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-====== Monde – Comment Jordan Bardella tente d’exploiter le thème de l’intelligence artificielle ====== 
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-[Le Monde – Comment Jordan Bardella tente d’exploiter le thème de l’intelligence artificielle](https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/02/comment-jordan-bardella-tente-d-exploiter-le-theme-de-l-intelligence-artificielle_6191920_823448.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D ) 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/02/comment-jordan-bardella-tente-d-exploiter-le-theme-de-l-intelligence-artificielle_6191920_823448.html 
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-POLITIQUE 
-Comment Jordan Bardella tente d’exploiter le thème de l’intelligence artificielle 
-A rebours des courants conservateurs de son camp, le jeune président du Rassemblement national peaufine une doctrine qui prend des accents technophiles. 
-Par Clément Guillou et Alexandre Piquard 
-Par Clément Guillou et Alexandre Piquard 
-Par Clément Guillou et Alexandre Piquard 
-Hier à 00h00 
-Lecture 3 min Read in English 
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-Jordan Bardella à Beaucaire, le 16 septembre 2023. CYRIL BITTON / DIVERGENCE POUR « LE MONDE » 
-Ce 19 juin, dans une salle de réception parisienne surchauffée, devant un auditoire de députés européens, d’essayistes et d’entrepreneurs, un responsable politique fait l’éloge de l’intelligence artificielle (IA), balaye « les prophéties les plus sombres » et, condamnant l’excès de régulation, dit l’urgence d’une politique publique européenne en la matière. Jordan Bardella a jeté son dévolu sur l’intelligence artificielle. Depuis un an, le président du Rassemblement national (RN) martèle l’importance d’une thématique qui provoque, comme il le dit, « l’autre “grand remplacement” », en référence à cette théorie raciste et xénophobe qui rejette le métissage de la population. Surprise : à rebours des courants conservateurs de l’extrême droite, lui adopte sur l’IA des accents technophiles. 
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-Lire aussi : 
-Avec l’intelligence artificielle, le camp Macron veut rejouer le clivage entre « populistes » et « progressistes » 
-A la Maison de la chimie, M. Bardella conclut un colloque organisé par la Fondation identité et démocratie (ID), associée au groupe dominé par le RN au Parlement européen. L’homme qui l’inspire, l’entrepreneur et « futurologue » Laurent Alexandre, militant du transhumanisme (qui vise à améliorer l’homme par la technologie), ouvre la soirée sur un ton provocateur. On trouve aussi l’une des voix de la « tech » française, Thomas Fauré, fondateur de la « plate-forme collaborative souveraine » Whaller. Le reste des intervenants pioche dans le répertoire conservateur européen, méfiant vis-à-vis des conséquences éthiques de l’accélération de l’IA. 
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-« La génération geek numérique » 
-Pour le patron du RN, l’IA représente à la fois un intérêt sincère et un filon politique, qui parle davantage aux classes supérieures qu’aux anciens bastions ouvriers. A ses interlocuteurs, Jordan Bardella glisse s’être passionné pour Homo deus. Une brève histoire du futur (Albin Michel, 2017), le best-seller de l’historien israélien Yuval Noah Harari, qui prédit deux évolutions possibles pour l’humanité : celle d’un homme « augmenté » par la technologie ou celle d’une prise de pouvoir par les algorithmes spécialisés en IA. 
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-« A 27 ans, Jordan est de la génération geek numérique. Peu de politiques s’intéressent à l’IA et au futur comme lui », flatte Laurent Alexandre. Depuis 2019, cet urologue de formation entretient avec Jordan Bardella une relation amicale. L’essayiste, qui se disait « macroniste » avant de se rapprocher de l’extrême droite, tout en assurant ne pas être « politiquement aligné » sur le RN, multiplie les positions sulfureuses et préconise de « renvoyer les clandestins en Afrique par la force militaire ». Les deux hommes déjeunent ensemble régulièrement. 
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-En avril, lors d’une soirée organisée par l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles, M. Bardella avait déclaré que « la prochaine grande crise sociale naîtra de ChatGPT [logiciel capable de soutenir une conversation en ligne] », en prônant l’adaptation de l’école à ce monde nouveau, plutôt que « développer la théorie du genre ». Désormais, il définit sa doctrine à mi-chemin entre « la technophilie naïve et le messianisme » d’un côté, et, de l’autre, « le “néoluddisme” qui viserait à brider voire interrompre tout progrès technologique ». La société devra « composer avec l’IA, (…) un grand facteur de progrès et de confort pour l’humanité », dit-il, puisqu’elle permettra peut-être de résoudre les pénuries de main-d’œuvre dans des secteurs comme l’agriculture ou la robotique, et la stagnation de la productivité. 
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-« La régulation, un frein majeur » 
-S’il s’inquiète du potentiel de désinformation des IA, il met en garde contre « l’esprit de régulation tel qu’excessivement proposé par l’Union européenne » et y voit « un frein majeur, une régression énorme », par rapport aux politiques des Etats-Unis et de la Chine. Ses pistes : augmenter le budget public de la recherche et faire grimper des champions européens via la commande publique, sur le modèle américain. 
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-Des idées qui se rapprochent de celles d’Emmanuel Macron. En juin, lors du salon VivaTech, le chef de l’Etat avait dit vouloir faire émerger des « champions de l’IA » français et européens, avec des financements ou des pôles d’excellence. M. Macron prône aussi – en vain jusqu’ici – une commande publique réservée aux entreprises continentales sur les nouvelles technologies et « partage l’inquiétude » des start-up françaises à propos de l’AI Act, le règlement européen en cours de discussion, accusé de freiner l’innovation. 
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-Lire aussi : 
-IA : Emmanuel Macron veut créer des concurrents français des modèles d’OpenAI ou Google 
-Au sein des extrêmes droites européennes, le groupe lepéniste est pourtant le seul ayant voté en faveur de l’AI Act. Les amendements des eurodéputés RN prônaient le soutien à l’innovation mais aussi, parfois, la limitation des potentielles dérives éthiques : par exemple, la possibilité que le citoyen refuse de voir ses données traitées par une IA. 
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-Lire aussi : 
-« AI Act » : comment l’UE investit déjà dans des intelligences artificielles à « haut risque » pour contrôler ses frontières 
-A Bruxelles, l’approche de M. Bardella détonne avec celle de la délégation du RN qui, il y a un an, dénonçait, dans un cahier consacré au projet de portefeuille numérique européen, « l’illusion techniciste et scientiste » et « le risque d’une soumission toujours plus grande de nos sociétés contemporaines » au numérique. Cette vision conservatrice correspond à celle de la Nouvelle droite, le courant de pensée d’extrême droite influent au RN. Pour son principal penseur, Alain de Benoist, « la montée démoniaque d’une technique devenue folle » signifie « l’entrée dans le monde des titans », soit celui de « la brutalité », . 
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-Un courant qui rejoint le socle idéologique d’Eric Zemmour. S’alarmant de « bouleversements philosophiques et éthiques absolument abyssaux », Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête !, affirme dans une vidéo consacrée à l’IA que « l’enjeu n’est pas de transformer l’humain en ordinateur, mais de développer les qualités uniques de l’homme pour ne pas se faire remplacer par la machine ». Mais, même au parti zemmourien, on se pique désormais d’un volontarisme « pro-tech » : l’IA générative (qui crée de nouveaux contenus, comme du texte, des images, de la musique, de l’audio et des vidéos) est d’ores et déjà utilisée dans la communication du parti et un colloque sur le sujet est envisagé à l’automne. Hors de question, là aussi, de laisser le champ libre à Jordan Bardella. 
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-Clément Guillou et Alexandre Piquard 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Antivax : les « V_V », ou le récit d’une dérive conspirationniste contre la politique sanitaire 
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