Saviez-vous que d’ici 2025, 20 des 27 pays de l’UE utiliseront l’euro ?
Ils ne font pas parti de l’Union européenne mais ils utilisent l’euro | journaldeleconomie.fr
L’euro, monnaie partagée par la majorité des pays de l’Union européenne (UE), va bien au-delà d’un simple moyen de paiement. Lancé en 1999 et mis en circulation sous forme de pièces et billets le 1er janvier 2002, il est devenu le symbole d’une coopération forte pour plus de 350 millions d’Européens. Sa gestion est assurée par la Banque centrale européenne, qui surveille sa stabilité et sa valeur sur la scène internationale. Bien au-delà des chiffres, l’euro a vraiment transformé le paysage économique et politique de l’Europe.
Les membres fondateurs et les nouveaux arrivants
Au tout début, la zone euro regroupait 11 pays : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Finlande, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal. Dès 2001, la Grèce a rejoint le groupe initial, et d’autres nations ont suivi au fil des années.
La Slovénie est entrée dans la zone euro en 2007, avec Chypre et Malte qui ont adopté l’euro en 2008, puis la Slovaquie en 2009. L’Estonie a fait le pas en 2011, suivie par la Lettonie en 2014 et la Lituanie en 2015. Plus récemment, c’est la Croatie qui a intégré ce cercle en 2023. Ainsi, d’ici 2025, 20 des 27 pays membres de l’UE utiliseront l’euro comme monnaie officielle.
Les cas particuliers dans l’UE
Par contre, certains pays de l’Union européenne ont préféré garder leur propre monnaie. Par exemple, le Danemark a opté pour sa couronne danoise. D’autres, comme la Bulgarie, la Tchéquie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Suède, n’ont pas encore réuni toutes les conditions ou n’ont pas affiché leur intention de rejoindre la zone euro dans un futur proche.
L’euro au-delà de l’UE
L’euro ne se limite pas aux frontières officielles de l’Union européenne. Depuis 2002, deux pays non membres – le Kosovo et le Monténégro – ont décidé d’adopter cette monnaie de leur propre initiative. Pour rappel, avant l’euro, ces deux États utilisaient respectivement le deutsche mark allemand et l’ancien dinar yougoslave (un choix fait pour tenter de redonner un coup de boost à leur économie après les secousses provoquées par la désintégration de l’ex-Yougoslavie).
Les micro-États et l’euro
En plus des pays déjà cités, quatre micro-États européens ont adopté l’euro grâce à des accords monétaires particuliers avec l’UE : Andorre, Monaco, Saint-Marin et la Cité du Vatican. Ces territoires ont la possibilité de frapper leur propre monnaie tout en respectant une émission limitée.
L’histoire compliquée du Kosovo et du Monténégro montre à quel point ces régions ont cherché à retrouver une stabilité économique après des périodes difficiles liées aux conflits balkaniques. Leur choix d’adopter l’euro par eux-mêmes traduit leur volonté d’attirer davantage d’investissements étrangers tout en gardant un meilleur contrôle sur leur inflation interne.
Ainsi, l’euro continue de jouer un rôle central dans le fonctionnement économique en Europe, tout en s’imposant comme un levier pour des territoires externes qui cherchent une sécurité financière plus forte grâce à cette devise reconnue mondialement, notamment avec le projet d’euro numérique.
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