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-====== [Le Monde – Avec la guerre, l’économie d’Israël est presque à l’arrêt]( ====== 
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-[Le Monde – Avec la guerre, l’économie d’Israël est presque à l’arrêt](https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/27/avec-la-guerre-l-economie-d-israel-s-apprete-a-traverser-une-periode-de-fortes-turbulences_6196753_3210.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default ) 
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-https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/27/avec-la-guerre-l-economie-d-israel-s-apprete-a-traverser-une-periode-de-fortes-turbulences_6196753_3210.html 
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-LUCIEN LUNG / RIVA PRESS POUR « LE MONDE » 
-Avec la guerre, l’économie d’Israël est presque à l’arrêt 
-Par Raphaëlle Bacqué (Tel-Aviv, envoyée spéciale), Julien Bouissou et Vincent Fagot 
-Par Raphaëlle Bacqué (Tel-Aviv, envoyée spéciale), Julien Bouissou et Vincent Fagot 
-Par Raphaëlle Bacqué (Tel-Aviv, envoyée spéciale), Julien Bouissou et Vincent Fagot 
-Aujourd’hui à 05h46, modifié à 07h53 
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-RÉCIT Cadres mobilisés par l’armée, ouvriers palestiniens interdits de séjour, travailleurs asiatiques rentrés dans leur pays… Depuis l’attaque du 7 octobre, tous les secteurs économiques sont affectés par le manque de main-d’œuvre. 
-Lecture 5 min 
-Sur le front de mer de Tel-Aviv, le grand chantier de l’hôtel de luxe Mandarin Oriental est à l’arrêt. Grues et échafaudages, désertés. Près de 80 % des projets en cours de construction semblent ainsi paralysés en Israël. 
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-Lire aussi notre enquête en 2018 : 
-En soixante-dix ans, Israël a construit une économie robuste mais inégalitaire 
-Depuis le 7 octobre, les quelque 140 000 Palestiniens de Cisjordanie détenteurs d’un permis de travail qui travaillaient majoritairement dans le BTP sont interdits de séjour dans le pays. Dans les grandes villes, un tiers des restaurants n’a pas rouvert, faute d’employés et parfois même de clients, alors que les attentats terroristes menés par le Hamas pèsent sur la consommation d’une société traumatisée. Cent soixante mille personnes ont été déplacées. Comment l’économie pourrait-elle ne pas en souffrir ? 
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-Les entreprises de haute technologie dont le pays est si fier, surtout, ont vu leurs effectifs de « geeks » et de cadres qualifiés fondre de 10 % à 15 %, alors que près de 360 000 réservistes ont été mobilisés par l’armée, soit l’équivalent de 10 % de la population active. Combien de ces start-up, dans un secteur qui contribue à 18 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, vont survivre ? « Toutes les levées de fonds sont gelées et le secteur est clairement en crise », observe Frédéric Samama, un investisseur français installé à Tel-Aviv. 
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-Un bar fermé à Tel-Aviv (Israël), le 23 octobre 2023. OFIR BERMAN POUR « LE MONDE » 
-Certes, les difficultés avaient commencé bien avant l’attaque du Hamas, puisque la tech mondiale a vu ses levées de fonds réduites de trois quarts sur un an, à seulement 873 millions de dollars (829 millions d’euros) au deuxième trimestre. Mais la mobilisation dans l’armée de nombreux employés de ce secteur, souvent, pour les plus jeunes, experts en cybersécurité et en intelligence artificielle, mine l’activité. Entre 20 % et 30 % de leurs effectifs se retrouvent sur le front, selon M. Samama. 
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-« J’ai un chef de projet qui travaille dans le renseignement, un développeur qui pilote des drones, un chef de projet qui est maintenant dans l’artillerie, témoigne Ami Daniel, patron de Windward, une start-up spécialisée dans l’analyse du transport maritime, donc, on travaille plus et on dort moins. » Avec 60 % de ses effectifs en Israël, et les autres en Ukraine, en Inde, aux Etats-Unis et en Europe, Windward a toutefois la chance d’être « suffisamment internationalisée pour faire face à la situation », reconnaît le dirigeant. 
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-Répercussions de la mobilisation des réservistes 
-« A long terme, je suis sûr que le secteur va parfaitement s’en sortir tant la société israélienne est résiliente », assure de son côté Joshua Levinberg, cofondateur de JAL Ventures et de Gilat Satellite Networks. A 70 ans, cet ancien combattant de la guerre du Kippour en a vu d’autres. Mais il doit bien constater que « les investisseurs américains et européens s’interrogent et, pour l’instant, préfèrent attendre de voir comment la situation va tourner. Seuls les plus courageux, ou peut-être les plus malins, peuvent pourtant profiter de la dévaluation du shekel [la devise israélienne] pour faire de bonnes affaires ». 
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-Les répercussions de la mobilisation des milliers de réservistes de l’armée, où ni les Arabes israéliens ni les juifs orthodoxes ne sont recrutés, touchent l’ensemble de l’économie. « L’activité professionnelle des conjoints et des conjointes des réservistes est perturbée car ils doivent s’occuper des enfants, surtout dans un pays où le taux de natalité est très élevé, avec en moyenne trois enfants par femme », explique Nadine Baudot-Trajtenberg, ancienne vice-gouverneure de la Banque centrale d’Israël (BCI) et professeure d’économie à l’université Reichman, près de Tel-Aviv. 
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-Des réservistes dans une rue de Tel-Aviv (Israël), le 22 octobre 2023. LUCIEN LUNG / RIVA PRESS POUR « LE MONDE » 
-Avec un creusement du déficit budgétaire pour faire face aux dépenses militaires, l’économie la plus développée du Proche-Orient s’apprête à traverser une période de turbulences comme elle en a rarement connu dans le passé. 
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-Un ralentissement qui pourrait avoir des répercussions régionales. Lors du Forum de Riyad, mercredi 25 octobre, la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a constaté que la guerre entre Israël et le Hamas « affectait » déjà les économies voisines, à l’instar de l’Egypte, du Liban ou de la Jordanie. 
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-Dans le sud d’Israël, près de la bande de Gaza, l’activité est aussi à l’arrêt dans cette région agricole qui assure notamment 15 % de la production laitière du pays. Tout comme dans les territoires situés plus au nord, à proximité de la frontière avec le Liban, où sont massées les troupes du Hezbollah pro-iranien. Nombre de salariés étrangers – thaïlandais, notamment – qui travaillaient dans le secteur agricole ou dans celui du textile ont demandé, à l’exception des Chinois, à être rapatriés par peur de la guerre. 
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-Des ressortissants thaïlandais attendent leur rapatriement dans un hôtel de Tel-Aviv (Israël), le 25 octobre 2023. Beaucoup travaillent dans des fermes proches de la bande de Gaza ou de la frontière libanaise. A ce jour, 3 500 des 8 000 Thaïlandais enregistrés sur les listes consulaires ont été rapatriés. LUCIEN LUNG / RIVA PRESS POUR « LE MONDE » 
-Qu’en sera-t-il, à moyen et long terme, de la main-d’œuvre arabe, dont beaucoup d’Israéliens désormais se défient ? « Le doute s’est installé, regrette Alain Prasquier, un chef d’entreprise franco-israélien. Pourra-t-on encore ouvrir la porte à un livreur qui peut être un assassin ? » Un autre patron, qui souhaite rester anonyme, explique « qu’une nouvelle paranoïa ou une prise de conscience, appelez cela comme vous voulez, alimente l’idée que ces travailleurs palestiniens pourraient avoir été une sorte de cinquième colonne renseignant le Hamas sur les Israéliens ». Plusieurs de ses confrères, dit-il, plaident déjà pour faire venir des ouvriers d’Inde plutôt que d’avoir recours aux Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, territoires pourtant minés par le chômage. 
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-La situation politique, fragile, constitue un sérieux handicap 
-Tout en insistant sur le contexte de « grande incertitude » et en retenant l’hypothèse d’une guerre circonscrite près de Gaza, la BCI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance à 2,3 % pour 2023, anticipant une aggravation du déficit budgétaire à 2,3 %. « L’ampleur de la crise économique va dépendre de la durée du conflit », prédit Michel Strawczynski, économiste à l’Université hébraïque de Jérusalem. 
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-Lire aussi : 
-« Le modèle israélien d’économie de guerre a conduit à la création d’une société “à deux étages” » 
-« Pour amortir la crise, Israël peut compter sur des réserves de change importante, une dette publique relativement faible comparée à celle des pays développés, à 60 % du PIB, et un soutien américain de grande envergure », relativise Nadine Baudot-Trajtenberg. Dès le 9 octobre, la BCI a d’ailleurs acheté pour 30 milliards de dollars de sa monnaie, le shekel, afin d’enrayer la chute de son cours. Le président américain, Joe Biden, a aussi demandé au Congrès des Etats-Unis une rallonge budgétaire qui comprend une enveloppe d’aide de 14,3 milliards pour Israël, dont 10,6 milliards destinés à l’armement. 
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-« Nous sommes avec vous » : la municipalité de Tel-Aviv (Israël) a déployé ce message sur des arrêts de bus de la ville. Le 23 octobre 2023. OFIR BERMAN POUR « LE MONDE » 
-Le rôle du gouvernement israélien pour protéger l’économie du choc de la guerre est crucial. Un plan massif de soutien de plus d’un milliard d’euros, « plus important et plus large que pendant le Covid », a été dévoilé. Pour la première fois, il concernera tous les secteurs et toutes les régions du pays. « L’expérience tirée de la gestion de la pandémie de Covid-19 a été utile pendant les premiers jours de guerre, souligne Michel Strawczynski. Les écoles étaient prêtes à donner des cours en ligne et un programme de soutien à l’économie a été dévoilé en un temps record. » 
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-La situation politique fragile constitue cependant un sérieux handicap. « Les ministères ont été saucissonnés pour que les partenaires de la coalition puissent tous en avoir un, déplore Nadine Baudot-Trajtenberg, ce qui ralentit la coordination essentielle à la reconstruction. » Jeudi, arguant sur les réseaux sociaux que « le monde que nous connaissions a changé », la vice-ministre des finances, Michal Waldiger, a démissionné, préférant redevenir simple députée à la Knesset. 
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-Lire aussi : 
-Jérusalem, improbable cité high-tech 
-L’Etat doit dépenser pour reconstruire les infrastructures détruites et reloger des habitants qui, comme à Ashkelon, ont fui leurs habitations dépourvues d’abris antimissiles. La crise va coûter cher et les agences de notation gardent un œil sur la dette publique. L’agence américaine S&P Global Ratings a ainsi annoncé, mardi, qu’elle abaissait la perspective de crédit d’Israël de stable à négative, citant les risques d’élargissement du conflit entre l’Etat hébreu et le Hamas, et son impact prévisible sur l’économie. 
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-Un soldat dans les rues de Tel-Aviv (Israël), le 23 octobre 2023. OFIR BERMAN POUR « LE MONDE » 
-Raphaëlle Bacqué (Tel-Aviv, envoyée spéciale), Julien Bouissou et Vincent Fagot 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Tuerie aux Etats-Unis : la chasse à l’homme continue pour retrouver le suspect de la tuerie qui a fait dix-huit morts 
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-Aujourd’hui à 05h01 
-Mort de l’ex-premier ministre chinois Li Keqiang, victime d’une crise cardiaque 
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-Aujourd’hui à 03h50 
-Les raisons de l’étonnante vigueur de la croissance américaine au troisième trimestre 
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-Hier à 22h35 
-Les Européens tiraillés entre les fronts ukrainien et israélien 
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-Aujourd’hui à 05h00 
-Wael Al-Dahdouh, le correspondant d’Al-Jazira à Gaza qui a appris la mort de sa femme et de deux de ses enfants en plein direct 
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-Hier à 15h05 
-Un rapport de l’Assemblée de Corse met en relief l’absence de consensus sur l’existence et l’étendue de « dérives mafieuses » 
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-Aujourd’hui à 02h03 
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