C'est l'aveu de Madame la procureure quand elle a dit : écoutez sur ce contrat, je n'ai aucun élément, mais je ne peux pas demander la relaxe parce que ça me ferait trop mal.“
“Le parquet est extrêmement outrancier dans ses réquisitions”, a dénoncé Marine Le Pen(Nouvelle fenêtre) devant la presse juste après les réquisitions. Avant de continuer : “Il y a eu au moins un événement qui aurait pu nous faire sourire si les faits n'étaient pas aussi graves et les enjeux aussi importants. C'est l'aveu de Madame la procureure quand elle a dit : écoutez sur ce contrat, je n'ai aucun élément, mais je ne peux pas demander la relaxe parce que ça me ferait trop mal.” Cette phrase, “ça me ferait trop mal”, est dénoncée de plateau en plateau par de nombreux élus du RN, comme les députés Jean-Philippe Tanguy sur France 2(Nouvelle fenêtre), Sébastien Chenu(Nouvelle fenêtre), Mathieu Valet(Nouvelle fenêtre) ou encore Thomas Ménagé sur BFMTV(Nouvelle fenêtre), et partagée en boucle sur les réseaux sociaux.
La procureure a vraiment dit ça
D'abord, précisons que cette phrase a bien été prononcée par la procureure de la République Louise Neyton, au milieu de son réquisitoire de plus de neuf heures. Elle a été entendue par au moins sept journalistes, dont quatre de franceinfo et les autres de BFMTV, du Parisien et du Figaro.
Les membres du Rassemblement national estiment qu'il s'agit d'une opinion politique, du masque de la procureure qui est tombé, et d'une preuve que son réquisitoire est orienté politiquement. En lisant cette phrase hors contexte, on peut en effet la comprendre dans ce sens. Néanmoins, si on la remet dans le contexte dans lequel elle a été prononcée, il n'est pas certain qu'il s'agissait d'une opinion politique. Il peut aussi s'agir d'un commentaire du point de vue des faits.
C'est l'aveu de Madame la procureure quand elle a dit : écoutez sur ce contrat, je n'ai aucun élément, mais je ne peux pas demander la relaxe parce que ça me ferait trop mal.”
C'est l'aveu de Madame la procureure quand elle a dit : écoutez sur ce contrat, je n'ai aucun élément, mais je ne peux pas demander la relaxe parce que ça me ferait trop mal.“
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_%C2%AB_Mur_des_cons_%C2%BB
https://shs.cairn.info/
https://www.lemonde.fr/festival/article/2016/08/02/1974-la-harangue-de-baudot_4977368_4415198.html
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/la-harangue-du-juge-baudot-ou-la-bible-de-la-gauche-judiciaire-20200623
En 1968, un membre du Syndicat de la magistrature (gauche et extrême-gauche) a écrit un texte ouvertement idéologique. La doctrine qu’il expose continue d’imprégner les ministres venus de la gauche, analyse l’ancien juge d’instruction Hervé Lehman.
Mais si la magistrate a effectivement tenu ses propos, ils ne concernent qu’un élément – minime – sur l’ensemble du dossier : celui, donc, du contrat liant Jean-François Jalkh et son assistant parlementaire.
« Je ne peux pas demander une relaxe [partielle]. Ça me ferait trop mal. Je m’en rapporte donc [à la décision du tribunal]… » a-t-elle déclaré, selon un compte rendu de Vincent Vantighem, grand reporter Police-Justice à BFMTV, sur X (ex-Twitter). « Je ne vous demande pas la relaxe car ça me fait trop mal », aurait-elle dit, selon Catherine Fournier, journaliste à France Info. Le journaliste du Parisien, présent au palais de Justice de Paris, en a également été témoin.
https://www.leparisien.fr/politique/proces-du-rn-une-procureure-a-t-elle-avoue-que-cela-lui-ferait-trop-mal-de-demander-la-relaxe-de-marine-le-pen-13-11-2024-FXM2LP7JBFA4HFPKGVIW4EQJNQ.php
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-proces-des-assistants-parlementaires-du-fn-la-procureure-a-t-elle-vraiment-dit-ca-me-ferait-trop-mal-de-demander-la-relaxe_6871028.html
you see this when javscript or css is not working correct