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Jean-Michel Aphatie

Partialité lors de l'élection présidentielle française de 2012 En 2012, le documentaire DSK, Hollande, etc. réalisé par Pierre Carles, Julien Brygo, Nina Faure et Aurore Van Opstal, retrace la manière dont la presse a successivement soutenu les candidatures de Dominique Strauss-Kahn et François Hollande lors de l'élection présidentielle française de la même année et méprisé les candidats les moins bien placés dans les sondages. Le film montre notamment la réaction de Jean-Michel Aphatie, confronté à ses contradictions32, lequel s'est estimé « piégé » par Julien Brygo, qui s'était fait passer pour un journaliste de la RTBF afin d'obtenir un entretien avec lui33. Affaire Cahuzac En 2013, pendant l'affaire Cahuzac, Jean-Michel Aphatie s'oppose à Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart, journal qui accuse Jérôme Cahuzac d'avoir un compte non déclaré en Suisse34. Il demande à Mediapart de rendre publiques les « preuves » ce que refuse le site d'information au nom de la protection des sources qui déclare avoir recoupé ses informations35. Le 2 avril, Jérôme Cahuzac avoue avoir bien possédé ce compte non déclaré, confirmant les accusations de Mediapart. Jean-Michel Aphatie est moqué dès le lendemain par Les Guignols de l'info dans Le Grand Journal, sur les réseaux sociaux, ou encore par Sophia Aram sur France Inter. Le même jour, la députée européenne d'Europe Écologie Eva Joly l'accuse, alors qu'il l'interviewe, d'avoir « mis sa plume de chroniqueur au service des puissants » ; le lendemain, c'est le vice-président du Front national, Florian Philippot, qui lui fait remarquer qu'il n'est « pas le mieux placé » pour évoquer l'affaire Cahuzac. Selon le quotidien Le Monde, Jean-Michel Aphatie serait devenu sur les réseaux sociaux « le symbole conspué d'un journalisme « assis », au mieux inoffensif et inutile, au pire complice des pouvoirs ». Il affirme plus tard n'en avoir « jamais pris autant plein la tronche »36.

Versailles En 2016, Jean-Michel Aphatie est invité de Public Sénat dans le cadre des élections américaines. Sur le plateau, il affirme que s’il était président, il « raserait Versailles pour que l’on arrête de cultiver la grandeur de la France », des propos qui suscitent l’indignation de diverses personnalités politiques37. Il réitère ses propos en 2022, à l'occasion d'une chronique dans Quotidien, où il fait l'analyse des campagnes des différents candidats à l'élection présidentielle de 2022 : « J'ai dit un jour qu'il fallait raser Versailles. Mais trois fois il faut raser Versailles. Parce qu'on est persuadé, encore aujourd'hui, que la politique c'est Louis XIV. »38. Prises de position Mouvement des Gilets Jaunes Le 2 janvier 2019, Jean-Michel Aphatie affirme qu'Éric Drouet, figure du mouvement des Gilets jaunes, a voté pour Marine Le Pen en 2017 aux deux tours de l'élection présidentielle, ce que ce dernier dément pourtant formellement39. Dans un tweet du 6 mars 2019, il compare Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme à une « sous-secrétaire désœuvrée », après que celle-ci a demandé à la France une enquête sur « l'usage excessif de la force » par la police française durant les manifestations organisés dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes40. Il est critiqué par une partie de la presse ainsi que par des élus politiques41. Eric Zemmour En 2019, il estime qu'il n'est pas normal qu'Éric Zemmour puisse encore s'exprimer alors que Dieudonné n'a plus droit à la parole, en invoquant le « deux poids - deux mesures » dans la sanction des discours antisémites et anti-musulmans, tout en citant les motifs pour lesquels ils ont été condamnés : « incitation à la haine raciale » pour Dieudonné, « incitation à la haine religieuse » pour Zemmour42. En décembre 2019, il qualifie Éric Zemmour de « cochon de la pensée » et refuse de débattre avec lui sur CNews43. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Aphatie


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