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Signatures sans-abri, espérance sous toit. Sous les lambris d’Aurillac, trois signatures pour rouvrir la porte de la dignité. L’État, le SIAO et l’Anef unissent leurs forces afin que, dans le Cantal, la rue ne soit plus une impasse.
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Par Lény-Huayna Tible
Publié le 27 octobre 2025 à 06h08
L’Anef assure un accueil de proximité et une première réponse aux situations d’urgence. Rien que dans le Cantal, quelque 1.526 appels ont été traités au numéro d’urgence 115 en 2024.? © Quentin reix
Un geste simple, presque solennel. Jeudi 23 octobre, sous les hauts plafonds de la préfecture d’Aurillac, l’État, le Service intégré d’accueil et d’orientation (SIAO) et l’Anef ont scellé la première convention tripartite du Cantal. Une alliance discrète, mais décisive, pour que la solidarité ne s’arrête plus au seuil des hébergements d’urgence.
545 personnes sans solution stable
Trois signatures apposées sur une même page, et l’idée d’un avenir un peu plus sûr pour ceux que la vie a laissés au bord du chemin. Derrière la formule administrative, « une promesse se dessine, celle d’un accompagnement continu, d’un parcours sans rupture entre la rue et le logement », introduit Philippe Loos.
Ce texte scelle la déclinaison locale du Service public de la rue au logement, né du plan national Logement d’abord 2 lancé pour la période 2023-2027. L’objectif est clair sans être brutal, ambitieux sans être grandiloquent. Pour le préfet :
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