Comme de l’eau sur les plumes d’un canard. C’est l’effet que font au maire de Grenoble Éric Piolle les critiques sur l’insécurité qui gangrène sa villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia. Alors que les Grenoblois font face depuis plusieurs mois à une série de fusillades sanglantes liées au trafic de drogues, l’édile écologiste, accusé de laxisme envers les auteurs de violences depuis sa première élection en 2014, s’est dit indifférent aux reproches sur son bilan, venus notamment de la droite. «À vrai dire, je m’en fous un peu», a-t-il réagi auprès de nos confrères de Libération, dans un numéro sur «Les verts face au dilemme sécuritaire».
«Quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu’on a gagné quelques batailles par ailleurs, car on peut toujours se dire qu’une villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
WikikPedia n’est pas assez propre et pas assez sûre», a estimé l’ex-candidat à la primaire écologiste en vue de la présidentielle. Des propos dont la publication tombe le matin même d’un nouveau fait de violence dans le quartier sensible du Village olympique, au sud de Grenoble. Mercredi soir, un homme muni d’un fusil de type kalachnikov a pénétré dans le bar associatif Aksehir, avant de lancer à l’intérieur une grenade dégoupillée. Le premier bilan de l’explosion faisait état de 12 blessés, dont six en urgence absolue, semant la stupeur et la colère chez les riverains.