Les projets de l’ancien président Donald Trump visant à réduire les impôts devraient « considérablement » affaiblir les finances de la sécurité sociale et rendre le programme insolvable trois ans plus tôt que prévu.
La Social Security Administration (SSA), l’agence gouvernementale qui administre les prestations du programme aux Américains, s’attend à ce que ses caisses soient épuisées d’ici 2035, selon une étude Rapport de mai. Mais les propositions faites par Trump au cours de la campagne épuiseraient la sécurité sociale d’ici 2031 ou 2032 au plus tard, selon un rapport publié lundi par le Comité non partisan pour un budget fédéral responsable (CRFB).
À partir de 2024, près de 68 millions d’Américains recevoir un chèque de la SSA chaque mois. La grande majorité de ces personnes ont au moins 65 ans et beaucoup dépend entièrement du programme pour les revenus après la retraite, l’Institution nationale pour la sécurité des retraites a constaté en 2020.
« LES PERSONNES ÂGÉES NE DEVRAIENT PAS PAYER D’IMPÔT SUR LA SÉCURITÉ SOCIALE ! », a écrit le candidat républicain à la présidence en juillet sur sa plateforme de médias sociaux. Vérité Sociale.
Les bénéficiaires de prestations doivent payer des impôts fédéraux sur le revenu si leur revenu combiné est supérieur à 25 000 $ par an s’ils déclarent individuellement, ou à 32 000 $ pour les déclarants conjoints. Ces revenus contribuent à financer les fonds fiduciaires de la sécurité sociale et de l’assurance-hospitalisation Medicare.
Sans ce financement, combiné avec de nombreuses autres réductions d’impôts Trump a proposé — et l’ancien président prévoit d’imposer des droits de taxe massifs et d’expulser les immigrants sans papiers que le financement de la sécurité sociale soit réduit de 2,75 milliards de dollars.
La fin de la taxation des prestations de sécurité sociale pourrait à elle seule réduire ses réserves de trésorerie de 850 à 950 milliards de dollars, tandis que la fin des taxes sur les heures supplémentaires et les pourboires entraînerait une réduction de 150 à 1 050 milliards de dollars. Selon le CRFB, de fortes restrictions à l’immigration et l’imposition de droits de douane réduiraient le solde de 300 à 750 milliards de dollars.
Une fois que la Sécurité sociale sera insolvable, les dépenses du programme seront limitées et entraîneront probablement une réduction de 16 500 $ des prestations annuelles pour le couple type à double revenu prenant sa retraite en 2033, a déclaré le CRFB.
Selon les lois actuelles, les prestations devraient être réduites de 23 % d’ici 2035, selon le Bureau du budget du Congrès. Les projets de Trump porteraient cette réduction de l’allocation à 33 % d’ici 2035, selon le CRFB. Cependant, certains bénéficiaires verraient probablement leur avantages réels après impôts réduit par des pourcentages plus petits.
Par le passé, Trump a déclaré qu’il ne réduirait pas d’un seul centime le programme et qu’il ne modifierait pas l’âge de la retraite. Lors d’une réunion publique l’année dernière, il proposé profiter de la « richesse incroyable sous nos pieds » en forant pour produire plus de pétrole et de gaz naturel pour faire croître l’économie. Cependant, cela ne ferait pas l’objet de recherche de plus de pétrole et de gaz naturel. couvrir moins de 4 % de Le déficit de la sécurité sociale, a déclaré le CRFB l’année dernière, notant que l’ouverture de « tous les territoires fédéraux » au forage ne pourrait pas résoudre ce problème.
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https://fr.qz.com/donald-trump-met-fin-aux-reductions-d-impots-sur-les-pr-1851677351
« Quand je serai au pouvoir, nous ne taxerons pas les pourboires », avait promis Donald Trump en juin dernier, devant une foule de soutiens réunis à Las Vegas, dans le Nevada. Désormais élu, le président américain retourne ce samedi 25 janvier dans l’État comptant la plus grande proportion de serveurs du pays pour évoquer cette mesure, l’une des seules qui était commune entre son programme et celui de son adversaire démocrate Kamala Harris.
Mais quel poids économique ont les pourboires aux États-Unis ? Et quels effets pourrait avoir la suppression des taxes promise par Donald Trump ?
► 4 millions d’employés concernés
Quatre millions d’employés travaillent dans les « métiers à pourboire » aux États-Unis, d’après les estimations du Budget lab, un centre rattaché à l’université de Yale. Dans le pays, de très nombreux serveurs, barmans et coiffeurs vivent même essentiellement de ce type de rémunération, nécessaire pour compléter un salaire fixe très faible.
S’ils représentent 2,5 % du nombre total de travailleurs dans le pays, ces salariés rémunérés aux pourboires sont surreprésentés parmi les employés les moins bien rémunérés.
► Un salaire minimum de… 2,13 dollars de l’heure
Aux États-Unis, le salaire minimum des employés payés au pourboire n’est en fait que de 2,13 dollars de l’heure, c’est-à-dire environ 2,00 €. Certains États exigent toutefois des salaires directs un peu plus élevés.
Ce montant est bien moindre que le salaire minimum des autres travailleurs, fixé à 7,25 dollars (environ 6,90 €) à l’échelle fédérale. Mais si les « tips » ne suffisent pas à compléter la différence, l’employeur est normalement obligé de compléter la rémunération du serveur pour lui permettre d’atteindre au moins le salaire minimum.
► 15 à 20 % de la note
La culture du pourboire aux États-Unis n’a rien à voir avec celle de la plupart des autres pays. Les clients y sont fortement encouragés à laisser des sommes généreuses, même pour l’achat d’un plat à emporter. Dans les restaurants, laisser un « tip » représentant 15 à 20 % de la note s’avère la norme.
Cet usage aurait même progressé ces dernières années, d’après une étude menée par le Pew research renter. « Environ sept adultes américains sur dix déclarent qu’un pourboire est attendu dans davantage d’endroits aujourd’hui qu’il y a cinq ans », indique ainsi les conclusions de ce sondage mené à l’été 2023 auprès de 11 000 Américains. Un phénomène qualifié de « tipflation » par le laboratoire d’idées.
► 2050 euros de salaire médian
En incluant les pourboires, les salariés payés en « tips » aux États-Unis ont un salaire médian de 538 dollars par semaine, soit environ 2200 euros par mois, d’après les estimations du Budget lab.
Selon l’étude de ce centre de recherche, ces employés perçoivent donc des revenus plus faibles que les travailleurs sans pourboire. Ces derniers gagnent en moyenne 1 000 dollars par semaine, soit environ 4 100 € par mois.
► Des milliards de dollars de perte pour le budget
Actuellement, les pourboires sont taxés comme des revenus ordinaires aux États-Unis. Mais 37 % des travailleurs concernés gagnent trop peu pour être soumis à ces impôts, d’après le Budget lab. Ces rémunérations sont par ailleurs souvent sous-déclarées.
Malgré tout, la réforme voulue par Donald Trump pourrait réduire les recettes fédérales de 150 à 250 milliards de dollars (environ 140 à 240 milliards d’euros) sur dix ans, selon les estimations réalisées par l’organisation Committee for a responsible federal budget, en juin dernier.
Ce manque à gagner sera d’autant plus important si les pourboires augmentent. L’initiative pourrait aussi avoir des effets pervers, en incitant des travailleurs à chercher à augmenter la part des pourboires dans leur salaire, ou d’autres employeurs à rémunérer leurs employés au pourboire.
https://www.la-croix.com/international/que-pesent-les-pourboires-que-trump-veut-defiscaliser-aux-etats-unis-20250124