En Arizona, un tatoueur a accepté de prendre une petite fille de 9 ans comme cliente, avec l'accord de ses parents, provoquant une polémique. L'artiste assure avoir respecté la loi.
“Ce n'est pas parce que c'est techniquement légal que c'est bien.” Depuis dix jours, un tatoueur de l'Arizona est sous le feu des critiques, pour avoir accepté de tatouer un drapeau américain sur le bras d'une fillette de 9 ans.
C'est une vidéo postée sur Instagram le 2 janvier dernier par l'artiste, qui se fait appeler Sosa, qui a déclenché la polémique. Dans la légende, il explique que la fille est venue dans son salon, accompagnée de ses parents, et qu'elle voulait se faire tatouer un “portrait de Donald Trump dans le cou”. Le tatoueur assure s'être assuré de son consentement, ainsi que de celui de ses parents.
Sosa explique avoir dit à la fillette de réfléchir. La petite fille est revenue un an plus tard et Sosa lui a tatoué un drapeau américain, l'ayant convaincue de troquer la tête de Donald Trump par “un tatouage plus patriotique”.
“Ils voyaient Donald Trump comme un héros”
Il explique encore avoir essayé de dissuader la famille, en facturant 500 dollars pour un tatouage normalement à 80 dollars.
Sa publication a déclenché une polémique autour de l'âge de la petite fille, certains internautes affirmant qu'il aurait dû refuser de la tatouer. Sosa, lui, s'est défendu, assurant ne pas “encourager” les enfants à se faire tatouer mais pointant que la loi l'y autorisait. En Arizona, il est légal de tatouer un mineur si les parents sont présents et consentants.
Sur le même sujet
Tatouage: un tiers des encres contrôlées par la Répression des fraudes “pas conformes ou dangereuses”