Les images ont fait le tour des réseaux sociaux : des fumigènes, des feux d’artifice… Un groupe de supporters du club de football marocain Wydad Athletic Club de Casablanca (Maroc) s’est rassemblé vendredi soir dans l’ouest de Paris, non loin de la tour Eiffel, pour fêter leurs 20 ans.
Sauf que, comme l’apprend ce dimanche matin Le Parisien de source policière, cette « manifestation, bien que non violente et très brève, demeure totalement illégale » : rien n’avait donc été déclaré en amont. Une enquête a été ouverte et a été confiée à la sûreté territoriale de Paris.
Leur nombre précis reste encore difficile à estimer : il s’agissait de « petits attroupements », selon les déclarations au Parisien samedi soir du maire du XVe arrondissement de Paris Philippe Goujon.
« Aucun trouble à l’ordre public »
Selon nos informations, ce groupe d’individus s’est rassemblé vers 23h30 sur les ponts Mirabeau et Grenelle (XVe arrondissement) « ainsi que sur les quais attenants ». La police a alors reçu plusieurs signalements. Toujours d’après notre source policière, des effectifs des forces de l’ordre se sont rendus sur place. L’événement ayant duré « moins d’une minute », les policiers n’ont constaté « aucun trouble à l’ordre public à leur arrivée ».
Dans le même temps, d’autres policiers qui se trouvaient à proximité, sur une autre mission, se sont aussi rendus les lieux, après avoir vu les feux d’artifice. Là encore, « aucune nuisance particulière » n’a été constatée, nous précise-t-on. Des effectifs de police ont donc été « mobilisés dès connaissance de l’événement ».
Mais, glisse notre source policière, « si ces agissements avaient entraîné un trouble majeur et durable » - ce qui n’a pas été le cas -, tout aurait est « mis en œuvre pour le faire cesser ».
Dès samedi soir, la Ville de Paris évoquait dans nos colonnes des « petits feux d’artifice », ce qui contraste avec les images impressionnantes diffusées sur les réseaux sociaux. L’une d’elles par exemple, aérienne, aurait nécessité l’usage d’un drone dans une zone pourtant proche du site militaire de Balard (XVe). Les images ont-elles donc été trafiquées par intelligence artificielle avant leur publication ? Pas de réponse à cette question à ce stade.
https://www.leparisien.fr/sports/football/supporters-marocains-rassembles-a-paris-levenement-etait-totalement-illegal-une-enquete-ouverte-09-11-2025-3FQMFKRKSZFSJLJHU3YEMFCBII.php?xtor=AD-366
Un tournage de clip non autorisé qui tourne au drame. Cinq appartements d’un immeuble situé à Rillieux-la-Pape, au nord-est de Lyon (Rhône), ont pris feu ce samedi, en marge du tournage illégal d’un clip de rap. Des affrontements avec la police ont éclaté, selon les autorités. Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon.
Que s’est-il passé ?
Samedi après-midi, plusieurs personnes vêtues de combinaisons blanches et noires tournaient illégalement un clip de rap dans la rue, avec des mortiers d’artifice, selon la préfecture du Rhône.
D’après Le Progrès, il y avait une vingtaine de personnes présentes à ce tournage. « Ils étaient habillés comme les personnages de la série Casa de Papel, mais leur tenue était blanche », confirme au journal local une source sécuritaire.
🚨🇫🇷 FLASH INFO | Suite au tournage d’un clip de rap, des tirs de mortiers ont atterri dans un appartement qui s’est embrasé à Rillieux-la-Pape, près de Lyon. L’incendie s’est déclaré aujourd’hui, les dégâts sont importants. (@medaveprod) pic.twitter.com/S7FwRwmyDw— Cpasdeslol (@cpasdeslol_X) November 8, 2025
« Ils ont ensuite visé des policiers nationaux qui étaient présents en stationnement », ajoutent les autorités. Selon la même source, ces « tirs de mortiers ont déclenché un incendie depuis un immeuble d’habitation qui s’est propagé aux cinq étages et a complètement détruit cinq appartements ». Ce tir « a abouti sur le balcon de l’immeuble, qui a pris feu et enflammé la façade. Les balcons supérieurs se sont ensuite enflammés », selon la préfète de région Fabienne Buccio, dans des propos rapportés par Le Progrès.
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Écouter
Le quotidien local précise que plusieurs échanges de tirs d’artifice et de grenades lacrymogènes ont eu lieu. « Les policiers ont été pris à partie uniquement parce qu’ils portaient l’uniforme de la République, ce qui est totalement inadmissible », a déclaré Fabienne Buccio.
Peu après, « alors que les sapeurs-pompiers intervenaient pour éteindre le feu, ils ont été la cible de jets de projectiles, tout comme les forces de l’ordre qui mettaient en place un périmètre de sécurité », indique la préfecture. Ils auraient « reçu des cailloux au pied des échelles », détaille au Progrès le maire de Rillieux-la-Pape Alexandre Vincendet.
La présence policière a été renforcée pour la nuit de samedi à dimanche, en complément de CRS déjà présents « depuis le début de la semaine » dans la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia.
Quel est le bilan ?
Selon la préfecture et les pompiers, il n’y a pas eu de victime. Une quarantaine d’habitants « a été rapidement évacuée et accueillie dans un gymnase en attendant leur relogement ou la réintégration de leur logement » dans cet immeuble de cinq étages, toujours selon la préfecture.
Côté matériel, cinq appartements « ne sont plus utilisables, trois complètement détruits et deux avec beaucoup de fumée qui ne sont plus habitables », d’après la préfecture citée par Le Progrès.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/rhone-tirs-de-mortiers-pompiers-et-policiers-vises-ce-que-lon-sait-de-lincendie-dun-immeuble-en-marge-dun-tournage-de-clip-09-11-2025-ZVNMTQMYJVHLZLYZY52AFCCA3I.php?xtor=AD-366