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-====== [Le Monde – Raconte-moi ta vieillesse : « On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais celui qui n’a pas d’sous, il est bien malheureux ====== 
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-[Le Monde – Raconte-moi ta vieillesse : « On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais celui qui n’a pas d’sous, il est bien malheureux »](https://www.lemonde.fr/intimites/article/2023/10/21/raconte-moi-ta-vieillesse-on-dit-que-l-argent-ne-fait-pas-le-bonheur-mais-celui-qui-n-a-pas-d-sous-il-est-bien-malheureux_6195771_6190330.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-Raconte-moi ta vieillesse : « On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais celui qui n’a pas d’sous, il est bien malheureux » 
-Par Charlotte Herzog 
-Par Charlotte Herzog 
-Par Charlotte Herzog 
-Hier à 06h00, modifié hier à 07h14 
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-RENCONTRE « La vieillesse, c’est ce qui arrive aux gens qui deviennent vieux », écrivait Simone de Beauvoir. Comment la vieillesse est-elle vécue par les vieux ? A 82 ans, Madeleine se retourne pudiquement sur une existence de privations, en savourant ses retrouvailles avec le présent. 
-Lecture 9 min 
-Mardi 3 octobre, l’éphéméride fixée au mur de la cuisine de Madeleine affiche vendredi 6 octobre. Rien à faire que ce soit la Saint-Gérard aujourd’hui et qu’on ne le sache pas. Dans cette maison d’Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), demain est mieux qu’hier. Et aujourd’hui, c’est presque déjà demain. « Ce qui est passé est passé », dit Madeleine avant de se taire. Le 17 octobre, elle a eu 82 ans. Zéro dent, un accent d’antan qui roule les r, et tout le reste de sa vie devant. Roulez, vieillesse. 
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-A gauche, la porte d’entrée la maison de Madeleine. A droite, l’éphéméride dans sa cuisine, à Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. Il affiche deux jours d’avance. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-Le regard bas et le rire canaille, Madeleine assure aimer l’argent. « On dit que l’argent ne fait pas le bonheur ; non, on ne l’emporte pas avec soi, mais celui qui n’a pas d’sous, il est ben malheureux. » Une fois que toutes les charges sont réglées, il lui reste environ cinquante euros par semaine pour vivre, mais surtout pour financer un petit projet : payer son enterrement ; avec le médaillon, la croix, la mise en bière et tout, « puisque personne ne le fera pour moi ». 
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-Madeleine est veuve depuis 2016. Michel est mort, et peu après, la même année, l’un de ses fils. Le second, Franck, a 56 ans. Handicapé physique et mental, il vit dans un centre non loin. Un taxi le dépose chez sa mère un samedi sur deux pour le déjeuner. Dans le salon de Madeleine devant la télé, il fume la pipe et la cigarette, puis repart à 18 heures. 
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-La fille de Madeleine, Nathalie, 58 ans, est sous tutelle de l’Union départementale des associations familiales de Saône-et-Loire. Sa dernière visite ici remonte au 10 juin. Madeleine a trois petits-fils. Un « qui n’existe pas », puisqu’il ne lui a « jamais été présenté » ; Adrien, 33 ans, à Avignon ; et Enzo, pas encore majeur, placé en foyer. 
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-En silences 
-La vie de famille qui a eu lieu entre les murs de cette maison qui sent le propre se raconte en silences. Madeleine se confie à sa façon, faite de diversions et de points de suspension. 
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-L’étage, elle n’y va plus. Dix-huit marches, c’est trop à monter, et deux chambres vides, c’est inutile de les chauffer. Les cadres accrochés en bas affichent des animaux qu’elle n’a jamais eus. Tous craquelés en puzzle, souvenirs ou vestiges d’un temps de chômage de Michel. « Quand il avait fini, il mettait de la colle sous les pièces. » Dans la chambre à coucher, en haut dans un coin, il y a Madeleine en noir et blanc. « Voyez comme j’étais jolie à 18 ans, alors que maintenant. » Pour voir Michel, il faut regarder son permis de conduire, glissé dans son portefeuille rangé dans sa sacoche, encore à sa place. 
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-Madeleine, dans sa cuisine, à Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. A droite, sur le mur du salon, un des puzzles faits par son défunt mari. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-De son enfance, Madeleine, née à Mâcon, a peu de souvenirs. « Je viens de l’assistance. On m’a adoptée à 3 mois. Ou 3 ans, je ne sais plus, tiens. » Mais elle a été « l’enfant chérie » au sein d’une famille qui l’a élevée à Branges (Saône-et-Loire), où « tout le monde [l’a] acceptée, heureusement ». Des études de dactylo, un petit boulot à l’usine pour fabriquer des fonds de cagette à la chaîne ; et puis le mariage, et les enfants. « J’ai toujours une machine à écrire, ici. Je ne m’en sers pas, mais je la garde. » 
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-Quand elle s’installe dans son canapé qu’elle a remboursé par chèque, « petit à petit », Madeleine ne s’adosse pas. Elle est bien rangée. Comme la vaisselle, aussitôt faite, aussitôt remisée. Comme ses chaussures sur les marches à l’entrée. Comme les télécommandes sur la table basse. Les briques de jus alignées dans le frigo. Le balai derrière la machine à laver. Le torchon sans pli sur le radiateur. « Sinon, on ne s’en sort pas, dites. » Ce qui n’est pas réglé, ce sont les pendules. Trop hautes à décrocher. Pas besoin d’aide, il suffit de savoir qu’à l’heure d’hiver, « quand c’est 10 heures, il est 11 heures ». 
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-Tout le monde la reconnaissait 
-Madeleine n’a pas besoin d’aide, elle n’a jamais rien demandé à personne, d’ailleurs. Avant, elle allait à pied tous les matins de très bonne heure au bourg acheter le pain et le journal pour Michel. Elle portait des bottes taille 50, fourrées, sa petite robe bleue et sa blouse. Eté comme hiver. Elle regardait le sol, et ne disait pas vraiment bonjour. Si personne ne la connaissait, tout le monde la reconnaissait. Une dame âgée, toujours vêtue de la même manière, qui marche vite, qui rentre vite, et qui referme vite derrière elle les portes de sa maison mal isolée située en zone inondable, au bord de la D978. 
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-Madeleine, dans la cuisine de sa maison, à Ouroux-Sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
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-A gauche, les bottes de Madeleine, rangées sur la marche de son entrée, à Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. A droite, dans sa cuisine. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-Si Madeleine était heureuse avec son mari « soupe au lait » derrière les volets fermés ? « Oh, au début ; et puis, après, vous savez… Dans l’ensemble, ce n’était pas trop mal. On ne divorçait pas à tour de bras, à l’époque. » Michel l’emmenait parfois au dancing, les dimanches. Madeleine s’asseyait à une table, et le regardait danser avec d’autres. « Je ne savais pas danser moi, mais j’aimais bien l’accordéon. » 
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-Madeleine n’a pas réponse à tout. Des jours écoulés entre 2016 et 2020, elle ne se souvient pas, ou pas assez bien, ou c’est trop loin, « mais, que voulez-vous, heureusement qu’il y avait la télévision ». C’était un peu tous les jours dimanche, et Madeleine, du dimanche, elle n’en voudrait point. 
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-Lancer la lecture 
-Écouter les mots de Madeleine 
-Ah moi c'est le dimanche, j'en voudrais point ! Du samedi j'voudrais que ça saute au lundi. Le dimanche tantôt vous savez c'que j'fais, j'vais m'coucher. 
-J'vais r'egarder la télé dans mon lit, oh c'est pas une vie hein. J'ai rien de prévu le dimanche. 
-La solitude 
-Avec le veuvage, vient la solitude. Faire le deuil d’un enfant, c’est contre nature. Vivre avec moins de 1 000 euros par mois, c’est dur. Une petite robe et des trop grandes bottes fourrées pour seule toilette quand on a plus de 75 ans, ça dit ce qu’on ne préfère pas savoir. 
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-Le maire du village, qui compte 3 200 habitants – dont 400 ont 70 ans et plus –, se sait « responsable des biens et des personnes sur sa commune ». Même si Madeleine est indépendante et résistante, elle n’en reste pas moins âgée, isolée, précaire. Suffisamment de cases cochées pour alerter Jean-Michel Desmard, qui ne peut « pas tout faire », mais quand on « s’aperçoit de quelque chose, il faut suivre sa conscience ». 
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-Depuis neuf ans à la mairie, de droite modérée qui « applique une politique sociale » mais qui n’est « pas socialiste », M. Desmard est un Ouriat, agriculteur de profession. C’est aussi le président du centre communal d’action sociale (CCAS) d’Ouroux. Une structure gérée par des élus et des bénévoles, travaillant main dans la main avec Les Petits Frères des pauvres, dont l’antenne régionale, En terres de Bresse, a été créée en septembre 2019 par Ghislaine Giboulot. 
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-Madeleine rentre chez elle, à Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-Début 2020, Madeleine est tombée et s’est déboîté l’épaule gauche. Elle a passé trois mois dans un centre orthopédique, en plein confinement, le bras en écharpe, « ah ça c’était dur ». De retour à la maison, il n’y a plus eu de sortie à pied toute seule. La chute a fait gagner le traumatisme. 
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-Pour gérer les papiers de la Sécu et de la couverture maladie universelle, le CCAS a fait venir chez Madeleine une assistante sociale, qui lui a rappelé son droit à toucher des aides. D’autres mains sont venues toquer à sa porte par la suite. Monsieur le maire et Ghislaine. « Je me suis déplacé pour mettre cette dame en confiance, dit M. Desmard, j’ai fait les présentations entre Madeleine et Ghislaine, on a discuté un petit peu, et après moi je me suis retiré. » 
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-La grande famille des Petits Frères des pauvres 
-Depuis qu’elle fait partie de la grande famille des Petits Frères des pauvres, Madeleine note sur son calendrier tout ce qu’elle doit faire, tous les gens qui vont venir la voir. Elle se réjouit de tous ces petits rendez-vous. De savoir que les mardis, jeudis, samedis, la camionnette ALDR des portages des repas se garera devant la maison. Qu’il y aura une aide hebdomadaire au ménage, et une autre à la toilette, pour prendre une vraie douche. 
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-Ah, et puis il y aura la marche sur la Voie verte en tenant le bras de Pascale, tous les mardis matin. Infirmière fraîchement retraitée, Pascale est bénévole aux Petits Frères des pauvres, et accompagne Madeleine avec soin et douceur, en binôme avec Catherine. Elles sont le présent et le nouveau souffle de Madeleine. 
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-Sur le calendrier, est aussi inscrit « club », tous les mercredis après-midi. A 14 heures, les anciens du village se retrouvent, grâce à l’association Le Temps de vivre. Tarot, Scrabble, goûter, café, et surtout Rummikub pour Madeleine, qui trépigne d’y aller dès le matin. A 13 heures, elle a déjà ôté ses pantoufles, enfilé ses souliers, préparé son sac, et tiré plusieurs fois le rideau en broderie fleurie pour guetter la voiture de Catherine. 
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-Pour un peu, Madeleine serait débordée. Les rendez-vous pédicure pour soulager les pieds, chez le coiffeur pour que ça ne chatouille plus au-dessus des oreilles. Les courses le vendredi avec Catherine, et puis les rituels. Les petits apéros « entre dames », chez l’une ou bien au Lithana, la brasserie de Nathalie, unique lieu d’Ouroux-sur-Saône où les liens sociaux peuvent résister, exister et se tisser. Kir ou Suze cassis, ici on se ressert des « dignes » en deuxième tournée. Martini blanc ou jus d’orange, qu’importe, pourvu qu’il y ait l’ivresse de retourner au bourg. D’être assise à une table, entourée. Que la solitude s’en aille, prenne la première à droite, deuxième à gauche, comme elle veut, mais qu’elle s’arrache et qu’il n’en reste plus qu’un lointain goût amer. 
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-Madeleine guette par sa porte l’arrivée de la bénévole des Petits Frères des pauvres qui vient la chercher pour l’emmener en voiture au club, où elle passera l’après-midi. A Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
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-Madeleine joue au Rummikub, au club, avec l’association Le Temps de vivre, dans une salle municipale d’Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023.. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-L’isolement, « c’est quand on n’a plus de relations avec sa famille, ses amis, ses voisins », précise Charline Meunier, salariée aux Petits Frères des pauvres, chargée du secteur Charolais, qui connaît son sujet, ne compte pas ses heures, et ira « jusqu’au bout », sur chaque dossier, sans laisser un seul vieux sur le côté. Dans l’album photos de la nouvelle vie de Madeleine, Charline est partout. 
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-Nouvel élan de vie 
-Ce nouvel élan de vie se raconte aussi par la variété des tenues de Madeleine. Ses souliers d’été parlent pour elle, tout comme sa silhouette, qui a repris ses droits, et sa voix, qui sort et même qui jure, parfois. Elle s’en excuse alors juste après, ricane, et sa petite mine ressemble à celle qu’on lui imagine avoir à 4 ans, après avoir fait une bêtise. 
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-Ce vendredi, au Colruyt, Madeleine ne chasse pas les promos. Ce n’est pas son genre. Elle sait comment dépenser le strict minimum. « Ben je n’achète pas gros de courses pour moi, c’est quand mon gamin vient que j’achète un peu plus. » Avec sa petite retraite de 940 euros par mois – dont 600 euros de pension de réversion –, Madeleine a le droit de bénéficier d’un portage de repas. « Comme ça, on est sûr qu’il y a au moins trois fois où elle mange bien », assurent Pascale et Catherine. Parce qu’avant c’était Coca-chips-biscuits. 
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-« Oh, je ne suis pas difficile, dit Madeleine, et puis, il ne faut pas s’endormir le ventre trop plein, ça ballonne. » Elle mise sur le petit-déjeuner. Biscottes-confiture, « mais pas imbibée comme une éponge, hein ». Elle a raison Madeleine, ce n’est pas parce qu’on n’a plus de dents qu’on n’a plus de goût. 
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-A gauche, de la vaisselle mise de côté dans le garde-manger de la cuisine. A droite, Madeleine montre ses comptes, qu’elle convertit en francs. A Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-Dans les rayons du supermarché, elle file à toute allure, son porte-monnaie à la main. Madeleine ne dit pas que c’est trop cher, jamais. Elle dit : « 3,46 euros les deux cuisses de poulet ? Oh, je vais peut-être plutôt faire des spaghettis à la sauce tomate. » Elle ne dit pas qu’elle n’achète jamais de fruits et légumes, elle dit : « J’ai déjà du raisin que Geneviève m’a apporté. » Elle ne dit pas que le café est plus cher cette fois-ci que le décaféiné, elle dit : « Oh, pour une fois ça changera. » 
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-« La vraie valeur des choses » 
-A la caisse, elle paye avec deux billets de vingt euros qu’elle a retirés ce matin au bureau de tabac, où elle a aussi acheté ses deux programmes télé, des calendriers 2024, et deux éphémérides. A partager avec Franck. Ça, et un pain au chocolat que son gamin remportera « pour son dimanche matin », et le porte-monnaie de Madeleine est vide. Elle remplira en rentrant son cahier de comptes, dans lequel tout est converti en francs, « pour être sûre de la vraie valeur des choses ». 
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-A la maison, quand le téléphone sonne, elle tape sur ses genoux, souffle, râle, et file voir si elle reconnaît le numéro sur l’écran. Madeleine a une mémoire des chiffres impressionnante. Redoutable au Rummikub et imbattable sur les dates d’anniversaire, elle couche tout le monde niveau répertoire mental téléphonique. Et ça ne pardonne pas. Si l’appelant n’est pas connu, c’est même pas la peine d’espérer. Ça va bien de se faire déranger « par des 02, des 05, des 04 ou des numéros masqués », pour qu’on nous vende des trucs ou qu’on signe des arnaques. 
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-Madeleine, dotée d’une mémoire des chiffres impressionnante, répond au téléphone lorsqu’elle reconnaît le numéro sur l’écran. A Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 4 octobre 2023. SANDRA MEHL POUR « LE MONDE » 
-D’ailleurs, le téléphone est coupé chaque jour à partir de midi, pour regarder la télévision tranquille, un passe-temps redevenu plaisir pour Madeleine. Pour lui parler, toutefois, seuls les vrais savent, il faut faire sonner le téléphone le matin. Et ça marche, car, maintenant, il n’y a pas que des arnaques dans la vie de Madeleine. 
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-Raconte-moi ta vieillesse 
-En partant à la rencontre de personnes âgées et de leurs histoires du quotidien, Le Monde dresse des portraits sensibles des vieillesses en France. Retrouvez les différents épisodes de notre série « Raconte-moi ta vieillesse ». 
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-« C’est difficile quand on sait qu’on n’aura plus d’amour physique » 
-« Il ne faut pas jouer au jeune homme. Ni devenir un vieux con » 
-« Je ne suis pas un aidant comme les autres. C’est ma femme. Je suis un aimant. » 
-Charlotte Herzog 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Les artistes et le fisc : « Tout ça, c’est trop compliqué pour moi ! » 
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-Comment est né l’Etat d’Israël ? Comprendre en trois minutes 
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-Gérald Darmanin, la stratégie de la surenchère 
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-Plongée dans les « prisons dorées » des multinationales : « C’était irrésistible. A 30 ans, je triplais, voire quadruplais mon salaire » 
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-« A Paris, comme dans les autres villes concernées, la glorification du maréchal Bugeaud n’a que trop duré » 
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-Hier à 05h45 
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