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Source : https://www.lefigaro.fr/international/pas-de-justice-elon-musk-attaque-le-gouvernement-britannique-sur-sa-gestion-d-un-scandale-de-viols-collectifs-20250104
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«Pas de justice…» : Elon Musk attaque le gouvernement britannique sur sa gestion d’un scandale de viols collectifs
Par Jeanne Durieux
Publié le 4 janvier à 17h00, mis à jour le 4 janvier à 19h17
Sujets
Le milliardaire de la tech a pointé la responsabilité de Keir Starmer, premier ministre britannique, dans la gestion d’un scandale de viols collectifs sur mineurs, commis par des gangs d’origine majoritairement pakistanaise.
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Nouveau pavé jeté par Elon Musk dans la mare du gouvernement britannique. «Starmer doit partir et doit faire face à des accusations pour sa complicité dans le pire crime de masse de l’histoire de la Grande-Bretagne» : dans une suite de publications incendiaires postées sur X le 3 janvier, le milliardaire Elon Musk s’en est ainsi pris au premier ministre Keir Starmer, qu’il accuse de ne pas avoir géré correctement plusieurs affaires de scandales sexuels sordides qui avaient secoué le Royaume-Uni au cours des années 2010 alors qu’il était procureur à la tête du Service des poursuites judiciaires de la Couronne (CPS).
À découvrir
Le propriétaire de X, qui doit prendre prochainement ses fonctions dans le gouvernement de Trump, a également appelé à l’emprisonnement de Jess Philips, députée travailliste et ministre de la protection de l’enfance, qui a refusé la mise en œuvre d’une enquête publique sur les abus perpétrés sur des enfants dans la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia d’Oldham, préférant laisser l’initiative aux autorités locales. «Qui est actuellement le patron de Jess Phillips ? Keir Stamer. La véritable raison pour laquelle elle refuse d’enquêter sur les gangs de viols est que cela conduirait évidemment à blâmer Keir Stamer (chef du CPS à l’époque)», a ainsi tancé le milliardaire de la tech.
La majorité des violeurs présumés étaient d’origine pakistanaise
Le milliardaire fait référence au tentaculaire scandale dit des «gangs de pédophiles» qui a ébranlé le Royaume-Uni à la fin des années 2010. Pendant des décennies, des centaines de jeunes adolescentes ont été violées et exploitées sexuellement, dans plusieurs villes du Nord de l’Angleterre dont Rotheram, Oxford, Bradfort ou Rochdale. La majorité des violeurs présumés, qui se comptent par centaines, était d’origine britanno-pakistanaise. Ces affaires, qui remontent pour la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia de Rotherham au début des années 1990, ne connaissent une véritable exposition médiatique qu’à partir du début des années 2010 avec l’ouverture du procès d’un réseau pédophile à Rochdale.
Pour la seule villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia de Rotherham, dans le Yorkshire, au moins 1510 enfants ont été victimes de viols ou de violences physiques commis par des Britanniques principalement d’origine pakistanaise entre 1997 et 2013, selon une enquête datant de 2014 et demandée par le conseil du district de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia. Une enquête du Daily Mirror publiée en mars 2018 estimait de son côté à près d’un millier de jeunes filles victimes de ces gangs dans la seule villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia de Telford. Par la suite, une enquête nationale globale sur les maltraitances envers les enfants britanniques, rendue publique en 2022, a rapporté qu’au Royaume-Uni, une fille sur six et un garçon sur 20 sont victimes d’abus sexuels avant l’âge de 16 ans.
Ce titanesque scandale, dont de nombreux éléments continuent encore d’émerger, a accablé la police comme les services de protection de l’enfance qui auraient manqué à leurs devoirs, ignorant les multiples signalements et dépôts de plaintes de victimes. Cette tardive exposition médiatique a été pointée du doigt, les institutions locales comme nationales étant accusées d’étouffer les agissements de ces multiples gangs criminels par peur d’être accusées d’attiser les tensions interraciales. «Lorsque la police a appris que des gangs s’approchaient des enfants aux portes des écoles, elle a caché l’information aux parents au cas où cela conduirait à des « tensions communautaires», détaille à ce propos un article du Telegraph publié le 4 janvier et intitulé «Comment le scandale des gangs de pédophiles a été étouffé».
«Une nouvelle élection devrait être organisée au Royaume-Uni»
«Au Royaume-Uni, des crimes graves comme le viol nécessitent l’approbation du service du procureur (CPS) pour que la police puisse inculper les suspects. Qui était à la tête du CPS lorsque des gangs de violeurs ont pu exploiter de jeunes filles sans avoir à faire face à la justice? Keir Starmer», a ainsi écrit Elon Musk. «Une nouvelle élection devrait être organisée au Royaume-Uni», a-t-il ajouté, postant également : «pas de justice pour les crimes graves et violents, mais prison pour des posts sur les réseaux sociaux» à côté de photos de Keir Starmer. Le milliardaire a reçu les remerciements de Nigel Farage, chef de file du parti Réformiste britannique, qui l’a présenté comme un «héros absolu» très «utile à notre cause». «Je pense que certaines des critiques formulées par Elon Musk sont mal jugées et certainement mal informées», a de son côté répondu Wes Streeting, secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale du Royaume-Uni, dans une interview donnée à la BBC, rappelant que plusieurs enquêtes avaient déjà été menées sur ce scandale. L’Anglais a cependant invité le patron de X à travailler avec le gouvernement britannique et à se «retrousser les manches» à ce sujet.
La cheffe de l’opposition conservatrice britannique Kemi Badenoch, dont le parti tente justement de contenir la montée de Reform UK, parti anti-immigration britannique qu’Elon Musk est soupçonné de vouloir financer, a appelé au lancement d’une enquête indépendante sur le «scandale des gangs de viols». Le retour de ce scandale sur la scène médiatique a largement ému à travers l’Angleterre, l’autrice d’Harry Potter J.K. Rowling réclamant notamment des comptes. «Les détails qui émergent sur ce que les gangs de violeurs… ont fait aux filles de Rotherham sont carrément horribles. Les allégations d’une possible corruption policière dans cette affaire dépassent presque l’entendement», s’est insurgée l’écrivain sur X jeudi.
Elon Musk a également pris position en faveur de la libération de Tommy Robinson, activiste d’extrême droite et fondateur de l’English Defence League. Robinson a été condamné fin octobre à 18 mois de prison pour avoir violé une injonction judiciaire lui interdisant de proférer des accusations diffamatoires à l’encontre d’un réfugié syrien. Elon Musk a dépeint Tommy Robinson comme un militant ayant dénoncé ces abus sexuels, ce qui a suscité des réactions de désapprobation, y compris de la part de certaines figures de la droite radicale britannique.
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«Pas de justice…» : Elon Musk attaque le gouvernement britannique sur sa gestion d’un scandale de viols collectifs
Source : https://www.lejdd.fr/societe/angleterre-le-scandale-des-viols-de-masse-par-des-gangs-pakistanais-eclate-au-grand-jour-153497
Angleterre : le scandale des viols de masse par des gangs pakistanais éclate au grand jour
Image d'illustration.
Image d'illustration. © Ukrinform/SIPA
Alice a 13 ans. Cette jeune adolescente anglaise fait le bonheur de sa famille, qui vit paisiblement dans la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia d’Oxford. Brillante, intelligente, elle a la chance d’avoir un petit frère avec qui elle partage son quotidien de collégienne. Mais à 13 ans, Alice est violée à des dizaines de reprises durant deux ans et demi et forcée de se prostituer à des dizaines d’hommes pakistanais. Si elle parle à quelqu’un des actes de torture qu’elle subit, ses bourreaux l’ont avertie : ils tueront son petit frère et brûleront sa maison.
Trois ans plus tard, Alice n’a plus rien à voir avec la fillette qu’elle était. Impuissants, ses parents ont assisté à la transformation de leur enfant, sans rien connaître de l’enfer qu’elle vivait. « Il ne reste plus rien d’elle », explique sa mère, citée dans le délibéré du procès, accessible en ligne. Et de lâcher : « Elle a perdu son âme ! » Dix ans après les faits, celle qui n’est alors plus une adolescente souffre de stress post-traumatique, de crises d’anxiété, de dépression et souhaite mettre fin à ses jours.
Des victimes majoritairement blanches
Mais Alice n’est pas la seule à avoir vécu cet enfer. Elles sont des dizaines – certains disent même des centaines – de milliers, âgées pour la plupart de 10 à 15 ans, à avoir été violées et prostituées durant des années sur le sol britanniques. Deux choses relient ces victimes : leur ethnie et l’origine de leurs violeurs. Car les petites filles et adolescentes n’ont pas été choisies au hasard : quasiment toutes sont blanches, anglaises, et pour la plupart issues de milieu défavorisé. Leurs violeurs eux, sont en immense majorité pakistanais.
Aucune vague de MeToo n’a été lancée, aucune star internationale n’a écrit de message de soutiens pour les fillettes martyres du vivre-ensemble
Ces faits, d’une gravité et d’une ampleur jamais vues, ont pu se produire dans le territoire britannique durant des dizaines d’années dans le plus grand des silences. Aucune vague de MeToo n’a été lancée, aucune star internationale n’a écrit de message de soutien pour les fillettes martyres du vivre-ensemble. Le plus grand scandale que la Grande-Bretagne ait connu a bien failli demeurer dans le silence
Mais en ce début d’année 2025, le milliardaire et soutien de Donald Trump Elon Musk a posté en moins de 24 heures sept messages incendiaires sur ces viols de masses : « Les viols de masse en Angleterre sont toujours en train de se produire… » ; « Aucune enquête gouvernementale britannique sur le viol collectif de petites filles innocentes. […] Honte, Honte, Honte. » Une intervention qui a remis sous le feu des projecteurs l’un des plus grands crimes de l’histoire moderne anglaise
Des alertes dès les premiers cas de viols
Tout commence dans la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia de Rotherham, situé dans le nord-est de l’Angleterre. De 1980 aux années 2010, au minimum 1 500 petites filles issues sont violées et prostituées. Les coupables sont des hommes de tous âges, appartenant en grande majorité à la forte communauté indo-pakistanaise vivant dans cette cité anglaise. Dès les premiers cas de viols, des parents alertent les pouvoirs publics.
« Comme ce sont des Pakistanais, on ne peut pas se permettre que cela se sache »
Mais le profil des individus, faisant partie des « minorités ethniques », dérange les autorités. Se met alors en branle tout une machinerie afin d’étouffer l’affaire. Durant des années (les premières dénonciations datent de 1990), les pouvoirs publics camouflent les faits, livrant par leur silence des centaines de fillettes innocentes aux mains des prédateurs sexuels. « Comme ce sont des Pakistanais, on ne peut pas se permettre que cela se sache », déclarait un haut responsable de police de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia cité par le Times, ajoutant que la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia « exploserait » si la population apprenait les faits.
Des viols racialistes
Mais en septembre 2012, soit plus de 30 ans après les premiers viols, le journaliste anglais Andrew Nolfok publie dans le Times une enquête accablante, qui dévoile l’étendue des crimes sexuels de Rotherham. La justice est forcée de se saisir de l’enquête, et des dizaines d’arrestations sont effectuées par la police.
Parfois racialistes (divers témoignages rapportent des injures liées à l’origine des victimes), ces viols ont également des liens avec la religion. Un témoignage publié en mars 2018 dans le journal The Independent révèle que certains des bourreaux battaient leurs victimes en récitant des versets du Coran. Plusieurs enquêtes démontrent que les membres des gangs croyaient que les crimes qu’ils commettaient étaient justifiés par leur foi en Allah.
L’adolescente était mère de deux petites filles de son violeur, qui l’avait forcé d’avorter à trois reprises…
En plus des crimes de nature sexuels, les gangs indo-pakistanais n’hésitent pas à assassiner leurs victimes si celles-ci commencent à présenter un danger. À Telford, villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia de 160 000 habitants, où plus d’un millier de viols ont été recensés, cinq jeunes filles ont ainsi trouvé la mort. C’est dans cette villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia qu’en 2000, Lucy Lowe, 16 ans, a été assassinée, avec sa mère et sa sœur, par son bourreau Azhar Ali Mehmood, qui a incendié leur maison. L’adolescente était mère de deux petites filles de son violeur, qui l’avait forcé d’avorter à trois reprises…
Complicité de la police
Année après année, les révélations s’enchaînent sur les viols de masse commis presque à chaque fois par des groupes de Pakistanais sur des fillettes dans toute l’Angleterre. Rochdale (50 victimes), Huddersfield (22 victimes), Oxford (400 victimes), ou encore Telford (1 000 victimes)….n’en finit pas de s’allonger. Si le nombre de victimes varie, le mode d’action reste le même : es groupes organisés d’hommes entrent en contact avec des fillettes et adolescentes âgées majoritairement de 10 à 15 ans. Après leur avoir promis de l’amour et des cadeaux, ils leur proposent de la drogue afin de pouvoir les violer à leurs aises.
Les autorités ont identifié près de 200 auteurs, mais n’ont procédé en tout et pour tout qu’à sept arrestations !
Une fois que les enfants sont sous leur domination, ils les mettent en vente via un réseau de prostitution. Menaçant de les tuer si elles racontent les atrocités qu’elles subissent, les jeunes filles n’osent se confier à leurs parents ou à la police.
Au pays de Sherlock Holmes et de Scotland Yard, les forces de l’ordre brillent alors par leur inefficacité. À Telford, rappelle Marianne, la police aura refusé à cinq reprises d’ouvrir une enquête à propos de ces viols de masse. Pourtant, entre 2007 et 2009, les autorités ont identifié près de 200 auteurs, mais n’ont procédé en tout et pour tout qu’à sept arrestations !
La fin d’une omerta ?
En janvier 2019, lors d’un débat à la Chambre des Lords, Lord Pearson (UKIP) tente de briser l’omerta : « Il semblerait que plus de 250 000 jeunes filles blanches aient été violées au cours de ce siècle, principalement par des hommes musulmans », lance le vieil homme politique devant une assemblée d’une glaçante d’impassibilité.
Cinq ans plus tard, et sans que rien ne l’ait annoncé, il semblerait que l’heure soit venue de régler cette affaire monstrueuse et de rendre justice aux milliers de victimes. En ce début d’année 2025, les viols de masse en Angleterre font partie des sujets les plus abordés sur le réseau social X
Tommy Robinson, principal lanceur d’alerte à propos de ces viols de masse dort toujours en prison
Une partie de la classe politique britannique s’est emparée du sujet. La cheffe du Parti conservateur Kemi Badenoch a par exemple appelé sur X à ce qu’une enquête nationale soit ouverte. De son côté, Tommy Robinson, principal lanceur d’alerte à propos de ces viols de masse, dort toujours en prison, poursuivi pour avoir « diffamé » un réfugié syrien.
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