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On les appelait les « juges rouges ». Membres du tout jeune Syndicat de la magistrature, né dans la tourmente de Mai 68, ils revendiquaient pleinement la « part du juge » dans l’œuvre de justice. L’un des leurs, Oswald Baudot, alors substitut du procureur de la République à Marseille, adresse, en 1974, à ses jeunes pairs une harangue les appelant à faire pencher la justice en faveur des plus défavorisés.
« La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…)
Ne vous contentez pas de faire votre métier. Vous verrez vite que, pour être un peu utile, vous devez sortir des sentiers battus. Tout ce que vous ferez de bien, vous le ferez en plus. Qu’on le veuille ou non, vous avez un rôle social à jouer. Vous êtes des assistantes sociales. Vous ne décidez pas que sur le papier. Vous tranchez dans le vif. Ne fermez pas vos cœurs à la souffrance ni vos oreilles aux cris. (…) Ne soyez pas des arbitres indifférents au-dessus de la mêlée. Que votre porte soit ouverte à tous. Il y a des tâches plus utiles que de chasser ce papillon, la vérité, ou que de cultiver cette orchidée, la science juridique. (…)
Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté (…). Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. »
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Une des bases idéologiques de la gauche judiciaire est «la harangue de Baudot», ce texte fondateur du Syndicat de la magistrature, écrit en 1968 par un magistrat syndiqué, Oswald Baudot, à l’attention des jeunes juges. Il fixe trois lignes directrices, dont la plus forte est la suivante: «Soyez partiaux (…) Examinez toujours où sont le fort et le faible qui ne se confondent pas nécessairement avec le délinquant et sa victime. Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice.» Pour la gauche judiciaire, entre le délinquant qui s’enfuit devant la police et cette dernière, il faut avoir un préjugé favorable pour le délinquant. C’est ce qui justifie que l’on encourage une manifestation interdite dès lors que c’est contre la police, que la ministre de la Justice souhaite recevoir la famille du délinquant, et que le ministre de l’Intérieur va jusqu’à envisager de s’agenouiller. Par bonheur, les juges d’instruction chargés de l’affaire Traoré ne sont pas des adeptes de Baudot et cherchent la vérité sans préjugé.
Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison.
Le deuxième précepte de la harangue est le refus de la prison: «Si la répression était efficace, il y a longtemps qu’elle aurait réussi. Si elle est inutile comme je le crois, n’entreprenez pas de faire carrière en vous payant la tête des autres. Ne comptez pas la prison par années ni par mois mais par minutes et par secondes, tout comme si vous deviez la subir vous-mêmes». Pour la gauche judiciaire, l’emprisonnement est néfaste, et donc à éviter. Plus érudit que l’auteur de la harangue, et plus radical, Michel Foucault a théorisé dans Surveiller et punir le refus de la prison, instrument de l’oppression bourgeoise. Pour lui, la prison produit de la délinquance pour permettre à la bourgeoisie d’en profiter et de neutraliser les luttes sociales. À son congrès de 1985, le Syndicat, très influencé par les travaux du philosophe, a adopté une motion commençant par: «Le Syndicat de la magistrature affirme la nécessité de la suppression à terme de la prison».
Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison, et tweetait le 17 février 2017: «Un principe, en matière de justice, toute peine prononcée doit être exécutée.». Et il affirmait: «Toute personne condamnée à une peine de prison inférieure ou égale à deux ans devra effectivement être incarcérée avant que ne soient envisagées des mesures d’aménagement de cette peine». Nicole Belloubet a obtenu que le nombre de places de prison construites soit réduit à 7.000, mais on les attend encore, et elle a fait voter un texte qui prohibe l’exécution des peines de moins de six mois et décourage fortement celles de moins d’un an. Surtout, à l’occasion de l’épidémie, elle a fait baisser le nombre de détenus de 20% en libérant ou n’incarcérant pas 13.000 détenus. Le Syndicat de la magistrature revendique depuis des décennies un numerus clausus: pas d’incarcération si le nombre théorique de places est atteint. Le Syndicat en rêvait, Nicole Belloubet l’a fait.
La garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires.
Enfin la harangue invite à s’accommoder avec la loi: «Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sages que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente (…) Consultez le bon sens, l’équité, l’amour du prochain plutôt que l’autorité ou la tradition. La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «attendus» du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. D’ailleurs vous constaterez qu’au rebours des principes qu’elle affiche, la justice applique extensiblement les lois répressives et restrictivement les lois libérales. Agissez tout au contraire.»
Le ministre de l’Intérieur prône qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit les rassemblements pour des raisons de santé publique qui ont privé de liberté tout le pays pendant deux mois, dès lors que c’est pour la bonne cause, celle de l’antiracisme, qui est, dit-il, à la base de son engagement politique. Et la garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires si c’est pour la même cause, ni de celles qui prévoient des peines d’emprisonnement, pas plus d’ailleurs que des tribunaux qui les prononcent, puisque c’est pour la bonne cause de la fin de la prison. Oswald Baudot doit sourire dans sa tombe.
Un ministre de l’Intérieur qui affirme que l’émotion dépasse les règles juridiques et qui déclare être «particulièrement à l’aise» à l’idée de poser un genou à terre devant une personne décédée lors d’une interpellation par la police, une garde des Sceaux qui se propose de recevoir une famille largement composée de délinquants récidivistes en même temps qu’elle a fait libérer 13.000 détenus… On pourrait croire qu’ils ont perdu la raison ou cédé à la panique. Il existe en réalité une explication qui tient à l’idéologie profonde de ces deux militants socialistes chevronnés. Le premier a été membre du parti socialiste de 1986 à 2016, et la seconde de 1983 à sa nomination au Conseil constitutionnel par le président socialiste du Sénat en 2013.
Une des bases idéologiques de la gauche judiciaire est «la harangue de Baudot», ce texte fondateur du Syndicat de la magistrature, écrit en 1968 par un magistrat syndiqué, Oswald Baudot, à l’attention des jeunes juges. Il fixe trois lignes directrices, dont la plus forte est la suivante: «Soyez partiaux (…) Examinez toujours où sont le fort et le faible qui ne se confondent pas nécessairement avec le délinquant et sa victime. Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice.» Pour la gauche judiciaire, entre le délinquant qui s’enfuit devant la police et cette dernière, il faut avoir un préjugé favorable pour le délinquant. C’est ce qui justifie que l’on encourage une manifestation interdite dès lors que c’est contre la police, que la ministre de la Justice souhaite recevoir la famille du délinquant, et que le ministre de l’Intérieur va jusqu’à envisager de s’agenouiller. Par bonheur, les juges d’instruction chargés de l’affaire Traoré ne sont pas des adeptes de Baudot et cherchent la vérité sans préjugé.
Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison.
Le deuxième précepte de la harangue est le refus de la prison: «Si la répression était efficace, il y a longtemps qu’elle aurait réussi. Si elle est inutile comme je le crois, n’entreprenez pas de faire carrière en vous payant la tête des autres. Ne comptez pas la prison par années ni par mois mais par minutes et par secondes, tout comme si vous deviez la subir vous-mêmes». Pour la gauche judiciaire, l’emprisonnement est néfaste, et donc à éviter. Plus érudit que l’auteur de la harangue, et plus radical, Michel Foucault a théorisé dans Surveiller et punir le refus de la prison, instrument de l’oppression bourgeoise. Pour lui, la prison produit de la délinquance pour permettre à la bourgeoisie d’en profiter et de neutraliser les luttes sociales. À son congrès de 1985, le Syndicat, très influencé par les travaux du philosophe, a adopté une motion commençant par: «Le Syndicat de la magistrature affirme la nécessité de la suppression à terme de la prison».
Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison, et tweetait le 17 février 2017: «Un principe, en matière de justice, toute peine prononcée doit être exécutée.». Et il affirmait: «Toute personne condamnée à une peine de prison inférieure ou égale à deux ans devra effectivement être incarcérée avant que ne soient envisagées des mesures d’aménagement de cette peine». Nicole Belloubet a obtenu que le nombre de places de prison construites soit réduit à 7.000, mais on les attend encore, et elle a fait voter un texte qui prohibe l’exécution des peines de moins de six mois et décourage fortement celles de moins d’un an. Surtout, à l’occasion de l’épidémie, elle a fait baisser le nombre de détenus de 20% en libérant ou n’incarcérant pas 13.000 détenus. Le Syndicat de la magistrature revendique depuis des décennies un numerus clausus: pas d’incarcération si le nombre théorique de places est atteint. Le Syndicat en rêvait, Nicole Belloubet l’a fait.
La garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires.
Enfin la harangue invite à s’accommoder avec la loi: «Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sages que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente (…) Consultez le bon sens, l’équité, l’amour du prochain plutôt que l’autorité ou la tradition. La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «attendus» du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. D’ailleurs vous constaterez qu’au rebours des principes qu’elle affiche, la justice applique extensiblement les lois répressives et restrictivement les lois libérales. Agissez tout au contraire.»
Le ministre de l’Intérieur prône qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit les rassemblements pour des raisons de santé publique qui ont privé de liberté tout le pays pendant deux mois, dès lors que c’est pour la bonne cause, celle de l’antiracisme, qui est, dit-il, à la base de son engagement politique. Et la garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires si c’est pour la même cause, ni de celles qui prévoient des peines d’emprisonnement, pas plus d’ailleurs que des tribunaux qui les prononcent, puisque c’est pour la bonne cause de la fin de la prison. Oswald Baudot doit sourire dans sa tombe.
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« La Russie est devenue une menace pour la France et pour l’Europe » ; « Strasbourg-l’Ukraine, c’est à peu près 1 500 kilomètres, ce n’est pas très loin » ; « Jamais, sans doute, depuis 1945, la liberté n’avait été si menacée » : depuis plusieurs mois, le président de la République donne le ton. Le chef d’état-major des armées en personne – qui ne s’était jamais exprimé en public depuis le début de la guerre russo-ukrainienne – a eu la consigne de surenchérir : « Le Kremlin a fait de la France une cible prioritaire », a-t-il assuré, sans que l’on puisse trouver de déclaration de Poutine en ce sens. La « Revue nationale stratégique 2025 », publiée le 14 juillet dernier, a enfoncé le clou : « Nous entrons dans une nouvelle ère, celle d’un risque particulièrement élevé d’une guerre majeure de haute intensité (qui) impliquerait la France et ses alliés, en particulier en Europe, à l’horizon 2030. »
Il est fini, le temps où le ministre français des Armées lui-même, Sébastien Lecornu, démentait les annonces catastrophistes au sujet d’un risque d’attaque russe contre l’Otan d’ici à cinq ans : « Nos services de renseignements ne disent pas cela », affirmait-il le 9 mars dernier, jugeant « absurde » de manifester une « forme de fébrilité ». Désormais, il faut une sacrée indépendance d’esprit sinon un certain courage pour oser se démarquer de l’alarmisme des dirigeants français et européens. Or résister à cette dérive est essentiel, car il n’y a rien de plus dangereux que d’insuffler un climat de guerre dans une Europe en crise profonde. Gare aux prophéties autoréalisatrices.
Parlons donc clairement. Oui, hélas, Poutine a montré jusqu’où peut le conduire son nationalisme « grand-russe » envers un pays proche devenu hostile comme l’Ukraine. Non, il ne faut pas entériner les annexions de territoires ukrainiens acquis par l’agression militaire russe. Notre boussole, ici comme ailleurs, doit être le droit international. Quiconque, sans exception, le viole de manière particulièrement grave et répétée mérite d’être sanctionné. Mais, dans le même temps, s’impose la recherche d’une solution politique du conflit prenant en considération le contexte historique de celui-ci et s’inscrivant dans une perspective à long terme. Cela s’appelle la diplomatie.
Or qu’a fait l’Union européenne jusqu’ici face à cette guerre en plein cœur de notre continent ? Elle a livré des armes aux Ukrainiens, de plus en plus d’armes, sans aucune initiative diplomatique significative, comme pourrait l’être l’ouverture de discussions sur les conditions d’une sécurité internationale durable avec d’autres pays que ceux étroitement liés à l’Occident. Est-ce l’amer et déroutant constat de l’impasse de cette stratégie qui conduit la France et la plupart des gouvernements européens à cette fuite en avant à la fois militaire et idéologique : la course folle aux armements et son corollaire, un alarmisme délétère ?
Disons-le tout net : parallèlement aux sanctions légitimes contre Moscou, il est indispensable de parler non seulement avec les grands acteurs de la scène internationale – Chinois, Indiens, Brésiliens, Sud-Africains… –, mais avec les dirigeants de la Russie eux-mêmes. Qu’on le veuille ou non, nous partageons le continent européen avec ce grand pays. La reconstruction en commun d’une architecture de sécurité paneuropéenne est un impératif catégorique. Attendre la fin des hostilités pour y réfléchir et y travailler, c’est rendre la recherche d’une issue encore plus difficile et la future paix plus fragile. En Allemagne, en Espagne, notamment, des voix s’élèvent aussi pour promouvoir un nouveau cours : rejoignons-nous.
https://www.agevillage.com/outils-et-fiches-pratiques/existe-t-il-des-aides-pour-les-personnes-qui-nont-jamais-travaill%C3%A9#:~:text=L'Aspa%20(allocation%20de%20solidarit%C3%A9%20aux%20personnes%20%C3%A2g%C3%A9es)&text=Calcul%C3%A9%20en%20fonction%20des%20ressources,73%20euros%20pour%20un%20couple.
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Une personne qui n’a pas eu d’activités professionnelles ne peut avoir accès aux allocations chômage ou percevoir une retraite. Toutefois, ils existent des aides spécifiques aux personnes n’ayant jamais travaillé.
Le RSA (revenu de solidarité active)
Toute personne de plus de 25 ans, résident en France, ne travaillant pas et inéligible aux allocations chômage peut bénéficier du revenu de solidarité active.
En 2025, le montant forfaitaire du RSA* pour une personne seule s’élève à 646,52 € par mois. Ce montant peut cependant varier en fonction de la composition du foyer, de ses ressources et du nombre d'enfants à charge.
La demande du RSA s’effectue auprès de la Caisse d’allocations familiales (Caf).
Accéder au simulateur de la Caf pour estimer vos droits
L’Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées)
A partir de 65 ans, les personnes résidant en France ayant de faibles ressources, deviennent éligible à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).
Ce minima social, qui a remplacé le minimum vieillesse en 2006, est financé par le Fonds de solidarité vieillesse et est versée par la MSA ou par la Sécurité Sociale.
Calculé en fonction des ressources, le montant de l’Aspa s’élève en 2025 au maximum à 1 034,28 euros par mois pour une personne (seule ou seule bénéficiaire de l'aide dans le couple) et 1 605,73 euros pour un couple.
Accéder au formulaire de demande d'Aspa
Les aides personnelles au logement
Les locataires ayant de faibles ressources peuvent bénéficier d’une aide pour réduire le montant du loyer.
L’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation de logement familiale (ALF) ou l’allocation de logement sociale (ALS), peut être attribuée, selon vos revenus et votre situation familiale par la Caisse d’allocations familiales (Caf)
Accéder au simulateur de la Caf pour tester son éligibilité et le montant de l’APL
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