"Cela me dégoûte": la colère du maire de Verdun après la messe en hommage à Pétain

Une messe en hommage à Philippe Pétain a été donnée, ce samedi 15 novembre, à Verdun, malgré l'arrêt pris par le maire de la commune pour l'interdire. Interrogé par BFMTV, l'édile a fait part de sa colère et de son “dégoût” après la cérémonie.
“Cela me dégoûte”. Une messe en hommage à Philippe Pétain a été rendue, ce samedi 15 novembre, à Verdun malgré la demande d'annulation du maire divers gauche de la commune, Samuel Hazard. Interrogé par BFMTV juste après, l'édile PS n'a pas mâché ses mots pour qualifier cet événement.
“Une quinzaine de personnes, nostalgiques de l'État français sous Vichy ont pu pénétrer dans l'église. L'autorité ecclésiastique ayant donné son autorisation, ils ont pu célébrer la messe. Cela me dégoûte”, a cinglé l'élu.
“L'archevêque de messe aurait pu annuler cette cérémonie. Je pense qu'on est loin du message évangélique de concorde et d'unité”, a-t-il ajouté.
Une messe “inconcevable”
Pour pénétrer dans l'église, les participants de la messe sont passés par l'arrière du bâtiment, selon le maire. Une manœuvre qui a permis d'éviter des manifestants hostiles à cette messe postés devant l'église.
“Passer par-derrière, c'est lâche, mais tous ces fachos qui m'insultent sur les réseaux sociaux sont des lâches”, a assuré le maire sur BFMTV.
“Célébrer une messe en hommage à Pétain, c'est inconcevable. Pensons aux personnes déportées et assassinées (..)”, a-t-il conclu.
Le préfet a de son côté annoncé qu'il comptait porter plainte pour “propos révisionnistes” en marge de l'hommage à Pétain.
https://www.bfmtv.com/societe/cela-me-degoute-la-colere-du-maire-de-verdun-apres-la-messe-en-hommage-a-petain_AV-202511150253.html

François Mitterrand démissionne du Commissariat en janvier 1943, après le remplacement de Maurice Pinot, un vichysto-résistant[18], par André Masson, un partisan de la collaboration. Il conserve cependant un poste à la tête des centres d'entraides.

Au printemps, parrainé par deux anciens « cagoulards » (Gabriel Jeantet, membre du cabinet du maréchal Pétain, et Simon Arbellot), il est décoré de la francisque[19],[20],[21]. Pour obtenir cette décoration, il faut en faire la demande en remplissant un formulaire indiquant : « Je fais don de ma personne au maréchal Pétain, comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre[22]. » À propos de cette décoration, Jean Pierre-Bloch, chef de la section non militaire du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) à l'époque, écrit : « C'était sur notre ordre que François Mitterrand était resté dans les services de prisonniers de Vichy. Lorsqu'il avait été proposé pour la francisque, nous avions été parfaitement tenus au courant ; nous lui avions conseillé d'accepter cette « distinction » pour ne pas se dévoiler[23]. » Cependant, après la parution du livre de Pierre Péan, en 1994, certains à l'instar de Pierre Moscovici sembleront découvrir la réalité de cette décoration et le reprocheront à François Mitterrand.[réf. nécessaire]