Daily Notes


1974 la harangue de baudot-e7d8638d3d99a2ff


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On les appelait les « juges rouges ». Membres du tout jeune Syndicat de la magistrature, né dans la tourmente de Mai 68, ils revendiquaient pleinement la « part du juge » dans l’œuvre de justice. L’un des leurs, Oswald Baudot, alors substitut du procureur de la République à Marseille, adresse, en 1974, à ses jeunes pairs une harangue les appelant à faire pencher la justice en faveur des plus défavorisés.

« La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…)

Ne vous contentez pas de faire votre métier. Vous verrez vite que, pour être un peu utile, vous devez sortir des sentiers battus. Tout ce que vous ferez de bien, vous le ferez en plus. Qu’on le veuille ou non, vous avez un rôle social à jouer. Vous êtes des assistantes sociales. Vous ne décidez pas que sur le papier. Vous tranchez dans le vif. Ne fermez pas vos cœurs à la souffrance ni vos oreilles aux cris. (…) Ne soyez pas des arbitres indifférents au-dessus de la mêlée. Que votre porte soit ouverte à tous. Il y a des tâches plus utiles que de chasser ce papillon, la vérité, ou que de cultiver cette ­orchidée, la science juridique. (…)

Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté (…). Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. »


la harangue du juge baudot reste la bible de la gauche judiciaire -7bccc5687670d55c


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Une des bases idéologiques de la gauche judiciaire est «la harangue de Baudot», ce texte fondateur du Syndicat de la magistrature, écrit en 1968 par un magistrat syndiqué, Oswald Baudot, à l’attention des jeunes juges. Il fixe trois lignes directrices, dont la plus forte est la suivante: «Soyez partiaux (…) Examinez toujours où sont le fort et le faible qui ne se confondent pas nécessairement avec le délinquant et sa victime. Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice.» Pour la gauche judiciaire, entre le délinquant qui s’enfuit devant la police et cette dernière, il faut avoir un préjugé favorable pour le délinquant. C’est ce qui justifie que l’on encourage une manifestation interdite dès lors que c’est contre la police, que la ministre de la Justice souhaite recevoir la famille du délinquant, et que le ministre de l’Intérieur va jusqu’à envisager de s’agenouiller. Par bonheur, les juges d’instruction chargés de l’affaire Traoré ne sont pas des adeptes de Baudot et cherchent la vérité sans préjugé.

Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison.

Le deuxième précepte de la harangue est le refus de la prison: «Si la répression était efficace, il y a longtemps qu’elle aurait réussi. Si elle est inutile comme je le crois, n’entreprenez pas de faire carrière en vous payant la tête des autres. Ne comptez pas la prison par années ni par mois mais par minutes et par secondes, tout comme si vous deviez la subir vous-mêmes». Pour la gauche judiciaire, l’emprisonnement est néfaste, et donc à éviter. Plus érudit que l’auteur de la harangue, et plus radical, Michel Foucault a théorisé dans Surveiller et punir le refus de la prison, instrument de l’oppression bourgeoise. Pour lui, la prison produit de la délinquance pour permettre à la bourgeoisie d’en profiter et de neutraliser les luttes sociales. À son congrès de 1985, le Syndicat, très influencé par les travaux du philosophe, a adopté une motion commençant par: «Le Syndicat de la magistrature affirme la nécessité de la suppression à terme de la prison».

Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison, et tweetait le 17 février 2017: «Un principe, en matière de justice, toute peine prononcée doit être exécutée.». Et il affirmait: «Toute personne condamnée à une peine de prison inférieure ou égale à deux ans devra effectivement être incarcérée avant que ne soient envisagées des mesures d’aménagement de cette peine». Nicole Belloubet a obtenu que le nombre de places de prison construites soit réduit à 7.000, mais on les attend encore, et elle a fait voter un texte qui prohibe l’exécution des peines de moins de six mois et décourage fortement celles de moins d’un an. Surtout, à l’occasion de l’épidémie, elle a fait baisser le nombre de détenus de 20% en libérant ou n’incarcérant pas 13.000 détenus. Le Syndicat de la magistrature revendique depuis des décennies un numerus clausus: pas d’incarcération si le nombre théorique de places est atteint. Le Syndicat en rêvait, Nicole Belloubet l’a fait.

La garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires.

Enfin la harangue invite à s’accommoder avec la loi: «Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sages que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente (…) Consultez le bon sens, l’équité, l’amour du prochain plutôt que l’autorité ou la tradition. La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «attendus» du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. D’ailleurs vous constaterez qu’au rebours des principes qu’elle affiche, la justice applique extensiblement les lois répressives et restrictivement les lois libérales. Agissez tout au contraire.»

Le ministre de l’Intérieur prône qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit les rassemblements pour des raisons de santé publique qui ont privé de liberté tout le pays pendant deux mois, dès lors que c’est pour la bonne cause, celle de l’antiracisme, qui est, dit-il, à la base de son engagement politique. Et la garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires si c’est pour la même cause, ni de celles qui prévoient des peines d’emprisonnement, pas plus d’ailleurs que des tribunaux qui les prononcent, puisque c’est pour la bonne cause de la fin de la prison. Oswald Baudot doit sourire dans sa tombe.

Un ministre de l’Intérieur qui affirme que l’émotion dépasse les règles juridiques et qui déclare être «particulièrement à l’aise» à l’idée de poser un genou à terre devant une personne décédée lors d’une interpellation par la police, une garde des Sceaux qui se propose de recevoir une famille largement composée de délinquants récidivistes en même temps qu’elle a fait libérer 13.000 détenus… On pourrait croire qu’ils ont perdu la raison ou cédé à la panique. Il existe en réalité une explication qui tient à l’idéologie profonde de ces deux militants socialistes chevronnés. Le premier a été membre du parti socialiste de 1986 à 2016, et la seconde de 1983 à sa nomination au Conseil constitutionnel par le président socialiste du Sénat en 2013.

Une des bases idéologiques de la gauche judiciaire est «la harangue de Baudot», ce texte fondateur du Syndicat de la magistrature, écrit en 1968 par un magistrat syndiqué, Oswald Baudot, à l’attention des jeunes juges. Il fixe trois lignes directrices, dont la plus forte est la suivante: «Soyez partiaux (…) Examinez toujours où sont le fort et le faible qui ne se confondent pas nécessairement avec le délinquant et sa victime. Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice.» Pour la gauche judiciaire, entre le délinquant qui s’enfuit devant la police et cette dernière, il faut avoir un préjugé favorable pour le délinquant. C’est ce qui justifie que l’on encourage une manifestation interdite dès lors que c’est contre la police, que la ministre de la Justice souhaite recevoir la famille du délinquant, et que le ministre de l’Intérieur va jusqu’à envisager de s’agenouiller. Par bonheur, les juges d’instruction chargés de l’affaire Traoré ne sont pas des adeptes de Baudot et cherchent la vérité sans préjugé.

Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison.

Le deuxième précepte de la harangue est le refus de la prison: «Si la répression était efficace, il y a longtemps qu’elle aurait réussi. Si elle est inutile comme je le crois, n’entreprenez pas de faire carrière en vous payant la tête des autres. Ne comptez pas la prison par années ni par mois mais par minutes et par secondes, tout comme si vous deviez la subir vous-mêmes». Pour la gauche judiciaire, l’emprisonnement est néfaste, et donc à éviter. Plus érudit que l’auteur de la harangue, et plus radical, Michel Foucault a théorisé dans Surveiller et punir le refus de la prison, instrument de l’oppression bourgeoise. Pour lui, la prison produit de la délinquance pour permettre à la bourgeoisie d’en profiter et de neutraliser les luttes sociales. À son congrès de 1985, le Syndicat, très influencé par les travaux du philosophe, a adopté une motion commençant par: «Le Syndicat de la magistrature affirme la nécessité de la suppression à terme de la prison».

Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme électoral qu’il construirait 15.000 places de prison, et tweetait le 17 février 2017: «Un principe, en matière de justice, toute peine prononcée doit être exécutée.». Et il affirmait: «Toute personne condamnée à une peine de prison inférieure ou égale à deux ans devra effectivement être incarcérée avant que ne soient envisagées des mesures d’aménagement de cette peine». Nicole Belloubet a obtenu que le nombre de places de prison construites soit réduit à 7.000, mais on les attend encore, et elle a fait voter un texte qui prohibe l’exécution des peines de moins de six mois et décourage fortement celles de moins d’un an. Surtout, à l’occasion de l’épidémie, elle a fait baisser le nombre de détenus de 20% en libérant ou n’incarcérant pas 13.000 détenus. Le Syndicat de la magistrature revendique depuis des décennies un numerus clausus: pas d’incarcération si le nombre théorique de places est atteint. Le Syndicat en rêvait, Nicole Belloubet l’a fait.

La garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires.

Enfin la harangue invite à s’accommoder avec la loi: «Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sages que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente (…) Consultez le bon sens, l’équité, l’amour du prochain plutôt que l’autorité ou la tradition. La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «attendus» du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. D’ailleurs vous constaterez qu’au rebours des principes qu’elle affiche, la justice applique extensiblement les lois répressives et restrictivement les lois libérales. Agissez tout au contraire.»

Le ministre de l’Intérieur prône qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit les rassemblements pour des raisons de santé publique qui ont privé de liberté tout le pays pendant deux mois, dès lors que c’est pour la bonne cause, celle de l’antiracisme, qui est, dit-il, à la base de son engagement politique. Et la garde des Sceaux pense qu’il ne faut pas faire un cas exagéré de la loi qui interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans les affaires judiciaires si c’est pour la même cause, ni de celles qui prévoient des peines d’emprisonnement, pas plus d’ailleurs que des tribunaux qui les prononcent, puisque c’est pour la bonne cause de la fin de la prison. Oswald Baudot doit sourire dans sa tombe.

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la menace russe un alarmisme deletere - la chronique de francis wurtz - 26 juillet 2025 lhumanite lire ag-22b474718e08ae96


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« La Russie est devenue une menace pour la France et pour l’Europe » ; « Strasbourg-l’Ukraine, c’est à peu près 1 500 kilomètres, ce n’est pas très loin » ; « Jamais, sans doute, depuis 1945, la liberté n’avait été si menacée » : depuis plusieurs mois, le président de la République donne le ton. Le chef d’état-major des armées en personne – qui ne s’était jamais exprimé en public depuis le début de la guerre russo-ukrainienne – a eu la consigne de surenchérir : « Le Kremlin a fait de la France une cible prioritaire », a-t-il assuré, sans que l’on puisse trouver de déclaration de Poutine en ce sens. La « Revue nationale stratégique 2025 », publiée le 14 juillet dernier, a enfoncé le clou : « Nous entrons dans une nouvelle ère, celle d’un risque particulièrement élevé d’une guerre majeure de haute intensité (qui) impliquerait la France et ses alliés, en particulier en Europe, à l’horizon 2030. »

Il est fini, le temps où le ministre français des Armées lui-même, Sébastien Lecornu, démentait les annonces catastrophistes au sujet d’un risque d’attaque russe contre l’Otan d’ici à cinq ans : « Nos services de renseignements ne disent pas cela », affirmait-il le 9 mars dernier, jugeant « absurde » de manifester une « forme de fébrilité ». Désormais, il faut une sacrée indépendance d’esprit sinon un certain courage pour oser se démarquer de l’alarmisme des dirigeants français et européens. Or résister à cette dérive est essentiel, car il n’y a rien de plus dangereux que d’insuffler un climat de guerre dans une Europe en crise profonde. Gare aux prophéties autoréalisatrices.

Parlons donc clairement. Oui, hélas, Poutine a montré jusqu’où peut le conduire son nationalisme « grand-russe » envers un pays proche devenu hostile comme l’Ukraine. Non, il ne faut pas entériner les annexions de territoires ukrainiens acquis par l’agression militaire russe. Notre boussole, ici comme ailleurs, doit être le droit international. Quiconque, sans exception, le viole de manière particulièrement grave et répétée mérite d’être sanctionné. Mais, dans le même temps, s’impose la recherche d’une solution politique du conflit prenant en considération le contexte historique de celui-ci et s’inscrivant dans une perspective à long terme. Cela s’appelle la diplomatie.

Or qu’a fait l’Union européenne jusqu’ici face à cette guerre en plein cœur de notre continent ? Elle a livré des armes aux Ukrainiens, de plus en plus d’armes, sans aucune initiative diplomatique significative, comme pourrait l’être l’ouverture de discussions sur les conditions d’une sécurité internationale durable avec d’autres pays que ceux étroitement liés à l’Occident. Est-ce l’amer et déroutant constat de l’impasse de cette stratégie qui conduit la France et la plupart des gouvernements européens à cette fuite en avant à la fois militaire et idéologique : la course folle aux armements et son corollaire, un alarmisme délétère ?

Disons-le tout net : parallèlement aux sanctions légitimes contre Moscou, il est indispensable de parler non seulement avec les grands acteurs de la scène internationale – Chinois, Indiens, Brésiliens, Sud-Africains… –, mais avec les dirigeants de la Russie eux-mêmes. Qu’on le veuille ou non, nous partageons le continent européen avec ce grand pays. La reconstruction en commun d’une architecture de sécurité paneuropéenne est un impératif catégorique. Attendre la fin des hostilités pour y réfléchir et y travailler, c’est rendre la recherche d’une issue encore plus difficile et la future paix plus fragile. En Allemagne, en Espagne, notamment, des voix s’élèvent aussi pour promouvoir un nouveau cours : rejoignons-nous.


la liste complete des aides sociales en 2025 mes-allocs.fr-686c8a440243a07d

https://www.mes-allocs.fr/guides/aides-sociales/


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Les aides sociales en France sont nombreuses : allocations familiales, aides au logement, aides au chômage et à la reprise d’activité, et bien d’autres encore. Elles sont en partie mises en œuvre par les départements, mais pas que. Vous pouvez avoir accès à un large panel de prestations sociales, mais encore faut-il y être éligible. Alors, quelles sont les aides sociales accessibles en 2025 et comment en bénéficier ? Mes Allocs fait le point.

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Sommaire

1 Qu’est-ce qu’une aide sociale ?

2 Les aides sociales financières pour les familles

2.1 Allocations familiales (AF)

2.2 Allocation de soutien familial (ASF)

2.3 Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)

2.4 Allocation de rentrée scolaire (ARS)

3 Les aides sociales pour le logement

3.1 L’aide personnalisée au logement (APL)

3.2 L’avance LocaPass

3.3 Garantie Visale

4 La prime d’activité : une aide sociale pour soutenir les travailleurs

5 Les aides sociales pour les jeunes en alternance ou apprentis

5.1 L’aide Mobili-jeune

5.2 Les aides régionales pour les jeunes

6 Les aides sociales pour les demandeurs d’emploi

6.1 L’aide à la mobilité

6.2 L’aide individuelle à la formation (AIF)

6.3 L’Allocation de Retour à l’Emploi Formation (AREF) ou la Rémunération de Formation de France Travail (RFFT)

6.4 Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE)

6.5 Le Contrat d’engagement jeunes

7 Les aides sociales pour les personnes âgées

7.1 L’aide sociale à l’hébergement (ASH)

7.2 L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)

7.3 L’aide personnalisée au logement (APL) et l’allocation de logement sociale (ALS) pour hébergement en EHPAD

8 Les aides liées aux transports

8.1 Aide SNCF

8.2 Aides spécifiques à l’Île-de-France

8.3 Aide au permis de conduire

9 Les aides d’urgence

9.1 L’aide alimentaire

9.2 Les chèques d’accompagnement personnalisé (CAP)

9.3 Les demandes de domiciliation

9.4 Le micro-crédit

Qu’est-ce qu’une aide sociale ?

Une aide sociale est une prestation destinée aux personnes dans le besoin financièrement. Elle ne nécessite donc pas cotisations préalables de la part du bénéficiaire. Elle est généralement versée par l’Etat, le département ou encore la commune, sous réserve que le demandeur remplisse les conditions d’éligibilité. Le champ d’action d’une aide sociale varie : logement, transport, alimentation, santé, et plus encore.

Vous devez savoir que l’aide sociale n’est pas que pécuniaire. En effet, elle peut également prendre la forme d’un accompagnement et/ou d’un soutien pour faciliter votre réinsertion sociale.

Les aides ou prestations sociales sont nombreuses en France, pour s’adapter à chaque type de public et offrir une solution durable à chacun. C’est pourquoi Mes Allocs met en place un simulateur d’aides. L’objectif : vous indiquer en quelques minutes l’ensemble des aides sociales auxquelles vous êtes éligible !

Lire Aussi : Opération Tranquillité Vacances : comment ça marche ?

Les aides sociales financières pour les familles

Allocations familiales (AF)

Les Allocations familiales sont versées par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) et les caisses de mutualité sociale agricole (MSA). Elle s’adressent aux familles allocataires qui ont au moins deux enfants à charge.

Si les parents sont déjà bénéficiaires des allocations de la CAF, les aides seront versées directement à la naissance du second enfant. Il faut dans ce cas, informer la CAF de ce changement de situation (en ligne ou par courrier). En revanche, si vous n’êtes pas bénéficiaire, vous devez remplir un dossier de demande.

Le montant des allocations familiales est calculé en fonction de la composition et des revenus du ménage. Il varie aussi selon la tranche de revenus à laquelle le ménage appartient. Les allocations sont versées chaque mois et leur montant varie en fonction de la tranche de revenus à laquelle vous appartenez :

Enfants à charge Tranche 1 Tranche 2 Tranche 3

2 151,05 € 75,53 € 37,77 €

3 344,56 € 172,29  € 86,14 €

Par enfant supplémentaire 193,52 € 96,77 € 48,38 €

Majoration pour les enfants de 14 ans et plus 75,53 € 37,77 € 18,88 €

À noter que le versement des allocations es interrompu au moment où le ménage n’a qu’à plus qu’un seul enfant de moins de 20 ans à charge. L’interruption du versement est effective à la fin du mois qui précède le changement de situation.

Allocation de soutien familial (ASF)

Destinée au parent élevant seul un enfant (père ou mère), l’Allocation de soutien familial permet au parent de subvenir aux besoins de son enfant dans le cas ce dernier est privé de l’aide de l’un de ses parents.

La demande de cette aide sociale s’effectue auprès de la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou de la Mutualité sociale agricole (MSA). Son attribution dépend des situations (enfant orphelin ou non reconnu, absence de pension alimentaire, paiement irrégulier de cette aide alimentaire…).

Par ailleurs, le montant de l’ASF est de 199,19 € par mois et par enfant. Quant au montant de l’ASF différentielle, attribuée dans le cas de la perception d’une pension alimentaire, il correspond à la différence entre le montant de la pension reçue et 199,19 €. L’allocation est due à compter du mois suivant la séparation des parents.

Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)

La Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant) fait partie des allocations de la CAF. Elle sert à financer les dépenses des parents liées à l’éducation d’un jeune enfant, dans ses premières années.

La Paje recouvre en réalité de multiples financements (dont certains sont octroyés sous conditions de ressources ou d’autres, modulés en fonction du ménage bénéficiaire), comme :

La prime de naissance : pour faire face aux dépenses liées à l’arrivée d’un bébé ; La prime d’adoption : pour faire face aux dépenses liées à l’arrivée d’un enfant adopté ; L’allocation de base : pour soutenir financièrement les parents dans les dépenses en lien avec l’entretien et l’éducation d’un enfant ; Le complément de libre de choix du mode de garde (CMG) : pour épauler financièrement les parents ayant recours à un mode de garde pour leur enfant de moins de 6 ans. La prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) : dans le cas d’un parent cessant ou réduisant partiellement son activité professionnelle dans le but d’élever son enfant.

Il est tout à fait possible de cumuler la Paje avec des allocations familiales. Cette aide sociale est versée chaque mois, à partir du mois suivant la naissance du bébé, jusqu’au mois précédant ses 3 ans. Cette aide peut également être sollicitée par les couples d’adoptants, peu importe l’âge de l’enfant (la limite est tout de même fixée à 20 ans).

Allocation de rentrée scolaire (ARS)

Pour les familles disposant de faibles revenus, l’Allocation de rentrée scolaire est une aide financière possible. Elle vise particulièrement les familles qui ont des enfants scolarisés, âgés entre 6 et 18 ans. Elle prend en charge une partie du coût des dépenses liées à la rentrée scolaire.

Elle est versée chaque année, au mois d’août, aux familles qui respectent les conditions (ressources et nombre d’enfants) fixées par la CAF et la MSA.

Le montant de l’ARS pour la rentrée scolaire de 2025 est déterminé selon l’âge de l’enfant au 31 décembre 2025 :

Âge de l'enfant Montant de l'ARS

6 à 10 ans 423,48 €

11 à 14 ans 446,85 €

15 à 18 ans 462,32 €

Pour la rentrée 2025, les plafonds de ressources s’élevaient à :

Nombre d'enfants à charge Salaire d'activité

1 28 444 €

2 35 008 €

3 41 572 €

4 48 136 €

Par enfant supplémentaire Ajouter 6 564 €/enfant supplémentaire au plafond

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Lire Aussi : Déclaration URSSAF artiste-auteurs : comment ça marche ?

Les aides sociales pour le logement

En France, il existe plusieurs aides au logement, chacune versée par des organismes différents. Que vous soyez étudiant ou adulte, les conditions d’accès sont généralement les mêmes. On vous explique.

L’aide personnalisée au logement (APL)

Cette aide sociale est réservée aux logements faisant l’objet d’une convention avec l’État. Le montant de l’APL en 2025 dépend du montant du loyer, des revenus dont vous disposez (pas ceux de vos parents), du type de logement et de sa localisation. Les conditions varient également en fonction de la région où vous faites la demande.

D’ailleurs, vous devez la faire au moment où vous emménagez, sur le site de la CAF (Caisse d’allocations familiales). Veuillez à vous munir du bail de location afin de bien remplir le dossier. Le délai d’attente avant le premier versement est d’environ deux mois.

À noter qu’une nouvelle réforme du mode calcul des allocations est en vigueur depuis le 1er avril 2020 : désormais, ce sont les revenus des 12 derniers mois qui sont pris en compte pour déterminer votre éligibilité et le montant versé.

L’avance LocaPass

L’avance LocaPass est une aide qui vous permet de financer le dépôt de garantie à moindre coût. Elle prend la forme d’un prêt à taux zéro proposé par Action Logement. Le montant de l’aide varie selon plusieurs critères, et ne peut excéder 1 200€.

Garantie Visale

La garantie Vitale est une caution locative pour jeunes locataires voulant couvrir leurs impayés de loyers. Ainsi, Action Logement verse les sommes dues directement au bailleur. C’est ensuite le locataire qui doit remboursement les sommes avancées, directement à Action Logement.

Lire Aussi : Report congés payés : ce que dit la loi, les exceptions et les démarches

La prime d’activité : une aide sociale pour soutenir les travailleurs

En vigueur depuis le 1er janvier 2016, la prime d’activité est un complément de revenus. Elle est accordée, sous conditions de ressources, aux personnes majeures salariées et indépendantes. Mais aussi aux étudiants salariés et apprentis. Environ 5 millions de Français bénéficient de cette aide aujourd’hui, versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA), sur demande.

Le montant forfaitaire de la prime d’activité en 2025 est égal à 633,21 €, mais ce montant peut être différent selon la composition de votre foyer et votre situation maritale :

Composition du foyer Montant mensuel forfaitaire de la prime d'activité

Personne seule 633,21 €

Personne seule avec 1 enfant 949,82 €

Personne seule avec 2 enfants 1 139,78 €

Couple sans enfant 949,82 €

Couple avec 1 enfant 1 139,78 €

Couple avec 2 enfant 1 329,74 €

Par enfant ou personne à charge supplémentaire 253,28 €

Lire Aussi : Contrat d’engagement éducatif (CEE) : conditions, avantages et démarches

Les aides sociales pour les jeunes en alternance ou apprentis

L’aide Mobili-jeune

L’aide Mobili-jeune est adressée aux alternants de moins de 30 ans en contrat d’apprentissage (ou de professionnalisation) qui travaillent dans une entreprise du secteur privé. Elle est octroyée par Action Logement et a pour but de prendre en charge une partie du loyer acquitté par le jeune.

Elle est versée pendant toute la formation en alternance et pour une durée maximale de 2 ans. Son montant fluctue entre 10 et 100€ par mois. Il est estimé en fonction du salaire touché par l’alternant.

Les aides régionales pour les jeunes

Les régions offrent également des aides sociales aux apprentis. Parmi elles, l’aide au transport, à l’hébergement, à la restauration et aussi l’aide au premier équipement.

À cela s’ajoute un fond social d’aide aux apprentis, mis en place par les régions, à travers le CFA. Il sert à soutenir ponctuellement l’apprenti en situation de difficultés financières.

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Lire Aussi : Prime de 13ème mois en 2025 : conditions, montants, démarches

Les aides sociales pour les demandeurs d’emploi

L’aide à la mobilité

L’aide à la mobilité de France Travail permet aux demandeurs d’emploi souhaitant retrouver une activité professionnelle d’être soutenus financièrement pour les dépenses liées à leur reprise d’activité. Cette aide sociale prend en charge :

Les frais de déplacements : 0,23 € par kilomètre parcouru. Les frais de restauration : 6,25 € par jour. Les frais d’hébergement : 31,20 € la nuitée.

Ces aides peuvent être cumulées, dans la limite de 5 200 euros par an au total.

L’aide individuelle à la formation (AIF)

Dans le cas où vous débutez une formation et qu’aucune solution de financement ne vous est accordée, l’AIF peut vous aider. L’aide consiste en la prise en charge de la formation par France Travail (anciennement Pôle Emploi). Elle est accordée après étude de votre dossier, que vous soyez un demandeur d’emploi indemnisé ou non.

L’Allocation de Retour à l’Emploi Formation (AREF) ou la Rémunération de Formation de France Travail (RFFT)

Si vous suivez une formation professionnelle, vous pouvez bénéficier de l’AREF. Cette aide vous permet de conserver votre allocation chômage, même pendant la durée de votre formation. Vous n’avez donc pas à vous soucier de l’impact de votre entrée en formation sur les revenus que vous percevez.

Pour celles et ceux qui ne perçoivent pas indemnités chômage, la RFFT peut vous venir en aide. Elle permet d’obtenir une rémunération mensuelle pendant la durée de votre formation. Le montant de cette aide sociale varie entre 220,92 € et 756,63 €.

Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE)

Si vous êtes indemnisé par France Travail et que vous envisagez la reprise ou la création d’une entreprise, vous pouvez demander à percevoir une partie de vos droits au chômage sous forme de capital : c’est ce qu’on appelle l’ARCE. Le montant de l’aide correspond à 60 % du capital restant des droits à l’ARE. Le versement est effectué en deux fois : au moment du lancement de l’activité, puis 6 mois après le premier paiement.

Le Contrat d’engagement jeunes

Le Contrat d’engagement jeune remplace la Garantie Jeune. Il constitue un accompagnement auprès du jeune qui ne parvient pas à s’insérer ou se réinsérer professionnellement. Cet accompagnement personnalisé comprend aussi le versement d’une allocation, mensuelle, qui peut atteindre 561,68 € selon la situation du jeune.

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Les aides sociales pour les personnes âgées

L’aide sociale à l’hébergement (ASH)

L’aide sociale à l’hébergement (ASH) correspond à la prise en charge d’une partie des frais (ou de leur totalité) d’hébergement d’une personne âgée. Elle peut être placée en établissement ou chez un accueillant familial. Elle est versée par le département. L’ASH est octroyée si l’Ehpad destiné à héberger la personne âgée dispose de places pour bénéficiaires d’aides sociales.

Les conditions d’attribution de l’ASH sont les suivantes :

Être âgé de plus de 65 ans (ou plus de 60 ans, si vous êtes reconnu inapte au travail) Résider en France de façon stable et régulière : de manière ininterrompue depuis plus de 3 mois (si la personne âgée est étrangère, elle doit avoir un titre de séjour en cours de validité), Avoir des ressources inférieures au montant des frais d’hébergement.

En outre, l’ASH fonctionne comme un versement complémentaire à la partie des revenus du bénéficiaire qui servent à payer l’établissement (90% de ces revenus). Ce sont ces deux éléments qui forment le prix total de l’hébergement.

90% des revenus du bénéficiaire + 10% d’aide sociale à l’hébergement = prix total de l’hébergement

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)

L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est délivrée par le département. Elle sert à payer (en totalité ou en partie) les frais vous permettant de rester à domicile ou bien à être hébergé en établissement médico-social (Ehpad, par exemple). L’APA est versée par le Conseil départemental. Si vous êtes en situation de handicap, vous pouvez toucher l’Allocation Adultes Handicapés (AAH).

L’APA est une allocation d’aide aux personnes âgées de 60 ans et plus :

qui ont besoin d’une tierce personne au quotidien: se lever, se laver, s’habiller… ; ou dont l’état nécessite une surveillance régulière.

Cette perte d’autonomie est évaluée à travers la grille Aggir. Elle fixe plusieurs degrés d’autonomie, compris entre le Gir 1 et le Gir 6 (perte d’autonomie allant de la plus forte à la plus faible). Les bénéficiaires de l’APA sont ceux dont l’état se situe au Gir 1, Gir 2, Gir 3 ou Gir 4.

Par ailleurs, vous devez aussi résider en France de manière stable et régulière :

à votre domicile au domicile d’un proche qui vous héberge chez un accueillant familial dans une résidence autonomie (auparavant appelée foyer-logement)

Il y existe deux APA différentes :

L’APA à domicile aide à payer les dépenses nécessaires pour rester vivre à domicile malgré la perte d’autonomie ; L’APA en établissement aide à payer une partie du tarif dépendance en EHPAD. Elle consiste alors en une aide sociale à l’hébergement.

Le montant de l’APA en 2025 est déterminé selon la grille Aggir :

Gir Montant mensuel maximum

Gir 1 2 045,56 €

Gir 2 1 654,18 €

Gir 3 1 195,67 €

Gir 4 797,96 €

L’aide personnalisée au logement (APL) et l’allocation de logement sociale (ALS) pour hébergement en EHPAD

Parmi les aides au logement “classiques” accessibles en EHPAD, on trouve l’APL et l’ALS. À noter que ces deux aides ne sont pas cumulables.

L’APL est versée uniquement si l’établissement est conventionné, L’ALS est versée dans les autres cas.

Elles sont généralement attribuées sous les conditions suivantes :

Être en situation régulière sur le territoire français, Il n’y a pas de limite d’âge.

L’aide au logement est versée tous les mois. Parfois, directement à l’établissement. Dans ce cas, le montant facturé sera diminué du montant de cette aide.

Les demandes d’aides au logement se font auprès de la CAF (caisse d’allocations familiales). Pour les retraités qui relèvent de la MSA (mutualité sociale agricole), c’est auprès de ce régime de protection sociale que la demande s’effectue.

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Les aides liées aux transports

Aide SNCF

La SNCF offre des tarifs réduits aux étudiants et apprentis. Pour les TER notamment, il est possible de bénéficier d’un abonnement préférentiel pour voyager entre le domicile et le lieu d’études.

En outre, la carte Avantage Jeune (qui coûte 49€), faite pour les 12-27 ans, ouvre la voie aux réductions sur les trains (TGV, TER, Intercités). À cela s’ajoutent des réductions sur des destinations européennes.

Créé en 2017, le forfait étudiant, permet aux usagers concernés de profiter simultanément des dispositifs de réduction régionaux et nationaux.

Aides spécifiques à l’Île-de-France

Si vous avez moins de 26 ans, sachez que vous pouvez bénéficier d’un abonnement au forfait annuel Forfait Navigo Imagine R Étudiant. Son coût est de 374,40€.

Si vous êtes en insertion professionnelle, vous avez accès (sous certaines conditions) aux chèques de mobilité. Ces chèques sont aussi adressés aux demandeurs d’emploi, âgés de 16 à 26 ans et habitant en Île-de-France. Il s’obtient avec prescription de la part d’une Mission locale. Leur coût est estimé à 4 ou 8€ et sont destinés à l’achat de billets plein tarif réduits. Si vous êtes en formation, la gratuité de votre titre de transport (pendant la durée de votre formation) est aussi une option possible.

Enfin, les chômeurs franciliens, titulaires de l’Allocation de solidarité spécifique peuvent prétendre au forfait “Solidarité transports”. La gratuité des transports est également une aide offerte par certains départements ou régions. Elle est attribuée, sous conditions, aux demandeurs d’emploi. En cas de contrôle, il est recommandé d’avoir toujours sur soi un justificatif de situation.

Aide au permis de conduire

Dans le cadre des aides à la mobilité, l’aide au permis de conduire est un véritable coup de pouce financier.

Depuis le 1er janvier 2019, tout apprenti d’au moins 18 ans peut bénéficier d’une aide de 500€ afin de passer son permis de conduire. Elle est octroyée par les centres de formation des apprentis (CFA). Les jeunes âgés de 16 à 25 ans peuvent toucher une aide. Il s’agit d’un financement plus connu sous le nom de “permis à un euro par jour“, car ses mensualités sont limitées à 30€ par jour. Pour les plus précaires, il est possible d’obtenir une bourse au permis de conduire, versée par les collectivités locales. France Travail offre aux demandeurs d’emploi la possibilité de passer le permis de conduire B. Seule condition : il faut que l’absence de permis constitue un obstacle à l’embauche. Ce financement de 1.200€ est versée directement à l’auto-école du demandeur, en trois fois, via virement. Les justificatifs doivent être fournis au plus tard 12 moins suivant l’attribution de l’aide.

Lire Aussi : La liste des aides financières pour les étudiants

Les aides d’urgence

L’aide alimentaire

L’aide alimentaire vous aide à obtenir de la nourriture gratuitement. Et ce, à travers des banques alimentaires et des épiceries solidaires. De plus, l’aide alimentaire peut être octroyée en liquidité ou sous la forme d’une aide à la cantine pour les enfants.

Les chèques d’accompagnement personnalisé (CAP)

À l’instar de l’aide alimentaire, les chèques d’accompagnement personnalisé (CAP) sont destinés aux personnes en détresse économique. L’octroi des CAP se fait au cas par cas et sur instruction d’un travailleur social.

Les CAP sont des tickets dont la valeur est comprise entre 10 et 30€. Ils peuvent être utilisés dans les commerces en vue d’acheter des denrées alimentaires, des produits d’hygiène, des médicaments et des équipements pour enfants (vêtements, fournitures, loisirs).

Les demandes de domiciliation

Étant donné que les démarches administratives (dont les demandes d’aides) vous obligent à être domicilié, il est impossible pour les personnes sans domicile d’effectuer librement leurs démarches. Le CCAS met ainsi à disposition de ces dernières une aide leur permettant d’obtenir une adresse officielle. Certaines associations comme la Croix-Rouge ou le Secours populaire, offrent le même dispositif.

Le micro-crédit 

Le micro-crédit est un financement destiné à l’achat de biens essentiels, utiles au bénéficiaire pour retrouver un emploi (achat d’une voiture par exemple) ou suivre une formation. Contrairement à l’aide d’urgence abordée plus haut, cette aide est un prêt, pour des durées plus longues.

Le micro-crédit est fait pour les personnes dans l’incapacité de sourire un prêt bancaire classique, en raison de revenus limités.

La somme accordée dépend du projet visé et de la situation du demandeur. Elle est comprise entre 300 et 5.000€, pour une durée de remboursement allant de 6 à 36 mois. Dans certains cas, la durée peut s’élever à 5 ans.


existe-t-il des aides pour les personnes qui nont jamais travaille - agevillage-514f9dc32e33f95d

https://www.agevillage.com/outils-et-fiches-pratiques/existe-t-il-des-aides-pour-les-personnes-qui-nont-jamais-travaill%C3%A9#:~:text=L'Aspa%20(allocation%20de%20solidarit%C3%A9%20aux%20personnes%20%C3%A2g%C3%A9es)&text=Calcul%C3%A9%20en%20fonction%20des%20ressources,73%20euros%20pour%20un%20couple.


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Une personne qui n’a pas eu d’activités professionnelles ne peut avoir accès aux allocations chômage ou percevoir une retraite. Toutefois, ils existent des aides spécifiques aux personnes n’ayant jamais travaillé.

Le RSA (revenu de solidarité active)

Toute personne de plus de 25 ans, résident en France, ne travaillant pas et inéligible aux allocations chômage peut bénéficier du revenu de solidarité active.

En 2025, le montant forfaitaire du RSA* pour une personne seule s’élève à 646,52 € par mois. Ce montant peut cependant varier en fonction de la composition du foyer, de ses ressources et du nombre d'enfants à charge.

La demande du RSA s’effectue auprès de la Caisse d’allocations familiales (Caf).

Accéder au simulateur de la Caf pour estimer vos droits

L’Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées)

A partir de 65 ans, les personnes résidant en France ayant de faibles ressources, deviennent éligible à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).

Ce minima social, qui a remplacé le minimum vieillesse en 2006, est financé par le Fonds de solidarité vieillesse et est versée par la MSA ou par la Sécurité Sociale.

Calculé en fonction des ressources, le montant de l’Aspa s’élève en 2025 au maximum à 1 034,28 euros par mois pour une personne (seule ou seule bénéficiaire de l'aide dans le couple) et 1 605,73 euros pour un couple.

Accéder au formulaire de demande d'Aspa

Les aides personnelles au logement

Les locataires ayant de faibles ressources peuvent bénéficier d’une aide pour réduire le montant du loyer.

L’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation de logement familiale (ALF) ou l’allocation de logement sociale (ALS), peut être attribuée, selon vos revenus et votre situation familiale par la Caisse d’allocations familiales (Caf)

Accéder au simulateur de la Caf pour tester son éligibilité et le montant de l’APL

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