Procès pour viol par un OQTF : Claire Geronimi attaquée par une présidente d’association féministe

En plein procès pour viols qui se tient cette semaine à Paris, Claire Geronimi et Mathilde doivent affronter, en plus de leur agresseur présumé, les critiques d’Anne-Cécile Mailfert. Ce jeudi 25 septembre, la présidente de la Fondation des femmes a publié une vidéo sur Instagram intitulée : « Les femmes de droite seraient-elles devenues féministes ? ». La militante y dénonce une instrumentalisation politique des violences sexuelles par une partie de la droite, alors que la justice examine actuellement l’agression subie par la vice-présidente du parti UDR.
« Tout à coup, on les voit s’engager en faveur des victimes dans un procès pour viol. Incroyable ! », lance Anne-Cécile Mailfert. Avant d’accuser : « Elles qui ne dénoncent jamais les violences sexuelles contre les enfants, par exemple dans les établissements catholiques ou par les curés. Tout d’un coup, les voilà qui s’affairent autour de cette histoire de viol. »
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Selon la présidente de la Fondation des femmes, il s’agit d’une « stratégie » politique : « Ça leur permet de mettre au centre du débat leur agenda à eux, qui est d’énoncer l’immigration, un agenda raciste, un agenda xénophobe. » Elle ajoute que l’« extrême-droite a toujours été le pire ennemi des droits des femmes », citant en exemple « Poutine, Trump, Meloni, ou encore l’Argentine ».
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La jeune femme reproche aux conservatrices de chercher à discréditer ses camarades : « Ça leur permet de nous mettre un petit taquet, de se dire, mais où sont les féministes ? […] Les féministes, en fait, elles sont en train d’aider toutes les femmes, toutes les victimes, quelles que soient leurs religions et même quelles que soient leurs opinions politiques. »
Condamné à 18 ans de prison ferme
Des propos qui ont immédiatement fait réagir Claire Geronimi, l’une des plaignantes, agressée le 11 novembre 2023 dans le 8e arrondissement de Paris par un homme de nationalité centrafricaine et déjà sous le coup de trois obligations de quitter le territoire français. « Quel est l’intérêt d’attaquer maintenant, sinon d’alimenter la haine ? » dénonce la victime dans un long post sur X. On accuse “l’extrême droite” de ne défendre que les violeurs frappés d’une OQTF… et parce que je suis vice-présidente du parti UDR, je suis donc visée. »
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Fondatrice d’Éclats de femme, Claire Geronimi insiste : « L’association que j’ai créée soutient TOUTES les victimes. » Elle rappelle que « CNews a été l’une des seules chaînes à [lui] donner la parole » et interpelle Anne-Cécile Mailfert : « Alors ma question est simple : où étiez-vous il y a deux ans ? » Et de conclure, à propos du jugement en cours : « Nous sommes en plein procès, un peu de respect s’il vous plaît. C’est petit de la part de la présidente de la Fondation des femmes. »
Le dossier, ouvert le 24 septembre devant la cour criminelle départementale, s’achèvera ce 26 septembre. Ce vendredi, l’agresseur d’origine centrafricaine a écopé d’une peine de 18 ans de prison ferme, comme l’avait requis le procureur.
https://www.lejdd.fr/Societe/les-femmes-de-droite-sont-devenues-feministes-une-presidente-dassociation-sattaque-a-claire-geronimi-en-plein-proces-162322