuré des utilisateurs conservateurs et répondu favorablement à des réquisitions du gouvernement américain bien au-delà de ce que la loi demandait. 
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-Lire aussi : 
-Que sont les « Twitter Files », ces informations censément compromettantes pour Joe Biden ? 
-Les articles publiés révèlent bien des erreurs d’appréciation et des choix discutables de la part des hauts responsables de Twitter, ainsi que des demandes possiblement outrancières de la part du gouvernement fédéral américain. Mais la plupart des informations contenues dans les « Twitter Files » étaient déjà connues. 
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-Depuis ces publications, Elon Musk ne s’est par ailleurs livré à aucune opération de transparence sur son réseau social : l’intégralité du personnel du service communication a été licenciée et l’entreprise ne répond plus à aucune demande des médias. Pendant plusieurs mois, tout courriel envoyé à son service de presse a reçu comme réponse automatisée un émoji « crotte ». 
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-Réponse du service de presse de Twitter reçue par « Le Monde » à une demande d’entretien concernant une opération d’ingérence russe sur le réseau social. MESSAGERIE 
-Une liberté d’expression à échelle variable 
-A en croire Elon Musk, la liberté d’expression était sa motivation principale pour racheter Twitter : mettre fin à la « censure » qui touchait, selon lui, de nombreux utilisateurs, notamment conservateurs. « Je suis contre toute censure qui va au-delà de ce qu’interdit la loi », expliquait-il en avril 2022. Dès ses premiers jours à la tête du réseau social, il fait donc rétablir les comptes de plusieurs personnes bannies, injustement à ses yeux, dont des comiques ou des journalistes, l’ancien président Donald Trump, mais aussi des militants néonazis et complotistes. 
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-Dans les semaines suivantes, le patron de Tesla laisse toutefois entrevoir des limites très personnelles à la liberté d’expression. Dès décembre, il fait suspendre les comptes de journalistes critiques de sa personnalité ou de ses entreprises, mais aussi le compte « ElonJet », qui suivait à la trace ses déplacements en avion. En parallèle, tous les experts de la lutte contre la désinformation constatent que les mesures mises en place par M. Musk facilitent la tâche des propagandistes de toutes sortes. 
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-Les « notes de la communauté », un système de commentaires permettant aux utilisateurs de préciser ou contredire un message trompeur, sont désormais le principal outil que M. Musk a déployé pour contrer la désinformation. Si la société s’est félicitée, mardi 24 octobre, du succès de ce nouvel instrument, la portée de ce dernier reste limitée, notamment parce qu’il faut souvent plusieurs heures avant qu’une « note » soit validée. 
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-Surtout, M. Musk a promis de faire de Twitter une plate-forme sur laquelle l’avis des utilisateurs serait réellement pris en compte. Il a annoncé pour cela la mise en place d’un « conseil de modération, avec des points de vue réellement variés » qui se prononcerait avant tout changement apporté aux règles de modération, sur le modèle de celui mis en place par Meta (Instagram, Facebook), ainsi que la tenue d’un « vote [en ligne] avant tout changement majeur des règles [de Twitter] ». Depuis, M. Musk a procédé à des changements majeurs de ses règles, sans vote, en supprimant par exemple les règles sur la désinformation médicale. Quant au conseil de modération promis, il n’a jamais vu le jour. 
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-Des « bots » toujours présents 
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-SOLENE REVENEY / LE MONDE 
-« Si notre offre d’achat réussit, nous vaincrons les bots [comptes automatisés utilisés pour publier un grand nombre messages] ou nous mourrons en essayant ! », assurait Elon Musk en avril. Anecdotique en apparence, cette promesse n’en reste pas moins au cœur de la bataille que se sont livrés, durant des mois, l’ancienne direction de Twitter et l’homme d’affaires. 
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-Un an après le rachat, le problème est loin d’être résolu. Si M. Musk a bien décidé de couper un certain nombre de fonctionnalités qui en facilitent la création – entraînant la colère d’utilisateurs et de chercheurs qui avaient recours à ces outils de manière légitime –, les bots sont toujours présents. Le réseau social ne donne aucun chiffre sur le sujet, mais les utilisateurs continuent de se plaindre de subir des vagues de spams, y compris dans les messages directs (DM), et l’entreprise elle-même expliquait encore en juillet avoir dû mettre en place des « mesures drastiques » pour tenter de juguler le flot. 
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-Réseaux : 
-Sur Twitter, des « bots » mal-aimés pourtant au cœur de son identité 
-En Nouvelle-Zélande et aux Philippines, la plate-forme teste désormais la souscription obligatoire d’un abonnement payant pour pouvoir publier, partant du principe que cela rendra la création de bots plus difficile. La mesure ne convainc toutefois pas les spécialistes du problème, notamment parce que les entreprises spécialisées dans la désinformation et le spam disposent de budgets confortables. 
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-De nouvelles fonctionnalités à la portée limitée 
-Avant comme après le rachat, Elon Musk a promis à ses utilisateurs une série de nouveaux outils. Avec, à chaque fois ou presque, un même scénario : la fonctionnalité est très rapidement mise en place mais manque d’éléments importants ou reste réservée aux utilisateurs ayant souscrit un abonnement payant Blue (dix euros par mois environ). Or ces derniers ne représentent aujourd’hui qu’un infirme pourcentage des utilisateurs : moins de 650 000 personnes, selon la dernière estimation indépendante. 
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-Le réseau social a bien lancé, comme promis, une fonction de chiffrement des conversations privées, mais cette dernière souffre de tellement de limitations (elle est notamment réservée aux abonnés payants et ne fonctionne pas dans les groupes) qu’elle est en pratique quasiment inutilisable. Elon Musk a également bien augmenté la taille maximale des messages sur le réseau social, mais uniquement pour les utilisateurs Blue. De même, la possibilité de passer des appels audio ou vidéo directement dans l’application, actuellement en phase de test, sera réservée aux abonnés payants. 
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-Quant au partage des revenus avec les créateurs, il a effectivement été déployé mais les conditions de leur répartition – et les montants versés – ont suscité de nombreuses critiques. A terme, Elon Musk annonce vouloir faire de X une « super app », sur le modèle des grandes applications chinoises, en y incluant notamment un service de paiement. 
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-Une rentabilité qui se fait attendre 
-Twitter n’a jamais gagné d’argent. Reste que, si le multimilliardaire a annoncé très clairement qu’il ne rachetait pas le réseau social pour faire du profit mais « pour aider l’humanité, [qu’il] aime », il n’a pas non plus dit qu’il escomptait en perdre. M. Musk ne peut de toute façon pas vraiment se permettre d’éponger, sur sa fortune personnelle, des pertes importantes de la part de la société : le montage financier qui lui a permis de l’acquérir comporte des prêts pour environ 25 milliards de dollars (23,64 milliards d’euros), qui sont assortis d’intérêts. 
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-Alors pour tenter de parvenir à l’équilibre financier, le nouveau patron a d’abord procédé à des licenciements massifs, supprimant, en quelques semaines, environ 80 % des emplois dans l’entreprise, sans compter les coupes dans les contrats de sous-traitance (qui correspondent, pour l’essentiel, aux modérateurs du réseau social). Ces coupes drastiques visaient à économiser environ 3 millions de dollars (2,8 millions d’euros) par jour, pour tenter de contrebalancer en partie des pertes quotidiennes, estimées à 4 millions de dollars, selon M. Musk. 
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-Depuis son rachat, le réseau social n’est plus coté en Bourse et ne publie donc plus de bilans financiers. Il est donc impossible de savoir précisément combien d’argent perd ou gagne la société. Mais tous les signaux, de l’aveu même de M. Musk, sont au rouge. L’entreprise a perdu une grande partie de son chiffre d’affaires publicitaire, après le départ de nombreux annonceurs et malgré le recrutement de Linda Yaccarino, une spécialiste de la publicité, au poste de directrice générale. Et des analyses indépendantes montrent que le prix des publicités – et donc le revenu qu’en tire le réseau social – s’est effondré depuis un an. 
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-En plus du succès très limité du service d’abonnement payant Blue, les analyses externes montrent que le nombre d’utilisateurs actifs de X a chuté d’au moins dix points, alors que des concurrents continuent d’émerger, avec plus ou moins de réussite. Même s’il assurait en début d’année que l’équilibre était atteignable, Elon Musk a déclaré à plusieurs reprises que la société continuait de risquer la faillite. 
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-Lire aussi : 
-« Elon Musk », la biographie qui décrit un multimilliardaire en visionnaire brutal, rongé par la colère et le doute 
-Damien Leloup 
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