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| - | ====== Près de Nice, les habitants d’un quartier mobilisés pour chasser des squatteurs installés chez leur voisin absent ====== | ||
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| - | Près de Nice, les habitants d’un quartier mobilisés pour chasser des squatteurs installés chez leur voisin absent | ||
| - | Profitant de l’absence du propriétaire, | ||
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| - | Le Figaro Nice | ||
| - | Non, on ne peut décidément jamais être tranquille. Il y a un an et demi, la propriétaire d’une villa cossue située à Saint-Laurent-du-Var, | ||
| - | «On m’a dit qu’il y avait du monde dans le jardin et dans la maison. Avec un autre voisin, nous y sommes allés pour savoir ce qui se passait exactement. Là, ces personnes nous ont dit qu’elles étaient arrivées il y a trois jours et qu’elles avaient le droit d’être là», se rappelle Jocelyne, une voisine. Mais cette dernière n’est pas dupe et prend immédiatement la mesure de la situation. Elle ne tarde pas à appeler la police, qui débarque sur place en une poignée de minutes. Malheureusement, | ||
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| - | Ce sont des habitués (...) Ils changent les serrures avec des barillets qu'ils ont toujours sur eux Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var | ||
| - | «Ce sont des habitués des squats, très bien organisés, observe Joseph Segura, le maire de Saint-Laurent-du-Var. Les hommes amènent femmes et enfants dans un lieu dont ils savent qu’il est vide. Ils forcent ensuite une ouverture, en l’occurrence une fenêtre qu’ils ont brisée, puis changent les serrures avec des barillets qu’ils ont toujours sur eux.» C’était sans compter sur la vigilance des voisins de ce quartier tranquille, familial et «sans histoire», comme le souligne Jocelyne. «Tout le monde se connaît, il y a une solidarité entre voisins», appuie l’édile. | ||
| - | À lire aussi«Un véritable parcours du combattant» : à Nice, Estrosi engage une procédure judiciaire contre un squat occupé par des sans papiers | ||
| - | Menaces et insultes | ||
| - | Prévenu le soir même, Joseph Segura contacte sans attendre Audrey Basquin, la commissaire de circonscription pour un constat sur les lieux. Mais pour qu’une expulsion soit ordonnée, il faut d’abord qu’une saisine soit faite auprès du parquet après un dépôt de plainte du propriétaire. C’est donc depuis la capitale que le propriétaire se rend au commissariat la déposer. S’ensuit une période légale d’attente de 24 heures. | ||
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| - | Pendant ce temps, le ton ne cesse de monter entre les voisins et la famille de squatteurs. «On a été menacés et insultés à de nombreuses reprises. Avec une autre voisine, on nous a traitées de sorcières», | ||
| - | À lire aussi«Je paye les charges pour eux !» : à Nice, un couple de squatteurs sème la zizanie dans un immeuble | ||
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| - | Au début, ils s' | ||
| - | Vendredi, un avis d’expulsion est finalement placardé sur le portail. Les squatteurs ont 48 heures pour déguerpir sans quoi le concours de la force publique sera accordé pour les déloger. En soutien à ses administrés, | ||
| - | À lire aussiLutte contre les squats à Nice : «Les procédures sont beaucoup trop longues et complexes» | ||
| - | Des contraintes pour les maires | ||
| - | Malgré le départ des squatteurs, un sentiment d’angoisse persiste. «Il y a d’autres maisons vides et on a peur qu’ils reviennent», | ||
| - | Même si la dernière loi du 27 juillet a renforcé les pouvoirs du maire en matière de squat - il est désormais habilité à constater lui-même un squat comme seul un officier de police judiciaire (OPJ) pouvait le faire auparavant -, un certain nombre de contraintes persistent. «Notamment une contrainte d' | ||
| - | Depuis son départ précipité de la maison du boulevard Louis-Roux, la famille de squatteurs n’a plus fait parler d’elle. Selon Joseph Segura, il y aurait fort à parier qu’ils ont «quitté la ville voire le département. S’ils étaient toujours là, on les aurait vus sur les caméras de la Ville», conclut-il. | ||
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